En 2005, nous lui avions proposé des solutions scientifiques pour résoudre, définitivement le problème des délestages électriques au Sénégal. Cette proposition avait été faite à travers un Programme de développement durable appelé : REMEDE - (Valorisation des Ressources Minières, Environnement et Développement) - que nous avions conçu aux Etats-Unis avec l’aide d’experts sénégalais et américains. Dans ce Programme, nous avions proposé au Chef de l’Etat trois projets ; pour une énergie suffisante et durable. Ces projets pouvaient amener une solution définitive. Ces projets, à long terme, régleraient les problèmes de l’électricité qui affectent, douloureusement, tous les secteurs de notre pays. C'est-à-dire la croissance économique et la qualité de vie des citoyens.
Réseau Ouest africain d’interconnexion électrique et routière : la défaillance du Sénégal
Au contraire du Sénégal, aujourd’hui, tous les autres pays l’Afrique de l’Ouest sont engagés ; dans un programme, ambitieux, d’intégration économique. Ces pays ont décidé la réalisation de réseaux d’interconnexion électrique et routière. Du Nigeria au Burkina Faso, en passant par la Cote d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Benin et le Ghana, de nombreux programmes de développement interétatiques ont démarré. Par exemple, le projet d'interconnexion électrique, entre le Ghana et le Burkina, dont la réalisation de la première étape a vu le jour. Ensuite ceux entre la Côte d'Ivoire et le Mali, le Niger et le Nigeria, le Nigeria et le Togo, et enfin, le réseau d'interconnexion liant la Communauté Electrique Bénin (CEB) à la Power Holding Company du Nigeria (PHCN). long de 70 km de 330 KV entre Saketé (Benin) et Ikéja (Nigeria). Ce réseau permet de fournir de l’électricité, à partir Nigeria. Une quantité suffisante d’électricité au Bénin et au Togo, à moindre coût.
Voilà, autant de nouvelles données qui apportent, un nouveau dynamisme, au secteur énergétique ouest Africain. Grace à ce programme, le Burkina va ramener, d’ici 2015, son taux d'électrification nationale de 19% à un taux de couverture de 60%. Avec le concours des interconnexions, à partir du Ghana et du Nigeria, déjà installées. L’interconnexion, électrique, entre la Côte d’Ivoire et le Mali a entamé sa phase active de réalisation, conduite par une société indienne.
Toutefois, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) accompagne l’ambition de ces pays, réaliser l’intégration par l’interconnexion. C’est ainsi, que le Pool énergétique de l’Afrique de l’ouest (WAPP) a proposé, en 2009, à Abuja, un projet de production et de transmission d’électricité, en Afrique de l’ouest, au coût de 16 milliards de dollars. Cette proposition a été faite au comité des bailleurs de fonds,comprenant la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), qui se sont dits déjà intéressés par le projet.
Parallèlement, les experts en infrastructure routière de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Burkina, du Nigeria, du Bénin et du Togo ont mis en place, un Comité technique, de l'autoroute régionale : (CTAR), basé à Abidjan. Ce comité est chargé de travailler à la réalisation de plus de 9 000 kilomètres de bitume, reliant leurs différentes capitales. Cette autoroute « inter-state » traversera sept pays, entre Abidjan et Lagos, permettra l'accès des pays de l'hinterland que sont : le Burkina Faso, le Mali le Niger aux ports d'Abidjan (Côte d'Ivoire), Téma (Ghana), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et Lagos (Nigeria), en plus de renforcer, l'intégration économique de ces pays de la sous-région. La proposition du tracé de l’autoroute a envisagé 9 axes pour une longueur totale de 9 207 km.
Tous ces travaux, d’interconnexion électrique et d’'extension, qui ont permis de réaliser, des milliers de kilomètres de lignes électriques et d’autoroutes, sont financés par des prêts consentis par la Banque mondiale BM, l'Agence Française de Développement (AFD), la Banque Européenne de Développement (BERD), le Fonds nordique de Développement, les Crédits mixtes danois, norvégiens, et canadiens. Les restants sont assurés par les Etats concernés.
Voilà des programmes auxquels le Sénégal doit se joindre : urgemment, pour redevenir un pôle d’intérêt économique sous-régional, pour revitaliser son économie. Pour reprendre sa place : le premier rang, de pays industrialisé en Afrique de l’Ouest. Cette position qu’il occupait avant et juste après les indépendances.
