La Syrie a abattu vendredi 22 juin un avion de combat turc en Méditerranée. La Turquie a annoncé qu'elle réagirait avec détermination à cet incident, sans préciser la nature de ses éventuelles initiatives. Mais cet épisode pourrait ajouter une dimension militaire internationale à la crise en Syrie, où le régime de Bachar al Assad tente depuis mars 2011 de réprimer un mouvement de contestation prenant des allures de guerre civile.
L'armée syrienne affirme que l'appareil turc volait à basse altitude, à un kilomètre seulement de la côte de la Syrie, lorsqu'il a été touché par la défense anti-aérienne. L'avion, un F-4, a chuté dans les eaux syriennes, selon l'armée.
On ignore encore les raisons qui ont amené l'armée syrienne à tirer sur cet avion de chasse, qui, après avoir décollé de la base de Malatya, volait près d'un couloir aérien reliant la Turquie à la partie nord de Chypre, où sont déployées des forces turques.
TON RELATIVEMENT MESURÉ DE LA TURQUIE
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a pour l'instant adopté un ton relativement mesuré, les forces turques et syriennes collaborant pour tenter de retrouver les deux membres d'équipage portés disparus. Le premier ministre turc n'a en outre pas évoqué d'éventuelles excuses de la part de la Syrie, mentionnées auparavant par les médias turcs.
Autrefois proche du régime syrien, la Turquie, membre de l'OTAN, en est devenue l'un des principaux détracteurs en raison de la crise en cours. Elle accepte que son territoire serve de base de repli aux rebelles de l'Armée syrienne libre et elle laisse le Conseil national syrien, principale structure de l'opposition à Bachar al Assad, se réunir à Istanbul. Recep Tayyip Erdogan nourrit en outre une inimité personnelle avec Bachar al Assad.
L'armée syrienne affirme que l'appareil turc volait à basse altitude, à un kilomètre seulement de la côte de la Syrie, lorsqu'il a été touché par la défense anti-aérienne. L'avion, un F-4, a chuté dans les eaux syriennes, selon l'armée.
On ignore encore les raisons qui ont amené l'armée syrienne à tirer sur cet avion de chasse, qui, après avoir décollé de la base de Malatya, volait près d'un couloir aérien reliant la Turquie à la partie nord de Chypre, où sont déployées des forces turques.
TON RELATIVEMENT MESURÉ DE LA TURQUIE
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a pour l'instant adopté un ton relativement mesuré, les forces turques et syriennes collaborant pour tenter de retrouver les deux membres d'équipage portés disparus. Le premier ministre turc n'a en outre pas évoqué d'éventuelles excuses de la part de la Syrie, mentionnées auparavant par les médias turcs.
Autrefois proche du régime syrien, la Turquie, membre de l'OTAN, en est devenue l'un des principaux détracteurs en raison de la crise en cours. Elle accepte que son territoire serve de base de repli aux rebelles de l'Armée syrienne libre et elle laisse le Conseil national syrien, principale structure de l'opposition à Bachar al Assad, se réunir à Istanbul. Recep Tayyip Erdogan nourrit en outre une inimité personnelle avec Bachar al Assad.