La cinquième édition de la Journée nationale de l’éducation des filles avait pour thème «Déperditions scolaires : quelles stratégies pour maintenir les filles au-delà du cycle fondamental ?». Selon un communiqué de presse de l’UNICEF, les déperditions scolaires creusent davantage les inégalités et compromettent l’équité ; elles affectent en plus grand nombre les familles pauvres, les enfants de milieux ruraux reculés et défavorisés, les enfants porteurs de handicaps de toutes sortes, les filles en particulier.
Les principaux facteurs qui pénalisent plus les filles, entraînant contre-performances, redoublements, exclusions et abandons, sont le manque de soutien, les discriminations et préjugés défavorables, l’environnement peu propice à des apprentissages efficaces et surtout, de plus en plus, les violences de toutes sortes, singulièrement les viols, les grossesses précoces et les mariages forcés.
Au regard de tout ceci, le Ministre Kalidou Diallo, de confier: «pour que les filles restent à l’école, il faut créer un environnement favorable c'est-à-dire faire en sorte que l’école soit acceptable, qu’il y ait des écoles descentes, des toilettes séparées, des cantines scolaires, qu’il y ait moins de violences physiques, psychologiques et morales sur les filles, qu’il y ait moins de mariages forcés, moins de mariages précoces, moins de grossesse non désirées. Mais, de son avis, tout cela suppose une bonne éducation des parents, une information des parents et là c’est toute la société et c’est dans ce cadre qu’il faudra comprendre les initiatives du Comité de Coordination pour la scolarisation des filles qui, chaque année, agit au niveau national mais au même moment, au niveau de chaque région, au niveau de chaque inspection d’académie, il y a ces manifestations et il y a des cadres au niveau locales qui travaillent pendant toute l’année.
Prenant la parole, la Première Dame, Madame Viviane Wade a indiqué qu’«il faut, dès à présent, voir dans quelle mesure on va s’y prendre, que les filles et les garçons, même à l' école primaire, reçoivent des cours d’éducation sexuelle». Elle a expliqué que les garçons doivent comprendre, très jeunes, la responsabilité, que quand ils sont adolescents, ils sont capables d’enceinter les filles. «C’est une responsabilité et ils ne l’ont pas» a-t-elle soutenu.
Papa Mamadou Diéry Diallo / pressafrik.com
Les principaux facteurs qui pénalisent plus les filles, entraînant contre-performances, redoublements, exclusions et abandons, sont le manque de soutien, les discriminations et préjugés défavorables, l’environnement peu propice à des apprentissages efficaces et surtout, de plus en plus, les violences de toutes sortes, singulièrement les viols, les grossesses précoces et les mariages forcés.
Au regard de tout ceci, le Ministre Kalidou Diallo, de confier: «pour que les filles restent à l’école, il faut créer un environnement favorable c'est-à-dire faire en sorte que l’école soit acceptable, qu’il y ait des écoles descentes, des toilettes séparées, des cantines scolaires, qu’il y ait moins de violences physiques, psychologiques et morales sur les filles, qu’il y ait moins de mariages forcés, moins de mariages précoces, moins de grossesse non désirées. Mais, de son avis, tout cela suppose une bonne éducation des parents, une information des parents et là c’est toute la société et c’est dans ce cadre qu’il faudra comprendre les initiatives du Comité de Coordination pour la scolarisation des filles qui, chaque année, agit au niveau national mais au même moment, au niveau de chaque région, au niveau de chaque inspection d’académie, il y a ces manifestations et il y a des cadres au niveau locales qui travaillent pendant toute l’année.
Prenant la parole, la Première Dame, Madame Viviane Wade a indiqué qu’«il faut, dès à présent, voir dans quelle mesure on va s’y prendre, que les filles et les garçons, même à l' école primaire, reçoivent des cours d’éducation sexuelle». Elle a expliqué que les garçons doivent comprendre, très jeunes, la responsabilité, que quand ils sont adolescents, ils sont capables d’enceinter les filles. «C’est une responsabilité et ils ne l’ont pas» a-t-elle soutenu.
Papa Mamadou Diéry Diallo / pressafrik.com