La tourbe au Sénégal : des gisements de 50 années d’électricité à moindre coût
La deuxième solution, que nous avions proposée au Chef de l’Etat en 2005 était l’exploitation des réserves de tourbe. Réserves localisées dans les Niayes (de Cayar à Rao) et estimées à plus de 82 millions de tonnes. Cette tourbe a été découverte depuis 1965. La qualité et la quantité de ce gisement de tourbe pure et riche en valeur calorifique, ont confirmé son choix, par la production d'électricité dans de petites unités, dans la gamme de 100 à 1000 Mégawatts. En 2005, j’ai, moi-même remis au Chef de l’Etat, et à son Premier ministre de l’époque : Monsieur Macky Sall, un rapport détaillé de 214 pages portant sur la faisabilité d’une usine de tourbe. Avec la création de deux centrales électriques à charbon tourbe de 80 MW chacune : une à Lompoul et une autre à Taïba Ndiaye. Cette étude a résolu le tollé environnemental et foncier. Le tollé alléguant, à tort, la dégradation des terres agricoles et un coût très élevé de réaménagement des terres après exploitation, dans la région des Niayes. Évidemment, de telles assertions n’avaient aucun fondement rationnel ou scientifique. Elles ont, cependant, été les raisons principales, à l’origine de la fermeture, par le gouvernement du Président Abdou Diouf, de la CTS (Compagnie des Tourbières du Sénégal) et de Tractabell. Dans le rapport que nous avions remis au Président, nous lui avons proposé une technologie innovatrice. Cette technologie pouvait apporter une solution aux contraintes sus-évoquées. Il est possible de mettre en place, un système moderne d’amélioration et de réaménagement des surfaces exploitées, dans les Niayes, en utilisant du phosphogypse prétraité par voie bioremédiale. En outre, il est possible d’utiliser de petits générateurs, qui seraient alimentés au charbon de tourbe, pour l'irrigation - contrôle de l’eau et gestion du niveau hydrostatique dans les tourbières des Niayes - en vue d’augmenter la production agricole des paysans. Cette solution, qui stimulerait le développement intégré dans la région des Niayes, serait économiquement la bienvenue, en ce sens qu’elle serait génératrice de revenus chez les populations désœuvrées et tant de fois abreuvées d’innombrables programmes d’agriculture et d’élevage,mal,orientés depuis les régimes des Présidents Senghor et Diouf.
Aujourd’hui, dans le monde, beaucoup de gouvernements ont approuvé une politique de valorisation de leurs tourbières. Une politique selon laquelle leur production de tourbe d'énergie devrait être accrue. Plus de 6000 MW de la génération d'énergie électrique de la Russie ont été produits grâce à la tourbe. En outre, environ 4,5 millions de tonnes de tourbe sont produites, annuellement, pour le chauffage domestique à travers ce vaste pays froid. La Finlande et la Suède ont installé plusieurs centrales électriques de brûlage de la tourbe qui produisent de l'électricité et fournissent la vapeur et l'eau chaude pour le chauffage urbain. Beaucoup de centrales électriques fonctionnant à la tourbe et situées à plus de 60 kilomètres des usines industrielles, utilisant le pétrole importé, ont été considérées comme des solutions de rechange, rentables, pour la production d’électricité. L'Irlande obtient environ le tiers de son énergie électrique à partir de sept stations utilisant la tourbe. Les stations consomment environ 56 % de la production annuelle de tourbe du pays, dont la valeur est estimée à cinq millions de tonnes. Le Canada et les États-Unis ont mis en place, un programme interétatique de recherche et d’étude de la tourbe,qui redéfinit la relance de l’exploitation des ressources énergétiques des deux pays.
En résumé, l’exploitation des gisements de tourbe du Sénégal pourrait résoudre, d’innombrables problèmes énergétiques et environnementaux, grâce aux procédés ci-cités. A elles seules, les réserves de tourbe des Niayes peuvent garantir une production d’électricité estimée à 50 années, sans compter les gisements de tourbes au Sine Saloum, des mangroves fossiles du fleuve Casamance, de la vallée du Fleuve Sénégal, confirmées par de récentes prospections géologiques.
La réalisation de ce programme, à coût réduit, donnerait au Sénégal une solution définitive aux délestages électriques, créerait des milliers d’emplois directs et indirects et, rapporterait des centaines de milliards d’économie à notre gouvernement qui agonise. Par la faute des lourdes factures pétrolières.
