Certes, on ne peut pas se passer de la politique, mais elle ne doit pas être l'unique activité qui prédomine dans la cité. Le Sénégal est le seul pays où on est en campagne électorale 365 jours sur 365. Les politiciens sont tous les jours sur le terrain pour mobiliser ou dénigrer. Après la Présidentielle, on pense à la massification du parti en sillonnant le pays, reformuler les promesses et prendre des engagements qui ne sauraient être honorés.
Après, c'est le tour des Locales ou des Législatives, les candidats affûtent leurs armes et tympanisent les populations ; tous les moyens sont bons pour obtenir gain de cause. Ce qui fait que beaucoup d'entre eux ont perdu leur crédibilité comme disait l'humoriste Américain George Carlin : « Quand j'entends quelqu'un parler de "solutions politiques", je sais que je n'ai pas affaire à quelqu'un de sérieux. » Cette perception de la politique est, de nos jours, celle qu'a beaucoup de Sénégalais.
D'abord, les journaux attisent le feu : déclaration sur déclaration, chaque jour, un politicien fait la une des journaux, il ouvre le feu et tire sur tout ce qui bouge, le lendemain, c'est le droit de réplique. Alors par presse interposée, ils agacent les populations par des sorties fallacieuses et aberrantes. Ensuite, les télévisions les regroupent pour discuter sur un problème précis, mais malheureusement chacun tire la couverture de son côté. Ils oublient que le peuple qui les regarde papoter n'est pas crédule. Il les laisse jouer aux sophistes et au moment venu, il aura son mot à dire. Et enfin les radios, la presse en ligne, dans la place publique... Aucun cadre d'expression n'est laissé en rade pour exister politiquement.
Le retour de Wade est une parfaite illustration : depuis son départ jusqu'à son arrivée, les libéraux et la mouvance présidentielle ont tétanisé le pays avec des sorties qui sèment le doute chez le citoyen lambda qui ne sait pas qui croire ? Des éditions spéciales, la libre antenne, les plateaux, les reportages... Comme si le pays appartient aux politiciens ! Comme si on n'a pas d'autres préoccupations.
Comment peut-on aspirer au développement si on passe tout le temps à faire de la politique politicienne, à parler et à déconstruire, rien que pour faire les choux gras de la presse ? Les dossiers pendants devant la justice, les aides, les recrutements, les opinions... Même le regard du libre citoyen est politisé. C'est désolant !
tafart@hotmail.fr
Après, c'est le tour des Locales ou des Législatives, les candidats affûtent leurs armes et tympanisent les populations ; tous les moyens sont bons pour obtenir gain de cause. Ce qui fait que beaucoup d'entre eux ont perdu leur crédibilité comme disait l'humoriste Américain George Carlin : « Quand j'entends quelqu'un parler de "solutions politiques", je sais que je n'ai pas affaire à quelqu'un de sérieux. » Cette perception de la politique est, de nos jours, celle qu'a beaucoup de Sénégalais.
D'abord, les journaux attisent le feu : déclaration sur déclaration, chaque jour, un politicien fait la une des journaux, il ouvre le feu et tire sur tout ce qui bouge, le lendemain, c'est le droit de réplique. Alors par presse interposée, ils agacent les populations par des sorties fallacieuses et aberrantes. Ensuite, les télévisions les regroupent pour discuter sur un problème précis, mais malheureusement chacun tire la couverture de son côté. Ils oublient que le peuple qui les regarde papoter n'est pas crédule. Il les laisse jouer aux sophistes et au moment venu, il aura son mot à dire. Et enfin les radios, la presse en ligne, dans la place publique... Aucun cadre d'expression n'est laissé en rade pour exister politiquement.
Le retour de Wade est une parfaite illustration : depuis son départ jusqu'à son arrivée, les libéraux et la mouvance présidentielle ont tétanisé le pays avec des sorties qui sèment le doute chez le citoyen lambda qui ne sait pas qui croire ? Des éditions spéciales, la libre antenne, les plateaux, les reportages... Comme si le pays appartient aux politiciens ! Comme si on n'a pas d'autres préoccupations.
Comment peut-on aspirer au développement si on passe tout le temps à faire de la politique politicienne, à parler et à déconstruire, rien que pour faire les choux gras de la presse ? Les dossiers pendants devant la justice, les aides, les recrutements, les opinions... Même le regard du libre citoyen est politisé. C'est désolant !
tafart@hotmail.fr