Une planification stratégique présentée comme nécessaire et devant constituer un grand moment de vie et de survie du Pds, un parti assurément à la croisée des chemins. Il y a deux semaines, le secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, avait procédé à un profond remaniement au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Un remaniement qui entrait dans le cadre d’un processus de planification stratégique? pour exécuter les trois commandements du pape du Sopi : mobilisation, organisation et retour triomphal du candidat Karim Meissa Wade.
Traduction concrète : l’arrivée aux commandes du plus ancien parti libéral de notre pays, d’une jeune équipe de militants à la fidélité éprouvée. Ces jeunes loups « sopistes », propulsés aux fonctions de secrétaires généraux adjoints, sont considérés par les analystes et observateurs politiques comme un état-major opérationnel sur lequel mise l’éternel pape du Sopi pour la reconquête du palais de l’avenue Roume. Pardon, avenue Léopold Sédar Senghor !
Les trois commandements ont donc pour but de donner au Pds plus d’engagement, de dynamisme, d’enthousiasme et de détermination en perspective de la présidentielle 2024. Sans doute pour le pape du Sopi, la présidentielle, c’est pour demain, c’est-à-dire théoriquement dans deux (02) ans ! Un raisonnement qui n’est pas faux si l’on défalque 2023, année de dépôt des candidatures et de précampagne électorale ainsi que les deux mois de 2024 — le scrutin devrait se tenir en février. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, semble donc se dire le vieux politicien expérimenté Me Abdoulaye Wade, qui veut donc mettre ses troupes d’ores et déjà en ordre de bataille, dans la perspective de cette « mère des batailles ».
La renaissance du Sopi ?
C’est d’ailleurs dans le cadre de ce redéploiement qu’entre le déplacement du Secrétariat national du Pds à Saint-Louis. C’était le week-end dernier lors du lancement des opérations de vente des cartes de membre au sein de la Fédération départementale des libéraux regroupant les communes de Ndiabène Gandiol, Mpal, Fass, Gandon et Saint-Louis. En présidant cette assemblée générale, le président doudou Wade, qui représentait Me Abdoulaye Wade, a déclaré être venu pour apporter la bonne parole aux militants « sopistes ».
« Le Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, m’a chargé de vous dire que le parti a pour objectif de réorganiser les structures, de la base au sommet, de réorganiser les autres commissions et reprendre contact avec les militants pour préparer les Locales et les Législatives de 2022. Mais surtout, surtout la bataille des batailles en 2024, qu’est la présidentielle pour l’élection de notre candidat Karim Meïssa Wade. Et qui dit candidat dit forcément retour de Karim Wade que le Pds prépare…», a confié le président Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire libéral à l’Assemblée nationale, histoire de donner plus d’engagement et d’enthousiasme aux nombreux militants de la capitale du Nord.
Depuis le boycott aux allures d’un sabotage de la présidentielle de 2019, le Pds de Me Wade est devenu un parti écartelé qui n’arrive plus à retrouver la voie de reconquête du pouvoir, à remobiliser ses militants et sympathisants, encore moins à discipliner certains de ses responsables et cadres.
Quel avenir attend ce Pds en panne de retrouver sa raison d’être et l’engouement populaire, qu’il suscitait durant les années de braise du Sopi ?
Il n’y a pas de réponse par quatre chemins, encore moins par trois commandements, mais plutôt par le retour inéluctable de Karim Wade au Sénégal. Un retour, rien qu’un retour ! Car, toute perspective contraire mènera, irrésistiblement, l’empire Sopi au déclin…
« Le Témoin »
Un remaniement qui entrait dans le cadre d’un processus de planification stratégique? pour exécuter les trois commandements du pape du Sopi : mobilisation, organisation et retour triomphal du candidat Karim Meissa Wade.
Traduction concrète : l’arrivée aux commandes du plus ancien parti libéral de notre pays, d’une jeune équipe de militants à la fidélité éprouvée. Ces jeunes loups « sopistes », propulsés aux fonctions de secrétaires généraux adjoints, sont considérés par les analystes et observateurs politiques comme un état-major opérationnel sur lequel mise l’éternel pape du Sopi pour la reconquête du palais de l’avenue Roume. Pardon, avenue Léopold Sédar Senghor !
Les trois commandements ont donc pour but de donner au Pds plus d’engagement, de dynamisme, d’enthousiasme et de détermination en perspective de la présidentielle 2024. Sans doute pour le pape du Sopi, la présidentielle, c’est pour demain, c’est-à-dire théoriquement dans deux (02) ans ! Un raisonnement qui n’est pas faux si l’on défalque 2023, année de dépôt des candidatures et de précampagne électorale ainsi que les deux mois de 2024 — le scrutin devrait se tenir en février. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, semble donc se dire le vieux politicien expérimenté Me Abdoulaye Wade, qui veut donc mettre ses troupes d’ores et déjà en ordre de bataille, dans la perspective de cette « mère des batailles ».
La renaissance du Sopi ?
C’est d’ailleurs dans le cadre de ce redéploiement qu’entre le déplacement du Secrétariat national du Pds à Saint-Louis. C’était le week-end dernier lors du lancement des opérations de vente des cartes de membre au sein de la Fédération départementale des libéraux regroupant les communes de Ndiabène Gandiol, Mpal, Fass, Gandon et Saint-Louis. En présidant cette assemblée générale, le président doudou Wade, qui représentait Me Abdoulaye Wade, a déclaré être venu pour apporter la bonne parole aux militants « sopistes ».
« Le Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, m’a chargé de vous dire que le parti a pour objectif de réorganiser les structures, de la base au sommet, de réorganiser les autres commissions et reprendre contact avec les militants pour préparer les Locales et les Législatives de 2022. Mais surtout, surtout la bataille des batailles en 2024, qu’est la présidentielle pour l’élection de notre candidat Karim Meïssa Wade. Et qui dit candidat dit forcément retour de Karim Wade que le Pds prépare…», a confié le président Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire libéral à l’Assemblée nationale, histoire de donner plus d’engagement et d’enthousiasme aux nombreux militants de la capitale du Nord.
Depuis le boycott aux allures d’un sabotage de la présidentielle de 2019, le Pds de Me Wade est devenu un parti écartelé qui n’arrive plus à retrouver la voie de reconquête du pouvoir, à remobiliser ses militants et sympathisants, encore moins à discipliner certains de ses responsables et cadres.
Quel avenir attend ce Pds en panne de retrouver sa raison d’être et l’engouement populaire, qu’il suscitait durant les années de braise du Sopi ?
Il n’y a pas de réponse par quatre chemins, encore moins par trois commandements, mais plutôt par le retour inéluctable de Karim Wade au Sénégal. Un retour, rien qu’un retour ! Car, toute perspective contraire mènera, irrésistiblement, l’empire Sopi au déclin…
« Le Témoin »