Cet événement est organisé quatre fois par an par l’association « Bretagne-Outdoor », une association bretonne située à Dinard. Pour la session qui se déroulera du 30 avril au 8 mai 2011 prochains, ce n’est pas moins de 58 femmes qui partiront au Sénégal pour une course humanitaire de 8 à 13 km comprenant 5 étapes. À chaque étape, les participantes s’arrêteront dans un village et distribue en mains propres les fournitures scolaires aux écoliers sénégalais. Dès à présent elles ont à peine 3 mois pour se préparer et récolter le plus de fournitures scolaires possible. Des femmes au cœur généreux dans un corps sportif.
Thérèse et Aurore Laisné, deux Saint-Loises, vont distribuer des fournitures scolaires dans des écoles sénégalaises... à l'occasion d'une course à pied. Rencontre.
L'initiative
Bien sûr, elles y vont pour être « dépaysées » et « découvrir un pays inconnu ». Mais impossible de réduire le futur séjour au Sénégal d'Aurore et Thérèse Laisné à ces simples considérations. Car l'objectif de leur voyage, prévu entre le 30 avril et le 8 mai prochains, c'est surtout d'« aider ceux qui en ont besoin », résume Aurore, 25 ans.
Avec sa mère, 53 ans, elle va donner plusieurs kilos de fournitures scolaires à des enfants sénégalais de la région de Siné-Saloum (au sud de Dakar). L'originalité, c'est que cette distribution est couplée... à une course à pied.
Comme 58 autres joggeuses, Thérèse et Aurore, toutes deux saint-loises, vont prendre part à la Sénégazelle. Une course humanitaire 100 % féminine, organisée par l'association Bretagne-Outdoor quatre fois par an. Et le programme n'a rien d'une promenade de santé. « Très tôt le matin, il est prévu qu'on coure entre 8km et 13km à travers la brousse sénégalaise », explique Aurore. Chaque étape, cinq au total, donne lieu à une arrivée dans un village. « C'est à ce moment qu'on distribue en mains propres les fournitures rapportées de France aux jeunes écoliers. »
Avant de fouler le sol sénégalais, les « gazelles » doivent récolter du matériel scolaire en France. Et là, c'est une course à la générosité qui commence. « On peut ramener environ 80 kg à nous deux, et tout le monde peut nous aider à remplir nos colis (1) », explique Aurore. Feutres, trousses, règles, stylos, ardoises... Tout le matériel nécessaire à l'éducation des écoliers est recherché. « Sauf les feutres », précise Thérèse. « Ils seraient inutilisables à cause de la chaleur. »
« Ultra-motivées »
La Sénégazelle représente aussi un défi physique. Thérèse en est bien consciente. « Il faudra prendre ses précautions, s'hydrater davantage par exemple. » Mais pas de quoi impressionner cette sportive accomplie, membre du club de course de Torigni-sur-Vire. « J'ai déjà participé à une douzaine de marathons et semi-marathons, ça devrait aller. » Et puis, « même si ça reste une course, on n'y va pas pour faire une performance ».
Aurore, elle, craint davantage le sable sénégalais. La course à pied, elle avoue la pratiquer « occasionnellement ». Qu'importe : celle qui étudie à l'École du barreau de Rennes pour devenir avocate d'affaires reste « ultra-motivée ».
C'est sa maman qui a l'inscrite à Sénégazelle, « en secret », confie Thérèse. « J'ai su qu'elle était intéressée par ce projet. » Intéressée, c'est peu le dire. « J'ai toujours voulu m'impliquer dans une cause humanitaire pour me sentir utile et rencontrer des gens d'une culture différente, jure Aurore. Cette course, c'était l'occasion de concrétiser cette envie. » Elle sourit : « Tout en ajoutant une dimension sportive et touristique ». Joindre l'utile à l'agréable, en somme.
Adrien LABLANCHE.
Plus d'informations dans le journal Ouest-France
Thérèse et Aurore Laisné, deux Saint-Loises, vont distribuer des fournitures scolaires dans des écoles sénégalaises... à l'occasion d'une course à pied. Rencontre.
L'initiative
Bien sûr, elles y vont pour être « dépaysées » et « découvrir un pays inconnu ». Mais impossible de réduire le futur séjour au Sénégal d'Aurore et Thérèse Laisné à ces simples considérations. Car l'objectif de leur voyage, prévu entre le 30 avril et le 8 mai prochains, c'est surtout d'« aider ceux qui en ont besoin », résume Aurore, 25 ans.
Avec sa mère, 53 ans, elle va donner plusieurs kilos de fournitures scolaires à des enfants sénégalais de la région de Siné-Saloum (au sud de Dakar). L'originalité, c'est que cette distribution est couplée... à une course à pied.
Comme 58 autres joggeuses, Thérèse et Aurore, toutes deux saint-loises, vont prendre part à la Sénégazelle. Une course humanitaire 100 % féminine, organisée par l'association Bretagne-Outdoor quatre fois par an. Et le programme n'a rien d'une promenade de santé. « Très tôt le matin, il est prévu qu'on coure entre 8km et 13km à travers la brousse sénégalaise », explique Aurore. Chaque étape, cinq au total, donne lieu à une arrivée dans un village. « C'est à ce moment qu'on distribue en mains propres les fournitures rapportées de France aux jeunes écoliers. »
Avant de fouler le sol sénégalais, les « gazelles » doivent récolter du matériel scolaire en France. Et là, c'est une course à la générosité qui commence. « On peut ramener environ 80 kg à nous deux, et tout le monde peut nous aider à remplir nos colis (1) », explique Aurore. Feutres, trousses, règles, stylos, ardoises... Tout le matériel nécessaire à l'éducation des écoliers est recherché. « Sauf les feutres », précise Thérèse. « Ils seraient inutilisables à cause de la chaleur. »
« Ultra-motivées »
La Sénégazelle représente aussi un défi physique. Thérèse en est bien consciente. « Il faudra prendre ses précautions, s'hydrater davantage par exemple. » Mais pas de quoi impressionner cette sportive accomplie, membre du club de course de Torigni-sur-Vire. « J'ai déjà participé à une douzaine de marathons et semi-marathons, ça devrait aller. » Et puis, « même si ça reste une course, on n'y va pas pour faire une performance ».
Aurore, elle, craint davantage le sable sénégalais. La course à pied, elle avoue la pratiquer « occasionnellement ». Qu'importe : celle qui étudie à l'École du barreau de Rennes pour devenir avocate d'affaires reste « ultra-motivée ».
C'est sa maman qui a l'inscrite à Sénégazelle, « en secret », confie Thérèse. « J'ai su qu'elle était intéressée par ce projet. » Intéressée, c'est peu le dire. « J'ai toujours voulu m'impliquer dans une cause humanitaire pour me sentir utile et rencontrer des gens d'une culture différente, jure Aurore. Cette course, c'était l'occasion de concrétiser cette envie. » Elle sourit : « Tout en ajoutant une dimension sportive et touristique ». Joindre l'utile à l'agréable, en somme.
Adrien LABLANCHE.
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