Mohamed Bâ, le premier à être devant le micro, confie : « tous mes deux parents sont morts et je suis asthmatique. J’ai même été interné pendant 10 ans à Albert Royer. C’est pour calmer mes crises que je suis devenu un fumeur d’herbe. Auparavant, je faisais bouillir la drogue et je vous jure que maintenant, j’ai arrêté de piquer des crises. Je veux bien arrêter de fumer, mais ça soigne mon asthme. Maintenant, c’est six et neuf (le nom de son fournisseur) qui me vend du yamba. Et je ne suis qu’un simple fumeur ».
Babacar Niang de lui succéder devant le parloir. « M. le juge, je vais être très franc avec vous. Je fume du chanvre indien. Mais le jour de mon arrestation, la drogue n’était pas à moi. J’ai recruté des pêcheurs pour m’aider dans mon travail. Sachant qu’ils fument eux aussi, j’ai voulu leur acheter du yamba d’une valeur de 5000 francs. C’est sur le chemin de retour, par malchance, que les policiers m’ont arrêté », regrette-il.
Après ces aveux, le parquet a requis « l’application de la loi » contre les prévenus.
Sans avocat(s), Mohamed Bâ et Babacar Niang n’ont eu que leurs excuses à servir. « M. le juge, je demande votre pardon. Je n’ai que mon petit commerce. Je pars à Colobane pour acheter des jeans avant de les revendre. C’est tout ce que je sais faire », pleure Mohamed Bâ.
« Mon dernier mot ? Ayez pitié de moi, M. le juge. Je vais me marier à la fin de ce mois. Je vous jure. Je n’ai même pas dit à ma famille que je suis en prison. Ma nouvelle future épouse m’attend. M. les juges, pour l’amour de Dieu... », a imploré le pêcheur.
Mohamed Bâ, 27 ans, étudiant et marchand ambulant à ses heures perdues et Babacar Niang, 38 ans, pêcheur de profession, ont été déclarés coupables de détention en vue d’usage de chanvre indien et condamnés à deux mois ferme.
Quotidien "Kritik"
Babacar Niang de lui succéder devant le parloir. « M. le juge, je vais être très franc avec vous. Je fume du chanvre indien. Mais le jour de mon arrestation, la drogue n’était pas à moi. J’ai recruté des pêcheurs pour m’aider dans mon travail. Sachant qu’ils fument eux aussi, j’ai voulu leur acheter du yamba d’une valeur de 5000 francs. C’est sur le chemin de retour, par malchance, que les policiers m’ont arrêté », regrette-il.
Après ces aveux, le parquet a requis « l’application de la loi » contre les prévenus.
Sans avocat(s), Mohamed Bâ et Babacar Niang n’ont eu que leurs excuses à servir. « M. le juge, je demande votre pardon. Je n’ai que mon petit commerce. Je pars à Colobane pour acheter des jeans avant de les revendre. C’est tout ce que je sais faire », pleure Mohamed Bâ.
« Mon dernier mot ? Ayez pitié de moi, M. le juge. Je vais me marier à la fin de ce mois. Je vous jure. Je n’ai même pas dit à ma famille que je suis en prison. Ma nouvelle future épouse m’attend. M. les juges, pour l’amour de Dieu... », a imploré le pêcheur.
Mohamed Bâ, 27 ans, étudiant et marchand ambulant à ses heures perdues et Babacar Niang, 38 ans, pêcheur de profession, ont été déclarés coupables de détention en vue d’usage de chanvre indien et condamnés à deux mois ferme.
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