La Coupe d’Afrique des Nations occupe une large place sur les réseaux sociaux égyptiens, à la veille du début de la compétition, avec le match opposant l’Egypte au Zimbabwe.
Si cela ne tenait qu’aux médias sociaux, l’Égypte aurait déjà remporté la CAN grâce à ses 40 millions d’usagers. Des internautes qui multiplient les publications. Toutefois, le roi incontesté en la matière est Mohamed Salah. Avec ses neuf millions d’abonnés, rien que sur Twitter, l’attaquant égyptien de Liverpool est le plus grand « influenceur » de cette CAN au pays des Pharaons.
Chacune des publications de @mosalah est vue par des dizaines de milliers d’internautes et entraîne des centaines et parfois des milliers de commentaires. « Cent millions d’Égyptiens te soutiennent », « l’Afrique t’appelle » et « Que Dieu te bénisse » sont les commentaires agrémentés d’émoticônes qui reviennent le plus souvent.
Réservations et organisation en ligne
Mais les réseaux sociaux sont aussi largement utilisés par les organisateurs de cette CAN. Tazkarty, l’organisme chargé de la vente des billets de la CAN est présent sur la plupart des réseaux sociaux. Il les utilise pour sa publicité, mais aussi pour informer les spectateurs des conditions d’accès aux stades. Il faut obtenir sur internet une carte d’identité de supporteur avant d’acheter les billets nominatifs et il faudra être muni d’une pièce d’identité.
Les stades seront hyper sécurisés avec des portails détecteurs de métaux et d’explosifs, mais aussi des drones munis de caméras à reconnaissance faciale. Tazkarty indique aussi que tous les billets des matchs de poule de l’Égypte, ont été vendus à des prix allant de 8 à 28 euros. Cher dans un pays où le salaire minimum est de 60 euros. Mais quand on aime, on ne compte pas.
Une CAN politique
Les réseaux sont aussi un champ de bataille politique autour de cette CAN. Une confrontation entre supporteurs des Frères musulmans et partisans du président Sissi a, en effet, lieu sur les réseaux. Les premiers souhaitent une défaite de l’Égypte à cause de « l’injustice de ses dirigeants » qui ont décrété la Confrérie, organisation terroriste.
Les partisans du pouvoir répondent en les accusant de trahison envers la mère patrie. Les deux sont d’accord sur une chose : ils invoquent tous Allah pour la victoire de leur cause.
Si cela ne tenait qu’aux médias sociaux, l’Égypte aurait déjà remporté la CAN grâce à ses 40 millions d’usagers. Des internautes qui multiplient les publications. Toutefois, le roi incontesté en la matière est Mohamed Salah. Avec ses neuf millions d’abonnés, rien que sur Twitter, l’attaquant égyptien de Liverpool est le plus grand « influenceur » de cette CAN au pays des Pharaons.
Chacune des publications de @mosalah est vue par des dizaines de milliers d’internautes et entraîne des centaines et parfois des milliers de commentaires. « Cent millions d’Égyptiens te soutiennent », « l’Afrique t’appelle » et « Que Dieu te bénisse » sont les commentaires agrémentés d’émoticônes qui reviennent le plus souvent.
Réservations et organisation en ligne
Mais les réseaux sociaux sont aussi largement utilisés par les organisateurs de cette CAN. Tazkarty, l’organisme chargé de la vente des billets de la CAN est présent sur la plupart des réseaux sociaux. Il les utilise pour sa publicité, mais aussi pour informer les spectateurs des conditions d’accès aux stades. Il faut obtenir sur internet une carte d’identité de supporteur avant d’acheter les billets nominatifs et il faudra être muni d’une pièce d’identité.
Les stades seront hyper sécurisés avec des portails détecteurs de métaux et d’explosifs, mais aussi des drones munis de caméras à reconnaissance faciale. Tazkarty indique aussi que tous les billets des matchs de poule de l’Égypte, ont été vendus à des prix allant de 8 à 28 euros. Cher dans un pays où le salaire minimum est de 60 euros. Mais quand on aime, on ne compte pas.
Une CAN politique
Les réseaux sont aussi un champ de bataille politique autour de cette CAN. Une confrontation entre supporteurs des Frères musulmans et partisans du président Sissi a, en effet, lieu sur les réseaux. Les premiers souhaitent une défaite de l’Égypte à cause de « l’injustice de ses dirigeants » qui ont décrété la Confrérie, organisation terroriste.
Les partisans du pouvoir répondent en les accusant de trahison envers la mère patrie. Les deux sont d’accord sur une chose : ils invoquent tous Allah pour la victoire de leur cause.