Ces derniers mois, de très nombreuses plaintes venant de partout, visant l’escroquerie en ligne… ont été reçues. La Division spéciale de cybercriminalité (DSC) est entrée en action. Le Service cyberpatrouilleur de la DSC a été mis en alerte maximale, pour signaler tout agissement suspect sur la toile et localiser la provenance de la menace. Ces efforts, selon nos informations, ont permis de découvrir l’existence d’une intense activité cybercriminelle dans le secteur Mbour-Saly.
Ces cybercriminels, poursuivent-elles, s’activeraient dans le domaine de l’usurpation d’identité numérique, de l’escroquerie en bande organisée via Internet, le chantage, la sextorsion et les transferts illicites de fonds.
Les recoupements exécutés par les éléments du Groupe de recherche et d’interpellation (GRI), suivis de l’exploitation des renseignements résultant d’une enquête de voisinage, ont confirmé l’existence d’un réseau de cybercriminels bien structuré, composé d’individus de nationalité nigériane. Ils auraient migré vers la Petite Côte pour fuir les nombreuses patrouilles des hommes du commissaire Kandé, le patron de la DSC, qui sont en train de dicter leur loi dans ce milieu.
A cet effet, selon nos interlocuteurs, des dispositifs de surveillance ont été mis en place aux abords immédiats de différents domiciles à Mbour et à Saly. Cette opération a permis d’interpeller un groupe de 42 ressortissants nigérians et de saisir provisoirement un important lot de matériel électronique. Cette armada est composée de 27 ordinateurs portables et 77 téléphones portables.
Selon nos informations, d’importants moyens techniques ont été déployés pour la localisation des suspects et l’exploitation technique des appareils saisis.
Des centaines de victimes de diverses nationalités à travers le monde
Les exploitations techniques faites sur leurs appareils électroniques, ont révélé tout un ensemble d’outils informatiques (logiciels et matériel) permettant l’anonymisation sur Internet, des banques d’images collectées de manières illicites, de faux comptes dans les réseaux sociaux. Quant à l’exploitation des téléphones, notamment l’application WhatsApp, expliquent nos interlocuteurs, elle a permis d’identifier des centaines de victimes de diverses nationalités (France, USA, Maroc…), à travers le monde.
Ces présumés cybercriminels, selon nos informations, utilisent Google Traduction pour échanger en arabe et les autres langues. Ils cherchent des victimes sur Internet et sur les réseaux sociaux. Le ciblage des victimes est fait en déployant des moyens d’ingénierie sociale qui permettent de monter des scénarii très crédibles aux yeux de la victime. Pour crédibiliser leurs supercheries, renchérissent nos sources, après l’entrée en contact, ils leur envoient de faux documents d’identité supportant des données personnelles de tiers.
Toute la bande, qui est actuellement en garde-à-vue pour les besoins des auditions, sera présentée au procureur de Mbour, après les délais de garde-à-vue, pour les faits d'association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée via les réseaux sociaux, usurpation de données numériques, faux et usage de faux et/ou complicité.
A signaler que ces mêmes limiers de la DSC avaient opéré un grand coup de balai au niveau de la ville de Guédiawaye, il y a de cela une dizaine de jours. Ils avaient alors interpellé 24 ressortissants nigérians, avant de les déférer au parquet avec un important lot de matériel composé de 26 ordinateurs et 32 téléphones portables.
Enquête
Ces cybercriminels, poursuivent-elles, s’activeraient dans le domaine de l’usurpation d’identité numérique, de l’escroquerie en bande organisée via Internet, le chantage, la sextorsion et les transferts illicites de fonds.
Les recoupements exécutés par les éléments du Groupe de recherche et d’interpellation (GRI), suivis de l’exploitation des renseignements résultant d’une enquête de voisinage, ont confirmé l’existence d’un réseau de cybercriminels bien structuré, composé d’individus de nationalité nigériane. Ils auraient migré vers la Petite Côte pour fuir les nombreuses patrouilles des hommes du commissaire Kandé, le patron de la DSC, qui sont en train de dicter leur loi dans ce milieu.
A cet effet, selon nos interlocuteurs, des dispositifs de surveillance ont été mis en place aux abords immédiats de différents domiciles à Mbour et à Saly. Cette opération a permis d’interpeller un groupe de 42 ressortissants nigérians et de saisir provisoirement un important lot de matériel électronique. Cette armada est composée de 27 ordinateurs portables et 77 téléphones portables.
Selon nos informations, d’importants moyens techniques ont été déployés pour la localisation des suspects et l’exploitation technique des appareils saisis.
Des centaines de victimes de diverses nationalités à travers le monde
Les exploitations techniques faites sur leurs appareils électroniques, ont révélé tout un ensemble d’outils informatiques (logiciels et matériel) permettant l’anonymisation sur Internet, des banques d’images collectées de manières illicites, de faux comptes dans les réseaux sociaux. Quant à l’exploitation des téléphones, notamment l’application WhatsApp, expliquent nos interlocuteurs, elle a permis d’identifier des centaines de victimes de diverses nationalités (France, USA, Maroc…), à travers le monde.
Ces présumés cybercriminels, selon nos informations, utilisent Google Traduction pour échanger en arabe et les autres langues. Ils cherchent des victimes sur Internet et sur les réseaux sociaux. Le ciblage des victimes est fait en déployant des moyens d’ingénierie sociale qui permettent de monter des scénarii très crédibles aux yeux de la victime. Pour crédibiliser leurs supercheries, renchérissent nos sources, après l’entrée en contact, ils leur envoient de faux documents d’identité supportant des données personnelles de tiers.
Toute la bande, qui est actuellement en garde-à-vue pour les besoins des auditions, sera présentée au procureur de Mbour, après les délais de garde-à-vue, pour les faits d'association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée via les réseaux sociaux, usurpation de données numériques, faux et usage de faux et/ou complicité.
A signaler que ces mêmes limiers de la DSC avaient opéré un grand coup de balai au niveau de la ville de Guédiawaye, il y a de cela une dizaine de jours. Ils avaient alors interpellé 24 ressortissants nigérians, avant de les déférer au parquet avec un important lot de matériel composé de 26 ordinateurs et 32 téléphones portables.
Enquête