«L’objectif est ambitieux, mais il est réalisable et je m’engage à y mettre toutes les ressources nécessaires.» Dixit Macky Sall lors de la présentation en apothéose de sa nouvelle trouvaille qui est presque passée inaperçue sous le nez des perroquets sénégalais. Une bonne nouvelle qui ne fait que galvaniser quelques partisans, aveuglés par le travail on ne peut plus titanesque qu’est en train d’abattre leur mentor qu’ils comparent à un messie des temps modernes.
Dans un pays où 80% de la population n’ont pas accès aux soins de santé les plus basiques, voire les plus primaires, une si bonne nouvelle ne peut être qu’une réjouissance parmi les bonnes nouvelles qu’on compte sur le bout des doigts de la main depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir. Cérémonie en grande pompe calquée sur la solennité, le clinquant et le pimpant admiratifs, Macky Sall, en véritable maître de cérémonie, louait ce bijou qu’il tient tant comme la prunelle de ses yeux. Projet trop ambitieux si on sait la vétusté dans laquelle sont plongés les hôpitaux sénégalais.
Projet pharaonique et délirant, semblent dire quelques observateurs du landerneau politique sénégalais. Cette trouvaille était inscrite dans le programme du Yonou Yokouté qui n’est pour le moment que de la poudre magique faite pour tromper le peuple avec sa pléthore de décisions que beaucoup qualifient de chimères, voire d’opium pour endormir les citoyens. On peut tromper le peuple un moment mais pas tout le temps.
Ce programme, se justifie Macky, président d’un pays en hibernation, permet à tous les sénégalais et même aux plus démunis de se faire soigner dans les hôpitaux oubliant que le sénégalais est démuni par essence. Mais claquons les doigts et applaudissons de toute gaieté et de tout cœur. Macky a de l’audace et il est normal quand on vient de l’école d’Abdoulaye Wade. Une bonne initiation il a subi et a tout calqué de lui. Il est la seconde copie pâle du pape du Sopi. Pour le moment, il ne s’agit que paroles et gesticulations du maître des céans mais la réalité est autre.
Financer un programme comme la Cmu nécessite des moyens considérables et doit s’inscrire dans un projet de loi. Pour le moment, le programme, d’après les dires du président Sall, qui a débuté depuis le 1er octobre 2013, s’articule autour de soins prescrits pour les enfants de moins de 5 ans. Des cobayes en quelque sorte avant le lancement dudit programme que le citoyen lambda attend même s’il n’y croit pas mais reste sur sa faim de voir ce programme étendre ses tentacules sur toute l’étendue du territoire.
Il faut le dire et sur tous les toits du monde que Macky Sall est très ambitieux et déborde d’énergie pour son pays et pourvu qu’il ne fasse pas comme les autres. Beaucoup de sénégalais ont failli s’époumoner quand ils ont entendu ce programme mais est-il permis de rêver? Mon instinct me dit oui et m’oblige à penser positivement. Au Sénégal et dans le reste de l’Afrique, le rêve fait vivre. Quand on cesse de rêver, on ne vit plus. Et rêvasser l’est encore plus parce que cela nous permet de nous évader de cette estivation ambiante et vaseuse. Pour concrétiser ce projet, il suffit de voter très vite une loi avant qu’il ne tombe dans les fameux tiroirs du palais de Roume où dorment des centaines de projets pondus par des technocrates et des politiques de tous les régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance. Bluff ou vérité, l’avenir nous édifiera.
Effet d’annonce, coquille vide ? Question qui turlupine l’esprit des sénégalais. Comment financer un tel projet alors que nos infrastructures hospitalières sombrent dans la vétusté et le manque criard de moyens ? Et oui Mimi Touré, Madame le Premier ministre est là pour imprimer la cadence comme si son prédécesseur était dans une forme de somnolence mortifère. Rire à gorge déployée. L’ancien Premier ministre a fait son temps mais il était aussi actif que Mimi Touré mais moins politique que cette dernière. C’est ce qui lui a coûté son poste, semblent dire les observateurs aguerris de la scène politique.
En effet, ceux qui combattent le président Sall le prendront au mot s’il n’arrive pas réaliser ce vaste programme de santé. Il a une envie féroce d’aller de l’avant, cela se voit et se sent. Il piétine et on le comprend. Gérer un pays est une tâche ardue. Et la santé a un coût, épilogue l’éminent professeur Eva Marie Coll Seck et actuel ministre de la santé et de l’action sociale. Cela nécessite des moyens colossaux venant des bailleurs de fonds et des poches des sénégalais. Dire aux Sénégalais de cotiser pour leur santé nécessite un vaste programme de sensibilisation. Des pays africains tels que le Rwanda, le Burundi, le Ghana ont réussi à avoir leur Cmu, le Sénégal, sauf cacophonie, peut avoir sa Cmu.
A l’heure où je couche ma plume sur le papier, Macky Sall est plutôt préoccupé par une autre équation difficile à résoudre qui est la Cne(Couverture nationale eau) pour tous les sénégalais. Actualité oblige, l’eau est la priorité du président Sall ; la Cmu une autre paire de manches que j’espère, pourra se concrétiser dans un futur proche parce que ses effets ne sont pas encore comptables pour le moment et il est tôt d’en tirer les conséquences. Un bémol, le président Macky Sall est ambitieux et espérons qu’il aura les moyens de ses ambitions.