L’énergie solaire : un autre « way-out » pour le Senegal
La troisième solution que nous avions proposée au Président de la République, dans le cadre d’une solution définitive aux délestages d’électricité, serait l’énergie solaire. Le Sénégal reçoit plus de 3.000 heures d’ensoleillement par année. Ce privilège devrait le placer, parmi les pays qui ne dépendent plus des combustibles fossiles pour produire de l’électricité. Un programme sérieux d’exploitation de l’énergie solaire au Sénégal assurera une alimentation d’électricité suffisante pour tout le pays. Un tel projet serait en parfaite synergie avec le programme sous régional d'exploitation des ressources d'énergie renouvelable initié par la CEDEAO ; et essentiellement basé sur l'énergie solaire, la biomasse, les mini et microprojets hydroélectriques et la conservation de l'énergie.
La relance de l’économie sénégalaise est largement tributaire de nos ressources naturelles et devrait, nécessairement,passer par la préservation et l’exploitation rationnelle de ces dernières. Les gouvernements successifs du Président Abdoulaye Wade devraient, par conséquent, assurer le bien-être des populations et des générations futures. Ceci à travers des programmes de développement durable à long terme. Ce qu’ils avaient promis au début de leur mandat par les dispositions des accords de crédits fournis par les prêteurs internationaux tels : la Banque Mondiale, le FMI, les Clubs de Paris et de Londres et les Pays amis et partenaires du Sénégal.
La République du Sénégal se meurt
Le régime politique institué par le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, est fondé sur l’irresponsabilité, l’appropriation des institutions et la dilapidation des ressources de l’Etat au bénéfice d’intérêts privés. Son attitude, encourageante de la corruption, gangrène la gestion du pays. En ce moment même, plus des deux tiers de la population du Sénégal vivent au dessous du seuil de pauvreté, avec moins d’un dollar par habitant. Ce qui a fini par exacerber la situation désastreuse que nous vivons aujourd’hui. Ce phénomène, d’un genre nouveau, a engendré de violentes manifestations dans les banlieues, dans les villes, dans les régions. La situation dans le pays reste explosive et risque de déraper à tout moment, si rien n’est fait. Cette situation peut se traduire par une guerre civile dans ce pays, à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays africains, rendus instable par des coups d’Etats suivis de génocides.
Nous prenons à témoin tous les citoyens de notre Grande Nation, les leaders religieux et hommes de Dieu, l’élite intellectuelle, la communauté internationale, la communauté Africaine et tous les pays amis du peuple sénégalais, des dérives du Président de la République du Sénégal Me Abdoulaye Wade. Nous attirons leur attention sur les conséquences graves qui pourraient en découler.
Le Président Abdoulaye Wade est garant de cette situation humiliante et intolérable que vivent les sénégalais. Nous l’appelons à démissionner immédiatement à cause de son incapacité à gouverner notre pays.
Professeur Arona N’Doffene Diouf, PhD
Directeur des Programmes à l’Université d’Etat de la Caroline du Nord
Président de l’ACAD Internationale
www.acadsenegal.com
Réseau Ouest africain d’interconnexion électrique et routière : la défaillance du Sénégal
Au contraire du Sénégal, aujourd’hui, tous les autres pays l’Afrique de l’Ouest sont engagés ; dans un programme, ambitieux, d’intégration économique. Ces pays ont décidé la réalisation de réseaux d’interconnexion électrique et routière. Du Nigeria au Burkina Faso, en passant par la Cote d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Benin et le Ghana, de nombreux programmes de développement interétatiques ont démarré. Par exemple, le projet d'interconnexion électrique, entre le Ghana et le Burkina, dont la réalisation de la première étape a vu le jour. Ensuite ceux entre la Côte d'Ivoire et le Mali, le Niger et le Nigeria, le Nigeria et le Togo, et enfin, le réseau d'interconnexion liant la Communauté Electrique Bénin (CEB) à la Power Holding Company du Nigeria (PHCN). long de 70 km de 330 KV entre Saketé (Benin) et Ikéja (Nigeria). Ce réseau permet de fournir de l’électricité, à partir Nigeria. Une quantité suffisante d’électricité au Bénin et au Togo, à moindre coût.
Voilà, autant de nouvelles données qui apportent, un nouveau dynamisme, au secteur énergétique ouest Africain. Grace à ce programme, le Burkina va ramener, d’ici 2015, son taux d'électrification nationale de 19% à un taux de couverture de 60%. Avec le concours des interconnexions, à partir du Ghana et du Nigeria, déjà installées. L’interconnexion, électrique, entre la Côte d’Ivoire et le Mali a entamé sa phase active de réalisation, conduite par une société indienne.
Toutefois, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) accompagne l’ambition de ces pays, réaliser l’intégration par l’interconnexion. C’est ainsi, que le Pool énergétique de l’Afrique de l’ouest (WAPP) a proposé, en 2009, à Abuja, un projet de production et de transmission d’électricité, en Afrique de l’ouest, au coût de 16 milliards de dollars. Cette proposition a été faite au comité des bailleurs de fonds,comprenant la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), qui se sont dits déjà intéressés par le projet.
