Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a prononcé la suspension de la Mauritanie sur la base des dispositions du chapitre 5, alinéa 3 de la Déclaration de Bamako. A travers ce document, les Etats et gouvernements francophones se sont engagés pour la consolidation de l’Etat de droit, la tenue d’élections libres, fiables et transparentes, la gestion d’une vie politique apaisée ainsi que la promotion d’une culture démocratique intériorisée et le plein respect des droits de l’Homme.
"La suspension de la Mauritanie de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) relève d’une « mesure extrême » qui ne peut être levée que si les conditions pour un rétablissement normal de la démocratie sont réunies par ce pays », a déclaré le Secrétaire général Abdou Diouf, mercredi. La décision d’exclure la Mauritanie de l’Oif est intervenue à la suite du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réuni depuis mardi en session extraordinaire à Paris.
Comme beaucoup de mauritaniens de la diaspora et des refugiés, l’Oif a exigé du Haut Conseil d’Etat, nouvelle autorité à la suite du coup d’Etat du 06 août dernier, « le retour à l’ordre constitutionnel ».
En fait pour Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Oif sur les ondes de la Rfi « il s’agit d’une suspension totale ». Et d’ajouter : « C’est la mesure extrême que nous pouvons prendre ». Il a, par ailleurs, reconnu que « la Mauritanie vivait une crise politique, c’est évident ». Mais, explique l’ancien président de la République du Sénégal, « une crise politique se règle par des moyens politiques. Ce n’est pas normal que chaque fois qu’il y a une crise politique dans un pays, on puisse dire qu’on ne peut régler cette crise que par la force en décidant de faire un coup d’Etat. C’est ça qui est inacceptable ».
Non sans rappeler que « l’Oif, qui a accompagné la Mauritanie dans le cadre de sa transition démocratique du pays, sait bien que la Constitution de ce pays permettait de régler ce problème sans recourir à un coup d’Etat ». C’est dire donc que l’Oif est partie, du moins pour l’instant, plus loin que l’Union africaine et même que l’Onu.
Abdou TIMERA
"La suspension de la Mauritanie de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) relève d’une « mesure extrême » qui ne peut être levée que si les conditions pour un rétablissement normal de la démocratie sont réunies par ce pays », a déclaré le Secrétaire général Abdou Diouf, mercredi. La décision d’exclure la Mauritanie de l’Oif est intervenue à la suite du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réuni depuis mardi en session extraordinaire à Paris.
Comme beaucoup de mauritaniens de la diaspora et des refugiés, l’Oif a exigé du Haut Conseil d’Etat, nouvelle autorité à la suite du coup d’Etat du 06 août dernier, « le retour à l’ordre constitutionnel ».
En fait pour Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Oif sur les ondes de la Rfi « il s’agit d’une suspension totale ». Et d’ajouter : « C’est la mesure extrême que nous pouvons prendre ». Il a, par ailleurs, reconnu que « la Mauritanie vivait une crise politique, c’est évident ». Mais, explique l’ancien président de la République du Sénégal, « une crise politique se règle par des moyens politiques. Ce n’est pas normal que chaque fois qu’il y a une crise politique dans un pays, on puisse dire qu’on ne peut régler cette crise que par la force en décidant de faire un coup d’Etat. C’est ça qui est inacceptable ».
Non sans rappeler que « l’Oif, qui a accompagné la Mauritanie dans le cadre de sa transition démocratique du pays, sait bien que la Constitution de ce pays permettait de régler ce problème sans recourir à un coup d’Etat ». C’est dire donc que l’Oif est partie, du moins pour l’instant, plus loin que l’Union africaine et même que l’Onu.
Abdou TIMERA