1. Les changements gagnants de Blanc
Par rapport au match contre l'Angleterre, Laurent Blanc décidait d'effectuer deux changements: Clichy à la place d'Evra, pas vraiment à son affaire lors du match précédent, et Menez pour Malouda. Une animation de jeu nettement plus offensive et dont les effets n'ont pas tardé à se faire ressentir. Contre une défense ukrainienne aux abonnés absents (l'axe central Mikhalik-Khacheridi a été catastrophique), les Bleus ont trouvé plus facilement les espaces et les intervalles. Si l'on retiendra avant tout la belle prestation collective des hommes de Laurent Blanc, le coach tricolore peut être satisfait de l'apport de ses deux nouveaux éléments. Menez a eu le mérite de ne pas se décourager après son occasion ratée en première mi-temps, et a débloqué le verrou en début de deuxième période. Quant à Clichy, il ne s'est pas laissé prendre en défaut et a suppléé avec succès Patrice Evra.
2. Un premier titre international pour Ribéry?
Il fut sans conteste l'un des meilleurs hommes sur le terrain. Même s'il n'a pas marqué ce soir, l'ailier du Bayern a provoqué sans cesse et pris en défaut le flanc droit ukrainien. En quête de rédemption dans cet Euro après ses déboires sportifs (épisode de Knysna) et privés (affaire Zahia), "Kaiser Franck" tenait à redorer son image au sein des Bleus. Force est de constater qu'il est sur la bonne voie. Dans les bons coups ce soir, le natif de Boulogne-sur-Mer a abattu un boulot défensif impressionnant et semble de nouveau au sommet de sa forme. Et s'il remportait à l'Euro son premier grand titre international, lui qui est boudé par la réussite depuis 2006? (Ndlr. Finale du Mondial perdue et deux finales de C1 avec le Bayern).
3. L'Ukraine huée
Complètement amorphe et en manque d'énergie et de "fighting-spirit", l'Ukraine a déçu ce soir. Après l'euphorie du match contre la Suède (2-1), le public local en attendait sans doute un peu trop de ses héros. Dépassés par les évènements, les protégés de Blokhine n'ont jamais eu voix au chapitre et ont montré très vite des signes de résignation. Le public de Donetsk n'a pas épargné les joueurs, qui ont été copieusement hués. Cela dit, rien n'est encore perdu pour l'équipe locale, qui a toujours son sort entre les mains. En cas de victoire contre l'Angleterre lors de la dernière journée, l'Ukraine obtiendra son ticket pour les quarts de finale.
Par rapport au match contre l'Angleterre, Laurent Blanc décidait d'effectuer deux changements: Clichy à la place d'Evra, pas vraiment à son affaire lors du match précédent, et Menez pour Malouda. Une animation de jeu nettement plus offensive et dont les effets n'ont pas tardé à se faire ressentir. Contre une défense ukrainienne aux abonnés absents (l'axe central Mikhalik-Khacheridi a été catastrophique), les Bleus ont trouvé plus facilement les espaces et les intervalles. Si l'on retiendra avant tout la belle prestation collective des hommes de Laurent Blanc, le coach tricolore peut être satisfait de l'apport de ses deux nouveaux éléments. Menez a eu le mérite de ne pas se décourager après son occasion ratée en première mi-temps, et a débloqué le verrou en début de deuxième période. Quant à Clichy, il ne s'est pas laissé prendre en défaut et a suppléé avec succès Patrice Evra.
2. Un premier titre international pour Ribéry?
Il fut sans conteste l'un des meilleurs hommes sur le terrain. Même s'il n'a pas marqué ce soir, l'ailier du Bayern a provoqué sans cesse et pris en défaut le flanc droit ukrainien. En quête de rédemption dans cet Euro après ses déboires sportifs (épisode de Knysna) et privés (affaire Zahia), "Kaiser Franck" tenait à redorer son image au sein des Bleus. Force est de constater qu'il est sur la bonne voie. Dans les bons coups ce soir, le natif de Boulogne-sur-Mer a abattu un boulot défensif impressionnant et semble de nouveau au sommet de sa forme. Et s'il remportait à l'Euro son premier grand titre international, lui qui est boudé par la réussite depuis 2006? (Ndlr. Finale du Mondial perdue et deux finales de C1 avec le Bayern).
3. L'Ukraine huée
Complètement amorphe et en manque d'énergie et de "fighting-spirit", l'Ukraine a déçu ce soir. Après l'euphorie du match contre la Suède (2-1), le public local en attendait sans doute un peu trop de ses héros. Dépassés par les évènements, les protégés de Blokhine n'ont jamais eu voix au chapitre et ont montré très vite des signes de résignation. Le public de Donetsk n'a pas épargné les joueurs, qui ont été copieusement hués. Cela dit, rien n'est encore perdu pour l'équipe locale, qui a toujours son sort entre les mains. En cas de victoire contre l'Angleterre lors de la dernière journée, l'Ukraine obtiendra son ticket pour les quarts de finale.