« Une compilation de faits connus, enrobée d’une tonalité politique » : voilà comment le ministère russe des Affaires étrangères qualifie le rapport de l’AIEA. La diplomatie russe y relève même un air de déjà vu : ses interprétations lui rappellent les informations sur les prétendues armes de destruction massives en Irak, destinées à justifier l'intervention militaire anglo-américaine de 2003.
Les Russes s’opposent à tout projet de nouvelles sanctions, y voyant des instruments visant à changer de régime à Téhéran. Cette réthorique n'est pas nouvelle. Dans les conflits libyen et syrien, Moscou s'est toujours opposée à toute tentative de résoudre la crise de l'extérieur. Dans le cas de l'Iran, la Russie pourrait aussi chercher à préserver ses intérêts économiques. Elle a construit, à Bouchehr, la première centrale nucléaire qu'elle alimente en combustible.
Mais pour Victor Kremeniouk, de l'institut des Etats unis et du Canada, cité par Radio Liberty, la position russe est avant tout une façon de montrer ses muscles à l'Occident. Car, quoi qu'il en soit, Moscou n'a aucun intérêt à voir Téhéran doté de l'arme atomique.
En attendant, la Russie veut poursuivre sur la voie du dialogue. Le numéro deux du Conseil suprême iranien de la Sécurité nationale, Ali Bagheri, effectue en ce moment une visite à Moscou.
rfi.fr
Les Russes s’opposent à tout projet de nouvelles sanctions, y voyant des instruments visant à changer de régime à Téhéran. Cette réthorique n'est pas nouvelle. Dans les conflits libyen et syrien, Moscou s'est toujours opposée à toute tentative de résoudre la crise de l'extérieur. Dans le cas de l'Iran, la Russie pourrait aussi chercher à préserver ses intérêts économiques. Elle a construit, à Bouchehr, la première centrale nucléaire qu'elle alimente en combustible.
Mais pour Victor Kremeniouk, de l'institut des Etats unis et du Canada, cité par Radio Liberty, la position russe est avant tout une façon de montrer ses muscles à l'Occident. Car, quoi qu'il en soit, Moscou n'a aucun intérêt à voir Téhéran doté de l'arme atomique.
En attendant, la Russie veut poursuivre sur la voie du dialogue. Le numéro deux du Conseil suprême iranien de la Sécurité nationale, Ali Bagheri, effectue en ce moment une visite à Moscou.
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