‘’La Gambie et le Sénégal, c’est une nation avec deux Etats. Il nous appartient aujourd’hui d’aller au-delà des clivages à la fois linguistique et géographique’’, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalais Madické Niang.
‘’Nous sommes constamment en consultation, donc, les supputations et les spéculations ne nous font pas broncher. Nous savons là où nous allons et nous savons que nous avons un objectif : c’est de renforcer les relations de parenté et d’amitié entre la Gambie et le Sénégal’’ a indiqué M. Tangara qui boucle une visite de travail de deux jours à Dakar.
‘’Si nous constatons qu’il y’a un élément extérieur qui veut saper cette confiance, a-t-il souligné, il nous appartient de faire en sorte qu’il soit éclairci’’.
‘’Nous allons nous atteler à réaliser cet objectif, d’avoir une relation sincère où il n’y a aucune suspicion. Je pense qu’avec les commissions mixtes qui sont prévues, on mettra tout sur la table, que personne n’essayera d’influencer de façon négative’’, a-t-il annoncé.
‘’Tout unit nos deux présidents (Yahya Jammeh et Abdoulaye Wade), parce que ce sont deux panafricains convaincus qui doivent pouvoir s’entendre sur l’essentiel. Mais, il faut que ceux qui sont autour d’eux leur donne la possibilité de pouvoir travailler’’, selon le ministre gambien.
Il a fustigé les intrigues qui peuvent naître et saper la confiance réciproque entre les deux Etats, en les mettant sur le compte de conseillers malveillants dans les cabinets respectifs.
‘’Parfois, a relevé M. Tangara, nous avons beaucoup de personnes autour de notre entourage qui sont colporteurs de fausses informations avec des desseins non avoués et qui sèment la confusion’’.
Selon lui, les consultations régulières entre les deux ministres des affaires étrangères peuvent aider à ‘’couper l’herbe sous les pieds’’ des saboteurs.
A propos de la question casamançaise, le ministre gambien des Affaires étrangères a indiqué que les frontières gambiennes ont été sécurisées pour empêcher le repli vers la Gambie des rebelles du Mouvement des forces démocratique de Casamance (MFDC), rébellion au sud du Sénégal, qui opèrent contre l’armée nationale ou procèdent à des exactions sur les populations civiles.
Evoquant à son tour la question des ‘’armes iraniennes’’ saisies au Nigeria sur laquelle le Sénégal demande des explications profondes à l’Iran, le ministre gambien des affaires étrangères a relevé que le sujet ne peut être éludée lors de la rencontre avec son homologue sénégalais.
Mais, M. Tangara a rassuré qu’elles n’étaient pas destinées à la Gambie, en rappelant la décision prise par son pays de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, n’en est pas la cause directe.
‘’C’est une démarche qui a commencé très longtemps. Ca fait plus d’un an que n’avions plus d’ambassade à Téhéran. Depuis que je suis ministre, je n’ai pas rencontré le ministre des Affaires étrangères de l’Iran’’, a-t-il précisé.
APS
‘’Nous sommes constamment en consultation, donc, les supputations et les spéculations ne nous font pas broncher. Nous savons là où nous allons et nous savons que nous avons un objectif : c’est de renforcer les relations de parenté et d’amitié entre la Gambie et le Sénégal’’ a indiqué M. Tangara qui boucle une visite de travail de deux jours à Dakar.
‘’Si nous constatons qu’il y’a un élément extérieur qui veut saper cette confiance, a-t-il souligné, il nous appartient de faire en sorte qu’il soit éclairci’’.
‘’Nous allons nous atteler à réaliser cet objectif, d’avoir une relation sincère où il n’y a aucune suspicion. Je pense qu’avec les commissions mixtes qui sont prévues, on mettra tout sur la table, que personne n’essayera d’influencer de façon négative’’, a-t-il annoncé.
‘’Tout unit nos deux présidents (Yahya Jammeh et Abdoulaye Wade), parce que ce sont deux panafricains convaincus qui doivent pouvoir s’entendre sur l’essentiel. Mais, il faut que ceux qui sont autour d’eux leur donne la possibilité de pouvoir travailler’’, selon le ministre gambien.
Il a fustigé les intrigues qui peuvent naître et saper la confiance réciproque entre les deux Etats, en les mettant sur le compte de conseillers malveillants dans les cabinets respectifs.
‘’Parfois, a relevé M. Tangara, nous avons beaucoup de personnes autour de notre entourage qui sont colporteurs de fausses informations avec des desseins non avoués et qui sèment la confusion’’.
Selon lui, les consultations régulières entre les deux ministres des affaires étrangères peuvent aider à ‘’couper l’herbe sous les pieds’’ des saboteurs.
A propos de la question casamançaise, le ministre gambien des Affaires étrangères a indiqué que les frontières gambiennes ont été sécurisées pour empêcher le repli vers la Gambie des rebelles du Mouvement des forces démocratique de Casamance (MFDC), rébellion au sud du Sénégal, qui opèrent contre l’armée nationale ou procèdent à des exactions sur les populations civiles.
Evoquant à son tour la question des ‘’armes iraniennes’’ saisies au Nigeria sur laquelle le Sénégal demande des explications profondes à l’Iran, le ministre gambien des affaires étrangères a relevé que le sujet ne peut être éludée lors de la rencontre avec son homologue sénégalais.
Mais, M. Tangara a rassuré qu’elles n’étaient pas destinées à la Gambie, en rappelant la décision prise par son pays de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, n’en est pas la cause directe.
‘’C’est une démarche qui a commencé très longtemps. Ca fait plus d’un an que n’avions plus d’ambassade à Téhéran. Depuis que je suis ministre, je n’ai pas rencontré le ministre des Affaires étrangères de l’Iran’’, a-t-il précisé.
APS