Plus question du chœur des patriotes et des drapeaux rouges déployés aux balcons ou de ces débordements d’amour pour la « Grande Chine » manifestés devant le consulat américain de Chengdu dimanche 26 juillet : Pékin entend surfer sur ce que les médias d’État présentent comme une « agression des États-Unis ».
Les contrôles des rues adjacentes à la représentation diplomatique américaine ont été renforcés et la poignée de badauds réunie aux abords reprend les mêmes éléments de langages que ceux du ministère chinois des Affaires étrangères. Larmes qui tombent sur son masque, un homme confie ainsi regretter le départ des Américains devant les caméras de l’agence Associated Press : « Les États-Unis et la Chine devraient être amis dit-il. À qui la faute ? »
Symbole de cette dégradation accélérée des relations entre les deux premières économies du monde, la bannière étoilée est descendue puis disparue ce matin à l’aube de la cour du consulat. Des images qui ont beaucoup circulé sur le réseau SinaWeibo, après le ballet des camions déménageurs porte-containers aidés d’une grue pendant la nuit.
Puis à 10h précises, ce lundi, des agents du département de « contrôle des armes » du ministère chinois des Affaires étrangères ont investi les lieux, portant masques et chemises blanches. Toujours en rupture avec l’image qui a beaucoup tourné sur les médias chinois des fédéraux américains ouvrant les portes du consulat chinois à Houston avec marteau poinçons et perceuses samedi 25 juillet. Ces derniers ont été qualifiés de cambrioleurs par la porte-parole de la diplomatie chinoise.
La présence de la garde chinoise marque la fin de 35 ans de présence américaine dans la capitale de la province du Sichuan. Ouvert en 1985, le consulat américain de Chengdu employait environ 200 personnels, dont 150 recrutés localement. Les États-Unis conservent encore quatre consulats en Chine continentale.
RFi
Les contrôles des rues adjacentes à la représentation diplomatique américaine ont été renforcés et la poignée de badauds réunie aux abords reprend les mêmes éléments de langages que ceux du ministère chinois des Affaires étrangères. Larmes qui tombent sur son masque, un homme confie ainsi regretter le départ des Américains devant les caméras de l’agence Associated Press : « Les États-Unis et la Chine devraient être amis dit-il. À qui la faute ? »
Symbole de cette dégradation accélérée des relations entre les deux premières économies du monde, la bannière étoilée est descendue puis disparue ce matin à l’aube de la cour du consulat. Des images qui ont beaucoup circulé sur le réseau SinaWeibo, après le ballet des camions déménageurs porte-containers aidés d’une grue pendant la nuit.
Puis à 10h précises, ce lundi, des agents du département de « contrôle des armes » du ministère chinois des Affaires étrangères ont investi les lieux, portant masques et chemises blanches. Toujours en rupture avec l’image qui a beaucoup tourné sur les médias chinois des fédéraux américains ouvrant les portes du consulat chinois à Houston avec marteau poinçons et perceuses samedi 25 juillet. Ces derniers ont été qualifiés de cambrioleurs par la porte-parole de la diplomatie chinoise.
La présence de la garde chinoise marque la fin de 35 ans de présence américaine dans la capitale de la province du Sichuan. Ouvert en 1985, le consulat américain de Chengdu employait environ 200 personnels, dont 150 recrutés localement. Les États-Unis conservent encore quatre consulats en Chine continentale.
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