La situation que traverse la famille Aïdara depuis bientôt deux ans ne laisse pas de marbre les défenseurs des droits humains. Joint par téléphone au cours du point de presse de cette famille, le président de la Raddho pense pour le déplorer que cette longue détention est une violation des droits humains. Toutefois, dit-il, la Raddho s’est investie en écoutant les victimes et en suivant depuis trois mois l’attitude du président de la République par rapport à cette affaire. C’est pourquoi, il en appelle au chef de l’Etat à faire usage de son autorité pour vider ce dossier et faire jaillir la lumière. La Raddho ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, car elle veut internationaliser ce dossier. En attendant, ajoute Alioune Tine : « nous allons demander aux parents de Kébanding de nous faire une délégation de pouvoir pour saisir le comité africain des droits de l’homme. » Il conclut : « Nous voulons que la lumière soit faite ».
Source le quotidien
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