Après la démonstration contre les Pays-Bas jeudi dernier (4-0), l'équipe de France de football est retombée dans ses travers, en ne réussissant pas à se débarrasser du modeste Luxembourg (0-0).
Incapable de régler la mire (8 tirs cadrés sur 34 tentés), les Bleus ont gâché le bon résultat contre les Néerlandais et voient la Suède revenir à un point, à deux journées de la fin. Bien évidemment, comme après chaque désillusion, le coaching de Didier Deschamps va forcément faire parler.
Mais, en marge de ce match de qualification, Emmanuel Petit a préféré taper sur la FFF et son président dans les colonnes du Journal du Dimanche. L'ancien international français n'a pas été tendre avec Noël Le Graët, qu'il ne porte pas dans son cœur depuis des années, lui reprochant une politique de copinage.
« Je ne l'aime pas, dit-il. Chaque rencontre est extrêmement froide, car j'assume ma position: la France est un pays démocratique, mais sa fédération ressemble à une république bananière. C'est un refuge de Bretons et de Lyonnais où règne le copinage. Aujourd'hui, si tu as un bon réseau, tu as fait 80% du chemin vers les responsabilités. Moi, je ne suis pas demandeur, mais on est nombreux à le penser... »
Des mots durs de la part du consultant de SFR Sport, qui visent également le sélectionneur. Pourtant ancien coéquipiers sous le maillot bleu, Emmanuel Petit n'aime pas vraiment le traitement donné à Deschamps, qui semble posséder un totem d'immunité auprès des hautes instances du football français.
« Noël Le Graët a dit que la prolongation de contrat de Deschamps était liée à la qualification pour le Mondial 2018. Mais avec un tel potentiel, le dernier carré est le strict minimum ! Autrement, ce serait un échec et il faudrait passer la main. Car actuellement, Deschamps baigne dans le luxe. »
Petit va même plus loin, en imaginant Deschamps succéder à Le Graët à la tête de la FFF dans ce jeu de copain-copain. « Didier connaît tous les dossiers et Le Graët, qui aime distribuer les bons points, a déjà dit qu'il le verrait bien lui succéder. C'est l'entre-soi permanent. Sur le banc, on pense naturellement à Zidane, car il est phénoménal au Real Madrid. Mais que voudra faire Arsène Wenger s'il finit par quitter Arsenal ? Ça peut aller vite ».
SportOrange
Incapable de régler la mire (8 tirs cadrés sur 34 tentés), les Bleus ont gâché le bon résultat contre les Néerlandais et voient la Suède revenir à un point, à deux journées de la fin. Bien évidemment, comme après chaque désillusion, le coaching de Didier Deschamps va forcément faire parler.
Mais, en marge de ce match de qualification, Emmanuel Petit a préféré taper sur la FFF et son président dans les colonnes du Journal du Dimanche. L'ancien international français n'a pas été tendre avec Noël Le Graët, qu'il ne porte pas dans son cœur depuis des années, lui reprochant une politique de copinage.
« Je ne l'aime pas, dit-il. Chaque rencontre est extrêmement froide, car j'assume ma position: la France est un pays démocratique, mais sa fédération ressemble à une république bananière. C'est un refuge de Bretons et de Lyonnais où règne le copinage. Aujourd'hui, si tu as un bon réseau, tu as fait 80% du chemin vers les responsabilités. Moi, je ne suis pas demandeur, mais on est nombreux à le penser... »
Des mots durs de la part du consultant de SFR Sport, qui visent également le sélectionneur. Pourtant ancien coéquipiers sous le maillot bleu, Emmanuel Petit n'aime pas vraiment le traitement donné à Deschamps, qui semble posséder un totem d'immunité auprès des hautes instances du football français.
« Noël Le Graët a dit que la prolongation de contrat de Deschamps était liée à la qualification pour le Mondial 2018. Mais avec un tel potentiel, le dernier carré est le strict minimum ! Autrement, ce serait un échec et il faudrait passer la main. Car actuellement, Deschamps baigne dans le luxe. »
Petit va même plus loin, en imaginant Deschamps succéder à Le Graët à la tête de la FFF dans ce jeu de copain-copain. « Didier connaît tous les dossiers et Le Graët, qui aime distribuer les bons points, a déjà dit qu'il le verrait bien lui succéder. C'est l'entre-soi permanent. Sur le banc, on pense naturellement à Zidane, car il est phénoménal au Real Madrid. Mais que voudra faire Arsène Wenger s'il finit par quitter Arsenal ? Ça peut aller vite ».
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