Le "djihadiste" qui a tué sept personnes en mars à Toulouse et Montauban est en effet qualifié de "fiable", terme utilisé pour qualifier une source, et non un islamiste "identifié comme dangereux" depuis 2010, précise l'hebdomadaire.
Manuel Valls a promis de faire en sorte que ces documents puissent être transmis aux juges concernés afin de faire "toute la lumière" sur ce dossier. La Commission consultative du secret de la défense nationale donne un avis sur la déclassification et il est d'usage que le gouvernement suive ses conclusions.
Selon Paris Match, un procès-verbal rédigé le lendemain de la tuerie de l'école juive de Toulouse confirme que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait établi la proximité de Mohamed Merah avec des djihadistes.
"Coopération interservices"
La note cite notamment le leader de la mouvance salafiste radicale toulousaine, interpellé en 2008 pour son implication dans les filières djihadistes à destination de l'Irak et un djihadiste français interpellé à la frontière entre la Syrie et l'Irak.
Elle est plus évasive sur les déplacements de Mohamed Merah en 2010 et 2011, citant la Syrie, la Turquie, le Liban et l'Egypte mais utilisant le conditionnel pour l'Afghanistan et ne mentionnant pas son arrestation par les Américains et son périple au Pakistan.
Or, la DCRI en sait beaucoup plus grâce à la "coopération interservices", probablement la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui, elle, peut recueillir des éléments à l'étranger, souligne l'hebdomadaire.
Une note de surveillance montre que Mohamed Merah était suivi à Bruxelles à son retour du Caire le 18 octobre 2010.
Repéré au Pakistan
Selon Paris Match, un échange "vient appuyer les interrogations du cabinet du ministre de l'Intérieur" sur les possibles informations détenues par la DGSE.
Pendant le siège du domicile de Mohamed Merah, le négociateur de la DCRI lui signale en effet qu'il a été repéré au Pakistan près du lieu où était mort Oussama Ben Laden.
Autre fait troublant: il n'y aurait dans le dossier que la photocopie de la première page du passeport de Mohamed Merah retrouvé lors de la perquisition à son domicile.
Les autres feuilles, avec les tampons d'entrée et de sortie des différents pays où il est passé, seraient manquantes.
L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, limogé par le nouveau pouvoir de gauche, a nié que Mohamed Merah ait été un indicateur de son service.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X, notamment pour "violation du secret de l'instruction", et "violation du secret professionnel" après la diffusion dans la presse d'enregistrements de conversations entre Mohamed Merah et des policiers lors du siège de son domicile.
Source:nouvelobs.com
Manuel Valls a promis de faire en sorte que ces documents puissent être transmis aux juges concernés afin de faire "toute la lumière" sur ce dossier. La Commission consultative du secret de la défense nationale donne un avis sur la déclassification et il est d'usage que le gouvernement suive ses conclusions.
Selon Paris Match, un procès-verbal rédigé le lendemain de la tuerie de l'école juive de Toulouse confirme que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait établi la proximité de Mohamed Merah avec des djihadistes.
"Coopération interservices"
La note cite notamment le leader de la mouvance salafiste radicale toulousaine, interpellé en 2008 pour son implication dans les filières djihadistes à destination de l'Irak et un djihadiste français interpellé à la frontière entre la Syrie et l'Irak.
Elle est plus évasive sur les déplacements de Mohamed Merah en 2010 et 2011, citant la Syrie, la Turquie, le Liban et l'Egypte mais utilisant le conditionnel pour l'Afghanistan et ne mentionnant pas son arrestation par les Américains et son périple au Pakistan.
Or, la DCRI en sait beaucoup plus grâce à la "coopération interservices", probablement la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui, elle, peut recueillir des éléments à l'étranger, souligne l'hebdomadaire.
Une note de surveillance montre que Mohamed Merah était suivi à Bruxelles à son retour du Caire le 18 octobre 2010.
Repéré au Pakistan
Selon Paris Match, un échange "vient appuyer les interrogations du cabinet du ministre de l'Intérieur" sur les possibles informations détenues par la DGSE.
Pendant le siège du domicile de Mohamed Merah, le négociateur de la DCRI lui signale en effet qu'il a été repéré au Pakistan près du lieu où était mort Oussama Ben Laden.
Autre fait troublant: il n'y aurait dans le dossier que la photocopie de la première page du passeport de Mohamed Merah retrouvé lors de la perquisition à son domicile.
Les autres feuilles, avec les tampons d'entrée et de sortie des différents pays où il est passé, seraient manquantes.
L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, limogé par le nouveau pouvoir de gauche, a nié que Mohamed Merah ait été un indicateur de son service.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X, notamment pour "violation du secret de l'instruction", et "violation du secret professionnel" après la diffusion dans la presse d'enregistrements de conversations entre Mohamed Merah et des policiers lors du siège de son domicile.
Source:nouvelobs.com