Parallèlement, les experts en infrastructure routière de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Burkina, du Nigeria, du Bénin et du Togo ont mis en place, un Comité technique, de l'autoroute régionale : (CTAR), basé à Abidjan. Ce comité est chargé de travailler à la réalisation de plus de 9 000 kilomètres de bitume, reliant leurs différentes capitales. Cette autoroute « inter-state » traversera sept pays, entre Abidjan et Lagos, permettra l'accès des pays de l'hinterland que sont : le Burkina Faso, le Mali le Niger aux ports d'Abidjan (Côte d'Ivoire), Téma (Ghana), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et Lagos (Nigeria), en plus de renforcer, l'intégration économique de ces pays de la sous-région. La proposition du tracé de l’autoroute a envisagé 9 axes pour une longueur totale de 9 207 km.
Tous ces travaux, d’interconnexion électrique et d’'extension, qui ont permis de réaliser, des milliers de kilomètres de lignes électriques et d’autoroutes, sont financés par des prêts consentis par la Banque mondiale BM, l'Agence Française de Développement (AFD), la Banque Européenne de Développement (BERD), le Fonds nordique de Développement, les Crédits mixtes danois, norvégiens, et canadiens. Les restants sont assurés par les Etats concernés.
Voilà des programmes auxquels le Sénégal doit se joindre : urgemment, pour redevenir un pôle d’intérêt économique sous-régional, pour revitaliser son économie. Pour reprendre sa place : le premier rang, de pays industrialisé en Afrique de l’Ouest. Cette position qu’il occupait avant et juste après les indépendances.
La tourbe au Sénégal : des gisements de 50 années d’électricité à moindre coût
La deuxième solution, que nous avions proposée au Chef de l’Etat en 2005 était l’exploitation des réserves de tourbe. Réserves localisées dans les Niayes (de Cayar à Rao) et estimées à plus de 82 millions de tonnes. Cette tourbe a été découverte depuis 1965. La qualité et la quantité de ce gisement de tourbe pure et riche en valeur calorifique, ont confirmé son choix, par la production d'électricité dans de petites unités, dans la gamme de 100 à 1000 Mégawatts. En 2005, j’ai, moi-même remis au Chef de l’Etat, et à son Premier ministre de l’époque : Monsieur Macky Sall, un rapport détaillé de 214 pages portant sur la faisabilité d’une usine de tourbe. Avec la création de deux centrales électriques à charbon tourbe de 80 MW chacune : une à Lompoul et une autre à Taïba Ndiaye. Cette étude a résolu le tollé environnemental et foncier. Le tollé alléguant, à tort, la dégradation des terres agricoles et un coût très élevé de réaménagement des terres après exploitation, dans la région des Niayes. Évidemment, de telles assertions n’avaient aucun fondement rationnel ou scientifique. Elles ont, cependant, été les raisons principales, à l’origine de la fermeture, par le gouvernement du Président Abdou Diouf, de la CTS (Compagnie des Tourbières du Sénégal) et de Tractabell. Dans le rapport que nous avions remis au Président, nous lui avons proposé une technologie innovatrice. Cette technologie pouvait apporter une solution aux contraintes sus-évoquées. Il est possible de mettre en place, un système moderne d’amélioration et de réaménagement des surfaces exploitées, dans les Niayes, en utilisant du phosphogypse prétraité par voie bioremédiale. En outre, il est possible d’utiliser de petits générateurs, qui seraient alimentés au charbon de tourbe, pour l'irrigation - contrôle de l’eau et gestion du niveau hydrostatique dans les tourbières des Niayes - en vue d’augmenter la production agricole des paysans. Cette solution, qui stimulerait le développement intégré dans la région des Niayes, serait économiquement la bienvenue, en ce sens qu’elle serait génératrice de revenus chez les populations désœuvrées et tant de fois abreuvées d’innombrables programmes d’agriculture et d’élevage,mal,orientés depuis les régimes des Présidents Senghor et Diouf.
