Les autorités tunisiennes ont finalement décidé de contenter Tripoli et d’extrader Baghdadi Mahmoudi. Le président Moncef Marzouki a en effet signé l’ordre d’extradition de l’ancien Premier ministre libyen, une information confirmée par son avocat, Me Bouaoucha. Selon ce dernier, cet accord intervient « deux jours avant que le nouveau Premier ministre libyen ne vienne à Tunis » et la Libye aurait accepté, en échange, de faciliter l’accès des Tunisiens au marché du travail libyen.
Si Baghdadi Mahmoudi n’a pas encore été extradé, l’accord peut être appliqué à tout moment. « La décision d'extradition est prise. Il ne reste que les procédures à compléter avec les autorités libyennes », a déclaré un responsable du ministère de la Justice, alors que le parti islamiste Ennahda indiquait que Tunis et Tripoli se concertaient pour « déterminer la date et régler les procédures ».
Un bras de fer diplomatique
Réfugié en Tunisie juste après l’effondrement du régime de Mouammar Kaddafi, l’ancien Premier ministre libyen avait été arrêté le 21 septembre près de la frontière algérienne puis incarcéré pour « entrée illégale » sur le territoire tunisien à la prison de Mornaguia, aux alentours de Tunis, à la fin du mois de septembre.
D’abord condamné à six mois de prison, il avait été acquitté fin septembre. Mais, étant sous le coup de deux demandes d'extradition de la part des autorités libyennes, sa remise en liberté avait été suspendue dans l’attente de l’exécution ou non par les autorités tunisiennes du mandat d’amener émis contre lui par Tripoli.
La fin d’un feuilleton de plusieurs mois
La justice tunisienne avait d’abord statué positivement les 8 et 25 novembre, mais l’ancien président par intérim tunisien Fouad Mebazaa avait refusé de signer le décret d'extradition. Moncef Marzouki, qui a succédé à Fouad Mebazza à la tête de l’État tunisien, avait ensuite déclaré en janvier dernier qu'il n’extraderait pas Mahmoudi. «Tant que ses institutions politiques et judiciaires n’ont pas été mises en place, l’honneur tunisien ne nous permet pas de livrer Baghdadi Mahmoudi à la Libye. » Il avait cependant ajouté : « Mais dès qu’elle aura toutes ses instances légitimes, on le fera ».
Lu Jeuneafrique.com
Si Baghdadi Mahmoudi n’a pas encore été extradé, l’accord peut être appliqué à tout moment. « La décision d'extradition est prise. Il ne reste que les procédures à compléter avec les autorités libyennes », a déclaré un responsable du ministère de la Justice, alors que le parti islamiste Ennahda indiquait que Tunis et Tripoli se concertaient pour « déterminer la date et régler les procédures ».
Un bras de fer diplomatique
Réfugié en Tunisie juste après l’effondrement du régime de Mouammar Kaddafi, l’ancien Premier ministre libyen avait été arrêté le 21 septembre près de la frontière algérienne puis incarcéré pour « entrée illégale » sur le territoire tunisien à la prison de Mornaguia, aux alentours de Tunis, à la fin du mois de septembre.
D’abord condamné à six mois de prison, il avait été acquitté fin septembre. Mais, étant sous le coup de deux demandes d'extradition de la part des autorités libyennes, sa remise en liberté avait été suspendue dans l’attente de l’exécution ou non par les autorités tunisiennes du mandat d’amener émis contre lui par Tripoli.
La fin d’un feuilleton de plusieurs mois
La justice tunisienne avait d’abord statué positivement les 8 et 25 novembre, mais l’ancien président par intérim tunisien Fouad Mebazaa avait refusé de signer le décret d'extradition. Moncef Marzouki, qui a succédé à Fouad Mebazza à la tête de l’État tunisien, avait ensuite déclaré en janvier dernier qu'il n’extraderait pas Mahmoudi. «Tant que ses institutions politiques et judiciaires n’ont pas été mises en place, l’honneur tunisien ne nous permet pas de livrer Baghdadi Mahmoudi à la Libye. » Il avait cependant ajouté : « Mais dès qu’elle aura toutes ses instances légitimes, on le fera ».
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