Chaque année, autour du 4 juin, c’est le même scénario en Chine : toute tentative de commémoration du massacre de la place Tiananmen est tuée dans l’œuf. Les familles des victimes sont séquestrées chez elle, ou emmenées ailleurs. Et les militants qui se rassemblent en souvenir de la répression du mouvement étudiant pro-démocratique sont réduits au silence.
C’est ce qui s’est passé ce dimanche 3 juin dans la matinée à Fuzhou, dans le sud-est du pays. Une vingtaine de personnes ont été dispersées sous les coups. Au moins huit ont été interpellées. Quant à Pékin, une trentaine d’habitants de la province du Zhejiang, à l’est, ont été interceptés à la gare, puis forcés à faire demi-tour. Malgré cela, un site – molihua.org – qui signifie jasmin, en référence aux révolutions arabes – appelle les Chinois à se promener, vêtus de noir, ce jour et demain.
Vingt-trois ans après l’envoi des chars de l’armée en plein cœur de Pékin, le gouvernement refuse toujours d’indemniser les familles des centaines de victimes. Le père de l’un des étudiants morts s’est d’ailleurs suicidé il y a quelques jours. Ya Weimin portait sur lui une note dénonçant le mépris dont lui et son fils avaient fait l’objet.
RFI
C’est ce qui s’est passé ce dimanche 3 juin dans la matinée à Fuzhou, dans le sud-est du pays. Une vingtaine de personnes ont été dispersées sous les coups. Au moins huit ont été interpellées. Quant à Pékin, une trentaine d’habitants de la province du Zhejiang, à l’est, ont été interceptés à la gare, puis forcés à faire demi-tour. Malgré cela, un site – molihua.org – qui signifie jasmin, en référence aux révolutions arabes – appelle les Chinois à se promener, vêtus de noir, ce jour et demain.
Vingt-trois ans après l’envoi des chars de l’armée en plein cœur de Pékin, le gouvernement refuse toujours d’indemniser les familles des centaines de victimes. Le père de l’un des étudiants morts s’est d’ailleurs suicidé il y a quelques jours. Ya Weimin portait sur lui une note dénonçant le mépris dont lui et son fils avaient fait l’objet.
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