Le 22 juillet 2011 a secoué tout un pays qui n’était absolument pas préparé à vivre une telle tragédie. La Norvège n’a pas encore tourné la page, ce premier anniversaire est un point d’orgue au deuil national qui dure depuis un an. Christin Bjelland est la vice-présidente du groupe de soutien aux victimes.
« Nous sortons à peine d’un procès long et difficile, dit-elle. La couverture médiatique du 22 juillet a été énorme pendant toute cette année. C’est seulement quand nous retrouverons notre quotidien que l’on verra si la Norvège a changé. Mais de toute façon, nous voulons continuer avec tout ce qui marchait bien dans ce pays. »
Depuis un an, personne n’a suivi Anders Behring Breivik dans sa volonté de remettre en cause le modèle social norvégien. La population garde une grande confiance dans les institutions, et aucune loi sécuritaire n’a été votée.
Knut Olav Åmås est le rédacteur en chef des pages opinions et débats au quotidien Aftenposten : « On a réussi à contrer d’une très belle manière la tentative de destruction de la société en renforçant encore un peu plus les valeurs auxquelles le terroriste s’est attaqué, c’est-à-dire avec plus de démocratie, plus d’ouverture, et plus de confiance, affirme-t-il. Cela peut paraître assez naïf, mais en tout cas cela a marché dans notre société ouverte. »
C’est une Norvège fière de ses valeurs qui entend communier ce dimanche autour des proches des victimes du 22 juillet.
Tout a commencé vers 15h30 à Oslo ce 22 juillet 2011...
La détonation d’une camionnette bourrée d’une tonne d’explosifs a failli faire s’écrouler la tour abritant le siège du Premier ministre. Huit personnes ont trouvé la mort dans l’explosion. Le souffle était tellement fort que des immeubles ont été sérieusement endommagés plusieurs centaines de mètres à la ronde.
Mais ce n’était qu’un prélude à l’opération meurtrière d’Anders Breivik. Peu après 17h00, il débarque sur l’île d’Utøya. Déguisé en policier, équipé d’armes semi-automatiques, il tire méthodiquement, pendant une heure et quart, sur les jeunes militants du parti travailliste, réunis pour un camp d’été. Sa plus jeune victime venait d’avoir quatorze ans. Le terrifiant bilan s’élève à soixante-neuf morts.
A son procès, Breivik a reconnu les faits, mais plaidé non coupable. Il estime qu’il était de son devoir de punir la gauche pour ce qu’il appelle « l’islamisation de la Norvège ». Il se défend d’être fou, mais son idéologie, elle, a conduit à une folie meurtrière.
RFI
« Nous sortons à peine d’un procès long et difficile, dit-elle. La couverture médiatique du 22 juillet a été énorme pendant toute cette année. C’est seulement quand nous retrouverons notre quotidien que l’on verra si la Norvège a changé. Mais de toute façon, nous voulons continuer avec tout ce qui marchait bien dans ce pays. »
Depuis un an, personne n’a suivi Anders Behring Breivik dans sa volonté de remettre en cause le modèle social norvégien. La population garde une grande confiance dans les institutions, et aucune loi sécuritaire n’a été votée.
Knut Olav Åmås est le rédacteur en chef des pages opinions et débats au quotidien Aftenposten : « On a réussi à contrer d’une très belle manière la tentative de destruction de la société en renforçant encore un peu plus les valeurs auxquelles le terroriste s’est attaqué, c’est-à-dire avec plus de démocratie, plus d’ouverture, et plus de confiance, affirme-t-il. Cela peut paraître assez naïf, mais en tout cas cela a marché dans notre société ouverte. »
C’est une Norvège fière de ses valeurs qui entend communier ce dimanche autour des proches des victimes du 22 juillet.
Tout a commencé vers 15h30 à Oslo ce 22 juillet 2011...
La détonation d’une camionnette bourrée d’une tonne d’explosifs a failli faire s’écrouler la tour abritant le siège du Premier ministre. Huit personnes ont trouvé la mort dans l’explosion. Le souffle était tellement fort que des immeubles ont été sérieusement endommagés plusieurs centaines de mètres à la ronde.
Mais ce n’était qu’un prélude à l’opération meurtrière d’Anders Breivik. Peu après 17h00, il débarque sur l’île d’Utøya. Déguisé en policier, équipé d’armes semi-automatiques, il tire méthodiquement, pendant une heure et quart, sur les jeunes militants du parti travailliste, réunis pour un camp d’été. Sa plus jeune victime venait d’avoir quatorze ans. Le terrifiant bilan s’élève à soixante-neuf morts.
A son procès, Breivik a reconnu les faits, mais plaidé non coupable. Il estime qu’il était de son devoir de punir la gauche pour ce qu’il appelle « l’islamisation de la Norvège ». Il se défend d’être fou, mais son idéologie, elle, a conduit à une folie meurtrière.
RFI