Le ministre français, interrogé par le quotidien le Figaro, la chaine de télévision LCI et la radio RTL dans une émission conjointe, a précisé que la France travaillait à une forme d'"intervention internationale" pour résoudre la crise en Guinée.
"Peut-on faire une mission internationale ? Nous avons alerté la Cedeao (communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), il faut que le Nigeria soit d'accord, nous y travaillons", a déclaré Bernard Kouchner.
"Le danger de guerre inter-communautaire est immense. Il s'est passé cette chose effrayante et sauvage, nous ne pouvons pas l'accepter", a-t-il également dit. "Il me semble qu'aujourd'hui, on ne peut plus travailler avec Dadis Camara et qu'il faut qu'il y ait une intervention internationale", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas à la France de prendre des décisions"
Bernard Kouchner a rappelé que le président burkinabè Blaise Campaoré se rendait lundi à Conakry pour tenter de faire baisser la tension, dans le cadre d'une mission confiée par ses pairs de la Cedeao.
Il a souligné que la France voulait agir avec ses partenaires africains sur le dossier guinéen. "Ce n'est pas à la France de prendre des décisions là-dessus, on n'est plus au temps de la Françafrique", cette relation opaque et complexe entretenue pendant des décennies par Paris avec ses anciennes colonies, a-t-il ajouté.
"Même Amin Dada n'avait pas fait ça"
Le ministre français a souligné l'extrême violence de la répression lundi dernier à Conakry, qui a fait au moins 157 morts et 1. 200 blessés, selon une ONG.
"Il y a eu un déferlement de violence. . . Même (l'ex-dictateur ougandais Idi) Amin Dada n'avait pas fait ça (. . . ) Là on égorgeait les femmes sous les yeux de leurs maris, on les violait, on les tuait", a dit le ministre français.
"Peut-on faire une mission internationale ? Nous avons alerté la Cedeao (communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), il faut que le Nigeria soit d'accord, nous y travaillons", a déclaré Bernard Kouchner.
"Le danger de guerre inter-communautaire est immense. Il s'est passé cette chose effrayante et sauvage, nous ne pouvons pas l'accepter", a-t-il également dit. "Il me semble qu'aujourd'hui, on ne peut plus travailler avec Dadis Camara et qu'il faut qu'il y ait une intervention internationale", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas à la France de prendre des décisions"
Bernard Kouchner a rappelé que le président burkinabè Blaise Campaoré se rendait lundi à Conakry pour tenter de faire baisser la tension, dans le cadre d'une mission confiée par ses pairs de la Cedeao.
Il a souligné que la France voulait agir avec ses partenaires africains sur le dossier guinéen. "Ce n'est pas à la France de prendre des décisions là-dessus, on n'est plus au temps de la Françafrique", cette relation opaque et complexe entretenue pendant des décennies par Paris avec ses anciennes colonies, a-t-il ajouté.
"Même Amin Dada n'avait pas fait ça"
Le ministre français a souligné l'extrême violence de la répression lundi dernier à Conakry, qui a fait au moins 157 morts et 1. 200 blessés, selon une ONG.
"Il y a eu un déferlement de violence. . . Même (l'ex-dictateur ougandais Idi) Amin Dada n'avait pas fait ça (. . . ) Là on égorgeait les femmes sous les yeux de leurs maris, on les violait, on les tuait", a dit le ministre français.