L’objectif de cette rencontre est de consulter l’avant-projet de loi dans le but de définir les dispositions législatives applicables aux régimes de la CMU.
Et dans le cadre de ces discussions, il est rapidement ressorti la nécessité de définir une législation forte et à même d’encadrer le système d’administration et de gestion du programme. Cela passe, selon Cheikh Mbengue, DG de l’agence de la couverture maladie universelle, par une étude sérieuse de cet avant-projet de loi qui « consacre une avancée importante dans le cadre de la mise en œuvre des politiques sociales du Sénégal.
Aujourd’hui, le droit à la couverture maladie universelle tel qu’il va être consacré dans le texte que nous sommes en train d’étudier va permettre une déclinaison et une opérationalisation du droit à la santé. Et le principe fondamental de ce texte de loi commence par la possibilité d’accéder à des soins de santé sans difficultés financières. »
Ainsi, pour facilement atteindre l’objectif de 75% de couverture fin 2017, il faut un encadrement juridique, estime M. Aboubakry Sarr, président de la fédération nationale des mutuelles de santé : « Depuis des années nous évoluons sur ce terrain qui n’est malheureusement pas organisé juridiquement. Si la loi prend en compte notre champ professionnel, nous montrerons que nous avons aussi les ressources humaines nécessaires pour mener à bien ce programme. Vous savez bien que la stratégie de l’Etat pour atteindre cet objectif tourne autour de la mutualisation. Car les mutuelles participent à la formalisation de l’informel en orientant et organisant des stratégies de protection sociale ».
En effet, cette loi sensée pérenniser ce programme permettra, au-delà des dispositions législatives nécessaires, de punir selon M. Mbengue, les fraudes, pénaliser les infractions à la CMU, mais aussi encadrer le programme de maladie universelle, afin que cette loi soit consacrée dans le marbre législatif.
A la fin des travaux, ce texte, révisé si nécessaire, sera soumis à l’assemblée nationale pour vote.
Si ce texte venait à être validé par les membres de l’assemblée nationale, le Sénégal rejoindrait le Maroc, le Ghana et le Rwanda qui ont déjà institutionnalisés l’assurance maladie.
MMS – Leral
Et dans le cadre de ces discussions, il est rapidement ressorti la nécessité de définir une législation forte et à même d’encadrer le système d’administration et de gestion du programme. Cela passe, selon Cheikh Mbengue, DG de l’agence de la couverture maladie universelle, par une étude sérieuse de cet avant-projet de loi qui « consacre une avancée importante dans le cadre de la mise en œuvre des politiques sociales du Sénégal.
Aujourd’hui, le droit à la couverture maladie universelle tel qu’il va être consacré dans le texte que nous sommes en train d’étudier va permettre une déclinaison et une opérationalisation du droit à la santé. Et le principe fondamental de ce texte de loi commence par la possibilité d’accéder à des soins de santé sans difficultés financières. »
Ainsi, pour facilement atteindre l’objectif de 75% de couverture fin 2017, il faut un encadrement juridique, estime M. Aboubakry Sarr, président de la fédération nationale des mutuelles de santé : « Depuis des années nous évoluons sur ce terrain qui n’est malheureusement pas organisé juridiquement. Si la loi prend en compte notre champ professionnel, nous montrerons que nous avons aussi les ressources humaines nécessaires pour mener à bien ce programme. Vous savez bien que la stratégie de l’Etat pour atteindre cet objectif tourne autour de la mutualisation. Car les mutuelles participent à la formalisation de l’informel en orientant et organisant des stratégies de protection sociale ».
En effet, cette loi sensée pérenniser ce programme permettra, au-delà des dispositions législatives nécessaires, de punir selon M. Mbengue, les fraudes, pénaliser les infractions à la CMU, mais aussi encadrer le programme de maladie universelle, afin que cette loi soit consacrée dans le marbre législatif.
A la fin des travaux, ce texte, révisé si nécessaire, sera soumis à l’assemblée nationale pour vote.
Si ce texte venait à être validé par les membres de l’assemblée nationale, le Sénégal rejoindrait le Maroc, le Ghana et le Rwanda qui ont déjà institutionnalisés l’assurance maladie.
MMS – Leral