Par Ibra POUYE
Dans un pays où 80% de la population n’ont pas accès aux soins de santé les plus basiques, voire les plus primaires, une si bonne nouvelle ne peut être qu’une réjouissance parmi les bonnes nouvelles qu’on compte sur le bout des doigts de la main depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir. Cérémonie en grande pompe calquée sur la solennité, le clinquant et le pimpant admiratifs, Macky Sall, en véritable maître de cérémonie, louait ce bijou qu’il tient tant comme la prunelle de ses yeux. Projet trop ambitieux si on sait la vétusté dans laquelle sont plongés les hôpitaux sénégalais.
Projet pharaonique et délirant, semblent dire quelques observateurs du landerneau politique sénégalais. Cette trouvaille était inscrite dans le programme du Yonou Yokouté qui n’est pour le moment que de la poudre magique faite pour tromper le peuple avec sa pléthore de décisions que beaucoup qualifient de chimères, voire d’opium pour endormir les citoyens. On peut tromper le peuple un moment mais pas tout le temps.
Ce programme, se justifie Macky, président d’un pays en hibernation, permet à tous les sénégalais et même aux plus démunis de se faire soigner dans les hôpitaux oubliant que le sénégalais est démuni par essence. Mais claquons les doigts et applaudissons de toute gaieté et de tout cœur. Macky a de l’audace et il est normal quand on vient de l’école d’Abdoulaye Wade. Une bonne initiation il a subi et a tout calqué de lui. Il est la seconde copie pâle du pape du Sopi. Pour le moment, il ne s’agit que paroles et gesticulations du maître des céans mais la réalité est autre.
Financer un programme comme la Cmu nécessite des moyens considérables et doit s’inscrire dans un projet de loi. Pour le moment, le programme, d’après les dires du président Sall, qui a débuté depuis le 1er octobre 2013, s’articule autour de soins prescrits pour les enfants de moins de 5 ans. Des cobayes en quelque sorte avant le lancement dudit programme que le citoyen lambda attend même s’il n’y croit pas mais reste sur sa faim de voir ce programme étendre ses tentacules sur toute l’étendue du territoire.
Il faut le dire et sur tous les toits du monde que Macky Sall est très ambitieux et déborde d’énergie pour son pays et pourvu qu’il ne fasse pas comme les autres. Beaucoup de sénégalais ont failli s’époumoner quand ils ont entendu ce programme mais est-il permis de rêver? Mon instinct me dit oui et m’oblige à penser positivement. Au Sénégal et dans le reste de l’Afrique, le rêve fait vivre. Quand on cesse de rêver, on ne vit plus. Et rêvasser l’est encore plus parce que cela nous permet de nous évader de cette estivation ambiante et vaseuse. Pour concrétiser ce projet, il suffit de voter très vite une loi avant qu’il ne tombe dans les fameux tiroirs du palais de Roume où dorment des centaines de projets pondus par des technocrates et des politiques de tous les régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance. Bluff ou vérité, l’avenir nous édifiera.
Effet d’annonce, coquille vide ? Question qui turlupine l’esprit des sénégalais. Comment financer un tel projet alors que nos infrastructures hospitalières sombrent dans la vétusté et le manque criard de moyens ? Et oui Mimi Touré, Madame le Premier ministre est là pour imprimer la cadence comme si son prédécesseur était dans une forme de somnolence mortifère. Rire à gorge déployée. L’ancien Premier ministre a fait son temps mais il était aussi actif que Mimi Touré mais moins politique que cette dernière. C’est ce qui lui a coûté son poste, semblent dire les observateurs aguerris de la scène politique.
En effet, ceux qui combattent le président Sall le prendront au mot s’il n’arrive pas réaliser ce vaste programme de santé. Il a une envie féroce d’aller de l’avant, cela se voit et se sent. Il piétine et on le comprend. Gérer un pays est une tâche ardue. Et la santé a un coût, épilogue l’éminent professeur Eva Marie Coll Seck et actuel ministre de la santé et de l’action sociale. Cela nécessite des moyens colossaux venant des bailleurs de fonds et des poches des sénégalais. Dire aux Sénégalais de cotiser pour leur santé nécessite un vaste programme de sensibilisation. Des pays africains tels que le Rwanda, le Burundi, le Ghana ont réussi à avoir leur Cmu, le Sénégal, sauf cacophonie, peut avoir sa Cmu.
A l’heure où je couche ma plume sur le papier, Macky Sall est plutôt préoccupé par une autre équation difficile à résoudre qui est la Cne(Couverture nationale eau) pour tous les sénégalais. Actualité oblige, l’eau est la priorité du président Sall ; la Cmu une autre paire de manches que j’espère, pourra se concrétiser dans un futur proche parce que ses effets ne sont pas encore comptables pour le moment et il est tôt d’en tirer les conséquences. Un bémol, le président Macky Sall est ambitieux et espérons qu’il aura les moyens de ses ambitions.
Par Ibra POUYE