Aujourd’hui, dans le monde, beaucoup de gouvernements ont approuvé une politique de valorisation de leurs tourbières. Une politique selon laquelle leur production de tourbe d'énergie devrait être accrue. Plus de 6000 MW de la génération d'énergie électrique de la Russie ont été produits grâce à la tourbe. En outre, environ 4,5 millions de tonnes de tourbe sont produites, annuellement, pour le chauffage domestique à travers ce vaste pays froid. La Finlande et la Suède ont installé plusieurs centrales électriques de brûlage de la tourbe qui produisent de l'électricité et fournissent la vapeur et l'eau chaude pour le chauffage urbain. Beaucoup de centrales électriques fonctionnant à la tourbe et situées à plus de 60 kilomètres des usines industrielles, utilisant le pétrole importé, ont été considérées comme des solutions de rechange, rentables, pour la production d’électricité. L'Irlande obtient environ le tiers de son énergie électrique à partir de sept stations utilisant la tourbe. Les stations consomment environ 56 % de la production annuelle de tourbe du pays, dont la valeur est estimée à cinq millions de tonnes. Le Canada et les États-Unis ont mis en place, un programme interétatique de recherche et d’étude de la tourbe,qui redéfinit la relance de l’exploitation des ressources énergétiques des deux pays.
En résumé, l’exploitation des gisements de tourbe du Sénégal pourrait résoudre, d’innombrables problèmes énergétiques et environnementaux, grâce aux procédés ci-cités. A elles seules, les réserves de tourbe des Niayes peuvent garantir une production d’électricité estimée à 50 années, sans compter les gisements de tourbes au Sine Saloum, des mangroves fossiles du fleuve Casamance, de la vallée du Fleuve Sénégal, confirmées par de récentes prospections géologiques.
La réalisation de ce programme, à coût réduit, donnerait au Sénégal une solution définitive aux délestages électriques, créerait des milliers d’emplois directs et indirects et, rapporterait des centaines de milliards d’économie à notre gouvernement qui agonise. Par la faute des lourdes factures pétrolières.
L’énergie solaire : un autre « way-out » pour le Senegal
La troisième solution que nous avions proposée au Président de la République, dans le cadre d’une solution définitive aux délestages d’électricité, serait l’énergie solaire. Le Sénégal reçoit plus de 3.000 heures d’ensoleillement par année. Ce privilège devrait le placer, parmi les pays qui ne dépendent plus des combustibles fossiles pour produire de l’électricité. Un programme sérieux d’exploitation de l’énergie solaire au Sénégal assurera une alimentation d’électricité suffisante pour tout le pays. Un tel projet serait en parfaite synergie avec le programme sous régional d'exploitation des ressources d'énergie renouvelable initié par la CEDEAO ; et essentiellement basé sur l'énergie solaire, la biomasse, les mini et microprojets hydroélectriques et la conservation de l'énergie.
La relance de l’économie sénégalaise est largement tributaire de nos ressources naturelles et devrait, nécessairement,passer par la préservation et l’exploitation rationnelle de ces dernières. Les gouvernements successifs du Président Abdoulaye Wade devraient, par conséquent, assurer le bien-être des populations et des générations futures. Ceci à travers des programmes de développement durable à long terme. Ce qu’ils avaient promis au début de leur mandat par les dispositions des accords de crédits fournis par les prêteurs internationaux tels : la Banque Mondiale, le FMI, les Clubs de Paris et de Londres et les Pays amis et partenaires du Sénégal.
La République du Sénégal se meurt
Le régime politique institué par le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, est fondé sur l’irresponsabilité, l’appropriation des institutions et la dilapidation des ressources de l’Etat au bénéfice d’intérêts privés. Son attitude, encourageante de la corruption, gangrène la gestion du pays. En ce moment même, plus des deux tiers de la population du Sénégal vivent au dessous du seuil de pauvreté, avec moins d’un dollar par habitant. Ce qui a fini par exacerber la situation désastreuse que nous vivons aujourd’hui. Ce phénomène, d’un genre nouveau, a engendré de violentes manifestations dans les banlieues, dans les villes, dans les régions. La situation dans le pays reste explosive et risque de déraper à tout moment, si rien n’est fait. Cette situation peut se traduire par une guerre civile dans ce pays, à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays africains, rendus instable par des coups d’Etats suivis de génocides.
Nous prenons à témoin tous les citoyens de notre Grande Nation, les leaders religieux et hommes de Dieu, l’élite intellectuelle, la communauté internationale, la communauté Africaine et tous les pays amis du peuple sénégalais, des dérives du Président de la République du Sénégal Me Abdoulaye Wade. Nous attirons leur attention sur les conséquences graves qui pourraient en découler.
Le Président Abdoulaye Wade est garant de cette situation humiliante et intolérable que vivent les sénégalais. Nous l’appelons à démissionner immédiatement à cause de son incapacité à gouverner notre pays.
Professeur Arona N’Doffene Diouf, PhD
Directeur des Programmes à l’Université d’Etat de la Caroline du Nord
Président de l’ACAD Internationale
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