Trois contrôles des forces de l’ordre, accréditation obligatoire. Il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans l’immeuble de la Céni, la Commission électorale nationale indépendante. Première salle importante, au rez-de-chaussée. Le lieu est sous l’autorité de M. Fofana, chef service sécurité. « C’est la salle de réception des PV [procès-verbaux, NDLR]. Donc ici nous sommes au nombre de dix, 24 heures sur 24 et on fait le comptage devant la personne qui a déposé. Il y a un peu de retard », concède-t-il.
Deuxième étage de la commission électorale. Le téléphone du porte-parole, Amadou Salifou Kébé, n’arrête pas de sonner, car tout le monde veut des informations. Mais le travail n’a pas encore réellement commencé. « Pour le moment, nous sommes dans l’attente desrésultats, avoue-t-il. Dans la mesure où nous faisons cela manuellement, c’est très complexe. Nous en attendons 38, mais à ce jour nous n’avons qu’un seul procès-verbal. »
Des résultats espérés pour « jeudi ou vendredi »
Le travail en région étant quasiment terminé, tout va s’accélérer désormais. Maître Kébé nous emmène dans le saint des saints. « Nous sommes dans la salle des conférences qui va servir de salle de totalisation,explique le porte-parole de la Céni. C’est ici que tout va se passer. L’informaticien sera installé là et c’est dans cette salle qu’on va ouvrir chaque enveloppe sécurisée. Cela va montrer que nous sommes le plusclean possible. »