[Les chiffres parlent d’eux-mêmes et prouvent que la Santé militaire est le principal symbole du concept Armée/Nation. En 2022, près de 500.000 maladesissus de la population civile ont été consultés et hospitalisés dans différents hôpitaux et infirmeries militaires. Soit 80 % des patients.
A l’occasion de cette Journée, « le Témoin », tel un patient s’appuyant sur des béquilles de la Dirpa, s’invite dans les rangs de ces militaires pas comme les autres puisqu’étant à la fois armés de fusils et, surtout, de stéthoscopes !
En temps de guerre, les médecins militaires portentle fusil en bandoulière etse projettent les premiers sur le théâtre d’opérations pour soigner sauver leurs frères d’armes, au péril de leur vie. Et en temps de paix, c’est le stéthoscope qu’ils portent autour du cou pour être quotidiennement au service des populations civiles.
Parmi les membres de ce Service d’excellence on trouve des médecins généralistes et spécialistes, des chirurgiens, des dentistes, des pharmaciens et des vétérinaires militaires. Il y a aussi des auxiliaires de santé que sont les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les techniciens radiologues, les biologistes etc.
En application des instructions du commandement, ils sont plus de 400 médecins, chirurgiens et techniciens que le Service de santé des armées (Ssa) a mis à la disposition des populations à travers 35 structures sanitaires réparties sur l’ensemble du territoire national comme l’Hôpital Principal de Dakar(Hpd), l’Hôpital militaire deOuakam (Hmo) et l’Hôpital Militaire de Thiès (Hmt).
Sans oublier les Centres médicaux interarmes et de garnison qui sont des hôpitaux de niveau 1, des infirmeries et des postes de santé avancés(plus de 1.000 lits d’hospitalisation) : Thiaroye-gare, Yeumbeul, Ex-camp Leclerc, Ex-camp Lemonnier, Bango, Kaolack, Tambacounda, Bignona, Ziguinchor, Kolda, Bargny, Marine Dakar, Ouakam Terme Sud, Bel-Air, Camp El Hadj Oumar Tall de Saint-Louis, Ourossogui, Louga, Koutal Ensoa, Némanding, Kédougou, Goudiry, Koungheul, Oussouye, Sindian, Diouloulou, Bakel, Podor, Dodji, Toubacouta, Patassi et Médina Wandifa. Vous viendrez avec vous ô combien médecins et infirmiers militaires se sont deployés en brousse là où les personnels civils de santé peinent à y servir
Aux origines, mai 68…
Placé sous l’autorité directe du Chef d’Etat-major général des armées(Cemga), le Service de santé des armées (Ssa) abritant l’Ecole militaire de santé (Ems) et l’Ecole d’application du service de santé des armées (Eassa) apporte, en tout temps et en tous lieux, son soutien médico-chirurgical aux forces armées nationales
Le Service de santé des armées qui va célébrer sa Journée demain, mercredi 20 décembre 2023, existe depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, en 1960, c’est-à-dire à la création de l’Armée nationale après l’éclatement de la Fédération du Mali.
Juste après le départ des médecins français qui officiaient dans l’ancienne Afrique occidentale française (Aof). Les premiers cadres médecins sénégalais étaient des réservistes.
Et le Dr Amadou Yoro Sy fut le pionnier de la Santé militaire. On lui avait octroyé un grade électronique de « capitaine » émérite afin de lui permettre d’accompagner le contingent sénégalais(Onu) à la guerre civile du Congo-Léopoldville, actuelle République démocratique du Congo (Rdc).
Dans le cadre de son enquête auprès des pionniers et anciens, « Le Témoin » a appris que c’est au lendemain de la grève de 1968 des travailleurs et étudiants que le général de division Jean-Alfred Diallo, alors chef d’état major de l’Armée nationale, avait proposé l’idée de la création d’une Ecole militaire de santé (Ems) au président Léopold Sedar Senghor qui l’a entérinée.
A l’occasion de cette Journée, « le Témoin », tel un patient s’appuyant sur des béquilles de la Dirpa, s’invite dans les rangs de ces militaires pas comme les autres puisqu’étant à la fois armés de fusils et, surtout, de stéthoscopes !
En temps de guerre, les médecins militaires portentle fusil en bandoulière etse projettent les premiers sur le théâtre d’opérations pour soigner sauver leurs frères d’armes, au péril de leur vie. Et en temps de paix, c’est le stéthoscope qu’ils portent autour du cou pour être quotidiennement au service des populations civiles.
Parmi les membres de ce Service d’excellence on trouve des médecins généralistes et spécialistes, des chirurgiens, des dentistes, des pharmaciens et des vétérinaires militaires. Il y a aussi des auxiliaires de santé que sont les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les techniciens radiologues, les biologistes etc.
En application des instructions du commandement, ils sont plus de 400 médecins, chirurgiens et techniciens que le Service de santé des armées (Ssa) a mis à la disposition des populations à travers 35 structures sanitaires réparties sur l’ensemble du territoire national comme l’Hôpital Principal de Dakar(Hpd), l’Hôpital militaire deOuakam (Hmo) et l’Hôpital Militaire de Thiès (Hmt).
Sans oublier les Centres médicaux interarmes et de garnison qui sont des hôpitaux de niveau 1, des infirmeries et des postes de santé avancés(plus de 1.000 lits d’hospitalisation) : Thiaroye-gare, Yeumbeul, Ex-camp Leclerc, Ex-camp Lemonnier, Bango, Kaolack, Tambacounda, Bignona, Ziguinchor, Kolda, Bargny, Marine Dakar, Ouakam Terme Sud, Bel-Air, Camp El Hadj Oumar Tall de Saint-Louis, Ourossogui, Louga, Koutal Ensoa, Némanding, Kédougou, Goudiry, Koungheul, Oussouye, Sindian, Diouloulou, Bakel, Podor, Dodji, Toubacouta, Patassi et Médina Wandifa. Vous viendrez avec vous ô combien médecins et infirmiers militaires se sont deployés en brousse là où les personnels civils de santé peinent à y servir
Aux origines, mai 68…
Placé sous l’autorité directe du Chef d’Etat-major général des armées(Cemga), le Service de santé des armées (Ssa) abritant l’Ecole militaire de santé (Ems) et l’Ecole d’application du service de santé des armées (Eassa) apporte, en tout temps et en tous lieux, son soutien médico-chirurgical aux forces armées nationales
Le Service de santé des armées qui va célébrer sa Journée demain, mercredi 20 décembre 2023, existe depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, en 1960, c’est-à-dire à la création de l’Armée nationale après l’éclatement de la Fédération du Mali.
Juste après le départ des médecins français qui officiaient dans l’ancienne Afrique occidentale française (Aof). Les premiers cadres médecins sénégalais étaient des réservistes.
Et le Dr Amadou Yoro Sy fut le pionnier de la Santé militaire. On lui avait octroyé un grade électronique de « capitaine » émérite afin de lui permettre d’accompagner le contingent sénégalais(Onu) à la guerre civile du Congo-Léopoldville, actuelle République démocratique du Congo (Rdc).
Dans le cadre de son enquête auprès des pionniers et anciens, « Le Témoin » a appris que c’est au lendemain de la grève de 1968 des travailleurs et étudiants que le général de division Jean-Alfred Diallo, alors chef d’état major de l’Armée nationale, avait proposé l’idée de la création d’une Ecole militaire de santé (Ems) au président Léopold Sedar Senghor qui l’a entérinée.