‘’On ne peut faire mieux que la fraude qu’en fraudant’’, a répondu M. Froissard au cours d’une conférence de presse organisée en marge de la célébration de la fête de fin de campagne, ce week-end à Richard-Tol.
Le ’’drame’’ pour la CSS est de se retrouver dans une ville qui est à quelques mètres d’un pays (la Mauritanie) qui a fait le choix d’importer du sucre et de le réexporter, a affirmé le DG de l’entreprise interpellé sur le fait que la ville sucrière abritant une usine de sucre soit la plaque tournante de la fraude du sucre dans le pays.
Selon lui, la CSS verse à l’Etat annuellement 20 milliards de francs en taxe et ne trouve ses ressources qu’en vendant son produit à un prix en tenant compte des coûts de fabrication et d’autres paramètres économiques pour dégager une marge bénéficiaire.
‘’On ne peut empêcher aux gens de frauder’’, a déclaré le DG de la CSS se félicitant des efforts déployés par l’administration de la Douane pour juguler ce fléau qui porte atteinte à l’économie nationale car un pays qui ne produit pas sa propre consommation risque d’étre dépendant.
Il a aussi douté de la qualité du sucre de fraude qui à l’avenir peut causer des dégats sur la santé des populations comme il est arrivé ailleurs.
La fraude connaît une baisse sensible du fait de l’activité dissuasive de la douane mais aussi de a montée des cours mondiaux qui rendent ce produit cher sur le marché international. Ce qui lui fait dire que la CSS qui produit à 20.000 tonnes prés la production nationale n’a pas souffert d’une baisse de ses ventes et a un marché naturel favorisé par l’habitude des consommateurs sénégalais à prendre leur thé quotidiennement en utilisant ce produit.
Si les entreprises en payaient pas de taxes à l’Etat à la longue, il n’ y aurait plus d’état avec un déficit chronique de la balance commerciale, a-t-il souligné. Il a cité l’exemple de pays qui ont fait le choix de vivre des produits importés et dont les économies sont tombées en ruine malgré leur potentiel.
Il estime que l’importation du sucre n’est pas interdite dans le pays mais est soumise à des règles bien définies tenant compte de l’existence d’une entreprise qui emploie plus de 5000 Sénégalais sans compter son impact social dans le département de Dagana.
‘’L’Etat n’a pas intérêt dans l’importation du sucre’’, a poursuivi André Froissard dénonçant la volonté de certains commerçants de s’activer dans ce domaine en faisant fi des règles établies en driblant l’Etat.
Pour lui, l’annonce de l’arrivée sur le marché d’une deuxième entreprise produisant du sucre ne peut qu’être qu’un plus pour l’économie nationale car dans des pays comme le Brésil des centaines de compagnies se partagent le marché alors qu’au Sénégal la CSS est de fait détentrice d’un monopole.
Parlant de cette entreprise Danghote, M. Froissard qui avoue ne rien connaître de son projet, a révélé qu’au départ il voulait faire du ciment avant de basculer vers le sucre. ‘’Tant mieux pour le consommateur sénégalais. Nous ne pouvons que nous réjouir de l’arrivée d’un confrère’’, a-t-il indiqué.
AMD/ADC
Le ’’drame’’ pour la CSS est de se retrouver dans une ville qui est à quelques mètres d’un pays (la Mauritanie) qui a fait le choix d’importer du sucre et de le réexporter, a affirmé le DG de l’entreprise interpellé sur le fait que la ville sucrière abritant une usine de sucre soit la plaque tournante de la fraude du sucre dans le pays.
Selon lui, la CSS verse à l’Etat annuellement 20 milliards de francs en taxe et ne trouve ses ressources qu’en vendant son produit à un prix en tenant compte des coûts de fabrication et d’autres paramètres économiques pour dégager une marge bénéficiaire.
‘’On ne peut empêcher aux gens de frauder’’, a déclaré le DG de la CSS se félicitant des efforts déployés par l’administration de la Douane pour juguler ce fléau qui porte atteinte à l’économie nationale car un pays qui ne produit pas sa propre consommation risque d’étre dépendant.
Il a aussi douté de la qualité du sucre de fraude qui à l’avenir peut causer des dégats sur la santé des populations comme il est arrivé ailleurs.
La fraude connaît une baisse sensible du fait de l’activité dissuasive de la douane mais aussi de a montée des cours mondiaux qui rendent ce produit cher sur le marché international. Ce qui lui fait dire que la CSS qui produit à 20.000 tonnes prés la production nationale n’a pas souffert d’une baisse de ses ventes et a un marché naturel favorisé par l’habitude des consommateurs sénégalais à prendre leur thé quotidiennement en utilisant ce produit.
Si les entreprises en payaient pas de taxes à l’Etat à la longue, il n’ y aurait plus d’état avec un déficit chronique de la balance commerciale, a-t-il souligné. Il a cité l’exemple de pays qui ont fait le choix de vivre des produits importés et dont les économies sont tombées en ruine malgré leur potentiel.
Il estime que l’importation du sucre n’est pas interdite dans le pays mais est soumise à des règles bien définies tenant compte de l’existence d’une entreprise qui emploie plus de 5000 Sénégalais sans compter son impact social dans le département de Dagana.
‘’L’Etat n’a pas intérêt dans l’importation du sucre’’, a poursuivi André Froissard dénonçant la volonté de certains commerçants de s’activer dans ce domaine en faisant fi des règles établies en driblant l’Etat.
Pour lui, l’annonce de l’arrivée sur le marché d’une deuxième entreprise produisant du sucre ne peut qu’être qu’un plus pour l’économie nationale car dans des pays comme le Brésil des centaines de compagnies se partagent le marché alors qu’au Sénégal la CSS est de fait détentrice d’un monopole.
Parlant de cette entreprise Danghote, M. Froissard qui avoue ne rien connaître de son projet, a révélé qu’au départ il voulait faire du ciment avant de basculer vers le sucre. ‘’Tant mieux pour le consommateur sénégalais. Nous ne pouvons que nous réjouir de l’arrivée d’un confrère’’, a-t-il indiqué.
AMD/ADC