"Il y a une position commune entre les Etats-Unis et nous" sur les événements en Guinée: "nous voulons une commission internationale d'enquête", a déclaré Bernard Kouchner à des journalistes, à l'issue d'une rencontre avec la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
"L'assassinat de toutes ces femmes, de tous ces enfants, c'est vraiment un spectacle insupportable", a ajouté M. Kouchner qui venait de rencontrer Mme Clinton en marge de la signature par la Turquie et l'Arménie d'accords historiques en vue de la normalisation des relations entre les deux pays.
Le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, est fortement soupçonné d'avoir "participé à la décision" qui a conduit au massacre, avait indiqué mercredi le ministre français.
Les Etats-Unis sont "horrifiés et scandalisés" par les violences en Guinée, avait déclaré la veille Mme Clinton. "Les meurtres au hasard et les viols qui ont eu lieu sous le contrôle du gouvernement par les forces gouvernementales étaient une infâme violation des droits du peuple" guinéen, avait dénoncé la Secrétaire d'Etat américaine.
Selon l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées le 28 septembre par les forces de sécurité venues disperser le rassemblement pacifique de l'opposition. Le chiffre de "plus de 150 morts" a été donné par les Nations unies. La junte maintient un bilan officiel de "56 civils tués".
"L'assassinat de toutes ces femmes, de tous ces enfants, c'est vraiment un spectacle insupportable", a ajouté M. Kouchner qui venait de rencontrer Mme Clinton en marge de la signature par la Turquie et l'Arménie d'accords historiques en vue de la normalisation des relations entre les deux pays.
Le chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara, est fortement soupçonné d'avoir "participé à la décision" qui a conduit au massacre, avait indiqué mercredi le ministre français.
Les Etats-Unis sont "horrifiés et scandalisés" par les violences en Guinée, avait déclaré la veille Mme Clinton. "Les meurtres au hasard et les viols qui ont eu lieu sous le contrôle du gouvernement par les forces gouvernementales étaient une infâme violation des droits du peuple" guinéen, avait dénoncé la Secrétaire d'Etat américaine.
Selon l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées le 28 septembre par les forces de sécurité venues disperser le rassemblement pacifique de l'opposition. Le chiffre de "plus de 150 morts" a été donné par les Nations unies. La junte maintient un bilan officiel de "56 civils tués".