La haine entre chrétiens et musulmans a été sous-estimée en Centrafrique et a créé une situation « presque impossible » pour les forces françaises de l'opération Sangaris et celles de l'Union africaine, a déploré hier mercredi l'ambassadeur français aux Nations unies.
Selon l’agence Reuters, Gérard Araud, qui s'exprimait dans le cadre d'une conférence sur les moyens d'empêcher les génocides organisée à l'occasion du 20ème anniversaire du drame rwandais, a suggéré à l'Onu de faire appel à des psychologues et à des ethnologues pour comprendre et combattre le ressentiment des deux communautés, qui restent sourdes aux appels au calme de leurs dignitaires.
Malgré la présence depuis début décembre de 1.600 militaires français et de 4.000 casques verts africains, les affrontements se poursuivent entre ex-rebelles musulmans de la Séléka et miliciens chrétiens « anti-balaka ». « En Centrafrique, je pense que nous avons peut-être sous-estimé la haine et le ressentiment entre communautés », a déclaré Gérard Araud. Il s'agit pour Gérard Araud, d'une situation presque impossible pour les soldats africains et français. L’ambassadeur français aux Nations unies sollicite la communauté internationale pour « réfléchir dans des termes très pratiques à la façon d'être efficace pour empêcher les gens de s'entre-tuer quand ils veulent désespérément le faire ».
« Nous savions qu'il y avait des violences interreligieuses, mais nous n'imaginions pas une haine aussi profondément ancrée. Nous devrions peut-être travailler avec des psychologues et des ethnologues pour comprendre comment elle est apparue et comment apaiser la situation », a ajouté le diplomate.
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, doit remettre le mois prochain au Conseil de sécurité ses recommandations en vue du déploiement de casques bleus qui pourraient prendre le relais des troupes africaines.
Lesafriques
Selon l’agence Reuters, Gérard Araud, qui s'exprimait dans le cadre d'une conférence sur les moyens d'empêcher les génocides organisée à l'occasion du 20ème anniversaire du drame rwandais, a suggéré à l'Onu de faire appel à des psychologues et à des ethnologues pour comprendre et combattre le ressentiment des deux communautés, qui restent sourdes aux appels au calme de leurs dignitaires.
Malgré la présence depuis début décembre de 1.600 militaires français et de 4.000 casques verts africains, les affrontements se poursuivent entre ex-rebelles musulmans de la Séléka et miliciens chrétiens « anti-balaka ». « En Centrafrique, je pense que nous avons peut-être sous-estimé la haine et le ressentiment entre communautés », a déclaré Gérard Araud. Il s'agit pour Gérard Araud, d'une situation presque impossible pour les soldats africains et français. L’ambassadeur français aux Nations unies sollicite la communauté internationale pour « réfléchir dans des termes très pratiques à la façon d'être efficace pour empêcher les gens de s'entre-tuer quand ils veulent désespérément le faire ».
« Nous savions qu'il y avait des violences interreligieuses, mais nous n'imaginions pas une haine aussi profondément ancrée. Nous devrions peut-être travailler avec des psychologues et des ethnologues pour comprendre comment elle est apparue et comment apaiser la situation », a ajouté le diplomate.
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, doit remettre le mois prochain au Conseil de sécurité ses recommandations en vue du déploiement de casques bleus qui pourraient prendre le relais des troupes africaines.
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