Après l’interdiction du voile dans les écoles et universités et de la burqa dans l’espace public, la France continue sa ridicule « croisade » contre la religion musulmane. Le virus « Sarkozy » a contaminé toute la droite française. Elle devenue plus extrême même que l’extrême droite. Et voilà Claude Guéant, tout nouveau ministre de l’Intérieur, qui entre dans la danse anti-islam et a envisagé, ce jeudi 24 mars, un élargissement de la loi sur le positionnement religieux dans les services public : «Les agents des services publics, évidemment, ne doivent pas porter des signes religieux ou manifester une quelconque préférence religieuse. Les usagers du service public ne doivent pas non plus. Par exemple, on sait qu’à l’hôpital il y un certain nombre de personnes qui refusent pour des femmes des soins prodigués par des hommes. Et bien écoutez, ce n’est pas admissible ». Cette déclaration maladroite de Guéant ne vise que l’Islam.
La gauche française n’a pas tardé à réagir à cette malencontreuse déclaration de Guéant. Le socialiste Arnaud Montebourg contre attaque et raisonne son adversaire politique : « Nous sommes dans un pays où la liberté de s’habiller, de croire en Dieu ou de ne pas croire est garantie par la Constitution. La France est ainsi. Et commencer à porter atteinte à la liberté aura des conséquences tout à fait sérieuses sur les guides religieux. Ce que je veux dire c’est est-ce qu’on va empêcher à un prêtre de porter la soutane dans la rue ? Une religieuse de porter la cornette ? Un bouddhiste d’être dans sa tenue de croyance ? Cela n’a aucun sens et nous savons bien que ça devient un pays d’intolérance. Je crois que nous avons des dirigeants qui, malheureusement, n’ont pas la stature de ce qu’une cinquième puissance mondiale comme la nôtre devait avoir. »
Cette déclaration a une autre interprétation chez l’extrême droite française. Marine Le Pen remet le ministre de l’Intérieur à sa petite place : « Monsieur Guéant ferait bien de s’atteler au travail pour lequel il a été nommé (…) plutôt que de tenter par des propos électoralistes, une nouvelle fois, de chercher à attirer des Français qui ne sont plus dupes de son petit manège.» Fidèle à la ligne de conduite tracée par son père, Le Pen fille invite Guéant sur un autre terrain pour tester sa « sa maigre compétence » dans l’anti-islam : « Il y a en France aujourd’hui des mosquées qui sont financées par des collectivités publiques en contradiction avec la loi de 1905. Que fait Monsieur Guéant ? Il y a des écoles publiques, laïques et républicaines où le porc est interdit à la cantine. Que fait Monsieur Guéant ?
Monsieur Guéant animera d’abord l’inutile débat sur la laïcité et l’Islam ! Monsieur Guéant fera encore voter des lois antimusulmanes tout en ignorant que la religion islamique fait partie maintenant de la France. Elle est une religion au même titre que le catholicisme et le judaïsme. C’est une réalité que ne saurait abolir ses détracteurs. Un fait que la droite française a du mal à accepter. Et malgré la batterie de lois adoptées au Palais Bourbon depuis 2007, cette religion musulmane ne s’éteindra pas et fera son petit bonhomme de chemin dans cette République de plus en plus intolérante !
Des lois déconsolidantes interdisant le port du voile dans l’espace scolaire et universitaire et de la burqa dans l’espace public ont été votées. Dans l’unique but d’imposer à des citoyens français des pratiques qui ne sont pas conformes avec les recommandations de leur religion. Malgré les sages remarques du Conseil Constitutionnel français sur la loi interdisant la burqa dans l’espace public, le président de la République française s’est entêté et a foncé tête baissée vers la promulgation de cette loi discriminatoire. Cette disposition ségrégationniste porte atteinte à la liberté confessionnelle de millions de Français. Aujourd’hui, dans l’Hexagone, les Français d’origine africaine, arabe et même ceux qui sont considérés comme Français « authentiques » pratiquent l’Islam. On ne peut pas clamer urbi et orbi « liberté, égalité et fraternité » et, en retour, priver à certains la liberté de pratiquer convenablement leur religion. Cette France intolérante, cette France de Sarko, n’est pas la vraie France. La vraie France, celle de Marianne, prône de réelles valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité.
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La gauche française n’a pas tardé à réagir à cette malencontreuse déclaration de Guéant. Le socialiste Arnaud Montebourg contre attaque et raisonne son adversaire politique : « Nous sommes dans un pays où la liberté de s’habiller, de croire en Dieu ou de ne pas croire est garantie par la Constitution. La France est ainsi. Et commencer à porter atteinte à la liberté aura des conséquences tout à fait sérieuses sur les guides religieux. Ce que je veux dire c’est est-ce qu’on va empêcher à un prêtre de porter la soutane dans la rue ? Une religieuse de porter la cornette ? Un bouddhiste d’être dans sa tenue de croyance ? Cela n’a aucun sens et nous savons bien que ça devient un pays d’intolérance. Je crois que nous avons des dirigeants qui, malheureusement, n’ont pas la stature de ce qu’une cinquième puissance mondiale comme la nôtre devait avoir. »
Cette déclaration a une autre interprétation chez l’extrême droite française. Marine Le Pen remet le ministre de l’Intérieur à sa petite place : « Monsieur Guéant ferait bien de s’atteler au travail pour lequel il a été nommé (…) plutôt que de tenter par des propos électoralistes, une nouvelle fois, de chercher à attirer des Français qui ne sont plus dupes de son petit manège.» Fidèle à la ligne de conduite tracée par son père, Le Pen fille invite Guéant sur un autre terrain pour tester sa « sa maigre compétence » dans l’anti-islam : « Il y a en France aujourd’hui des mosquées qui sont financées par des collectivités publiques en contradiction avec la loi de 1905. Que fait Monsieur Guéant ? Il y a des écoles publiques, laïques et républicaines où le porc est interdit à la cantine. Que fait Monsieur Guéant ?
Monsieur Guéant animera d’abord l’inutile débat sur la laïcité et l’Islam ! Monsieur Guéant fera encore voter des lois antimusulmanes tout en ignorant que la religion islamique fait partie maintenant de la France. Elle est une religion au même titre que le catholicisme et le judaïsme. C’est une réalité que ne saurait abolir ses détracteurs. Un fait que la droite française a du mal à accepter. Et malgré la batterie de lois adoptées au Palais Bourbon depuis 2007, cette religion musulmane ne s’éteindra pas et fera son petit bonhomme de chemin dans cette République de plus en plus intolérante !
Des lois déconsolidantes interdisant le port du voile dans l’espace scolaire et universitaire et de la burqa dans l’espace public ont été votées. Dans l’unique but d’imposer à des citoyens français des pratiques qui ne sont pas conformes avec les recommandations de leur religion. Malgré les sages remarques du Conseil Constitutionnel français sur la loi interdisant la burqa dans l’espace public, le président de la République française s’est entêté et a foncé tête baissée vers la promulgation de cette loi discriminatoire. Cette disposition ségrégationniste porte atteinte à la liberté confessionnelle de millions de Français. Aujourd’hui, dans l’Hexagone, les Français d’origine africaine, arabe et même ceux qui sont considérés comme Français « authentiques » pratiquent l’Islam. On ne peut pas clamer urbi et orbi « liberté, égalité et fraternité » et, en retour, priver à certains la liberté de pratiquer convenablement leur religion. Cette France intolérante, cette France de Sarko, n’est pas la vraie France. La vraie France, celle de Marianne, prône de réelles valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité.
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