Le 10 février dernier, l'Union européenne décide formellement de s'engager en Centrafrique au travers de l'Eufor RCA. Une force aux ambitions modestes : un millier d'hommes censés appuyer les Français de Sangaris et les Africains de la Misca. Trois conférences de génération de force - réunions déstinées à recueillir les engagements des pays membres - ont été organisées depuis. En vain.
À l'approche du quatrième rendez-vous, en début de semaine, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a tiré une première fois la sonnette d'alarme dans un courrier envoyé aux pays membres. « Dans le long terme, avertit-elle, l'Union européenne risque de perdre sa crédibilité. »
Pas de sursaut européen
L'avertissement n’a pas suffi à provoquer un sursaut européen, et la réunion, qui s'est conclue ce jeudi 13 mars, n'a toujours pas permis de rassembler le minimum de moyens nécessaires en hommes et en matériel. La quatrième conférence de génération de force s'avère aussi décevante que les précédentes.
C'est à la suite de ce nouvel échec que les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères ont décidé de monter à leur tour au créneau. « Force et de constater que le compte n'y est pas, écrivent-ils dans leur déclaration commune. Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer comme prévu cette opération indispensable la semaine prochaine. »
Source : Rfi.fr
À l'approche du quatrième rendez-vous, en début de semaine, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a tiré une première fois la sonnette d'alarme dans un courrier envoyé aux pays membres. « Dans le long terme, avertit-elle, l'Union européenne risque de perdre sa crédibilité. »
Pas de sursaut européen
L'avertissement n’a pas suffi à provoquer un sursaut européen, et la réunion, qui s'est conclue ce jeudi 13 mars, n'a toujours pas permis de rassembler le minimum de moyens nécessaires en hommes et en matériel. La quatrième conférence de génération de force s'avère aussi décevante que les précédentes.
C'est à la suite de ce nouvel échec que les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères ont décidé de monter à leur tour au créneau. « Force et de constater que le compte n'y est pas, écrivent-ils dans leur déclaration commune. Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer comme prévu cette opération indispensable la semaine prochaine. »
Source : Rfi.fr