Les travailleurs réclament le départ du Directeur général, Stéphane Oudart qu’ils accusent d’avoir plongé l’entreprise dans une "situation d’instabilité totale". "De 2002 à 2010, c’est-à-dire sous la gestion de l’ancien Directeur général, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1.362.886.035 F Cfa. Arrivé en 2010, l’actuel Directeur a fait pire. En deux ans de gestion, il a fait subir une perte de 3.790.550.850 francs Cfa", dénonce le collège des délégués syndicaux. En plus, selon eux, Oudart a érigé le népotisme comme mode de gestion : "Il a recruté un ancien cadre de la Cfao à la retraite, Pape Alassane Dieng, comme directeur d’exploitation et un directeur technique, diplômé en mathématique appliqué à la place d’un mécano, en foulant au pied l’article 13 de la convention qui prévoit la promotion interne".
Outre ces récriminations, il est reproché au Dg de la Sera d’avoir supprimé les acquis et certaines conventions signées avec l’ancien directeur général. Pis, il se comporte en "colon" contre toute personne qui ose dénoncer sa gestion. "Il s’agit d’actes de harcèlement, d’intimidation, de persécution, dans le pire des cas de licenciement. Il a une liste de 37 personnes qu’il menace de licencier pour activités syndicales", dénoncent encore les contestataires. Joint par téléphone, le mis en cause confirme le mouvement d’humeur mais se refuse d’entrer dans les détails. "C’est vrai, il y a le port de brassards ! Je ne peux vous en dire plus. Je dois rencontrer des collaborateurs étrangers. Désolé, je n’ai pas de temps pour répondre à vos questions", s'est-il empressé de nous lancer au bout du fil.
Outre ces récriminations, il est reproché au Dg de la Sera d’avoir supprimé les acquis et certaines conventions signées avec l’ancien directeur général. Pis, il se comporte en "colon" contre toute personne qui ose dénoncer sa gestion. "Il s’agit d’actes de harcèlement, d’intimidation, de persécution, dans le pire des cas de licenciement. Il a une liste de 37 personnes qu’il menace de licencier pour activités syndicales", dénoncent encore les contestataires. Joint par téléphone, le mis en cause confirme le mouvement d’humeur mais se refuse d’entrer dans les détails. "C’est vrai, il y a le port de brassards ! Je ne peux vous en dire plus. Je dois rencontrer des collaborateurs étrangers. Désolé, je n’ai pas de temps pour répondre à vos questions", s'est-il empressé de nous lancer au bout du fil.
Stéphane Oudart