La première transition du Premier ministre Lansana Kouyaté « préparatoire à la longue fin de règne de Lansana Conté a lamentablement échoué avec la révocation du Premier Ministre le 20 mars 2008 », affirme la RADDHO dans un communiqué dont APA a obtenu copie.
« S’il est avéré que la majorité des Guinéens voyaient dans un coup d’État militaire l’ultime moyen d’éviter la continuité de l’ancien régime, personne ne souhaite sa substitution par un régime militaire », avertit la RADDHO.
«La déception et le désenchantement gagnent de plus en plus les secteurs les plus dynamiques de la société dont les partis politiques, la société civile et les syndicats », ajoute l’ONG.
Selon elle, il prévaut en Guinée une inquiétante gouvernance militaire brouillonne, confuse et peu lisible, marquée par des injonctions contradictoires qui expliquent la volonté absolue du Capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD de placer la transition sous le haut contrôle des militaires.
Les « curieuses conditions de réussite de la transition énoncées par le chef de l’Etat Moussa Dadis Camara, déçoivent très profondément (…)», rappelle la RADDHO.
Le maintien de l’état d’exception qui, en réalité permet de placer la transition sous le haut contrôle des militaires n’est pas du tout conforme aux recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO du 10 janvier 2009, estime encore la RADDHO.
« Un nouvel échec de la transition est absolument interdit à la Guinée », martèle l’ONG.
Rien dans le comportement et le discours du CNDD » n’indique « clairement que la junte militaire au pouvoir en Guinée est prête à rendre le pouvoir aux civils, souligne la Raddho, estimant que Moussa Dadis Camara et le CNDD font désormais partie des difficultés qui empêchent le succès total de la transition en République de Guinée.
La RADDHO « appelle la communauté africaine et internationale à intervenir, consistant dans l’envoi d’une délégation d’anciens chefs d’Etat militaires qui ont assuré le succès d’une transition politique suite à un coup d’Etat militaire en vue d’aider "les jeunes militaires à assurer le succès de la transition ».
Elle recommande également à la Commission nationale indépendante (CNI) de fixer dans les délais les plus brefs, le chronogramme des élections législatives et présidentielles, et lance un appel à toutes les organisations politiques, démocratiques et de la Société civile africaine afin d’apporter leur « soutien aux démocrates guinéens ».
AFT/aft/mn/APA
« S’il est avéré que la majorité des Guinéens voyaient dans un coup d’État militaire l’ultime moyen d’éviter la continuité de l’ancien régime, personne ne souhaite sa substitution par un régime militaire », avertit la RADDHO.
«La déception et le désenchantement gagnent de plus en plus les secteurs les plus dynamiques de la société dont les partis politiques, la société civile et les syndicats », ajoute l’ONG.
Selon elle, il prévaut en Guinée une inquiétante gouvernance militaire brouillonne, confuse et peu lisible, marquée par des injonctions contradictoires qui expliquent la volonté absolue du Capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD de placer la transition sous le haut contrôle des militaires.
Les « curieuses conditions de réussite de la transition énoncées par le chef de l’Etat Moussa Dadis Camara, déçoivent très profondément (…)», rappelle la RADDHO.
Le maintien de l’état d’exception qui, en réalité permet de placer la transition sous le haut contrôle des militaires n’est pas du tout conforme aux recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO du 10 janvier 2009, estime encore la RADDHO.
« Un nouvel échec de la transition est absolument interdit à la Guinée », martèle l’ONG.
Rien dans le comportement et le discours du CNDD » n’indique « clairement que la junte militaire au pouvoir en Guinée est prête à rendre le pouvoir aux civils, souligne la Raddho, estimant que Moussa Dadis Camara et le CNDD font désormais partie des difficultés qui empêchent le succès total de la transition en République de Guinée.
La RADDHO « appelle la communauté africaine et internationale à intervenir, consistant dans l’envoi d’une délégation d’anciens chefs d’Etat militaires qui ont assuré le succès d’une transition politique suite à un coup d’Etat militaire en vue d’aider "les jeunes militaires à assurer le succès de la transition ».
Elle recommande également à la Commission nationale indépendante (CNI) de fixer dans les délais les plus brefs, le chronogramme des élections législatives et présidentielles, et lance un appel à toutes les organisations politiques, démocratiques et de la Société civile africaine afin d’apporter leur « soutien aux démocrates guinéens ».
AFT/aft/mn/APA