Dans la plupart des civilisations du monde, le rêve cache toujours une réalité concrète. Mais par sa nature complexe, représentative, émotive, vectorielle du symbole, il suscite les difficultés d’une interprétation. Selon Freud, puisque la censure intervient même dans le rêve (qui est un compromis entre des tendances perturbatrices et une tendance perturbée), les désirs sont obligés de se déguiser, de se déformer pour ne pas être découverts et refoulés. Ainsi, se passe une élaboration quand la signification latente du rêve se cache derrière un contenu manifeste ; et le travail de l’interprète est de faire le chemin contraire en décodant le rêve, c'est-à-dire de passer du contenu manifeste vers la signification latente. Toutefois, faut-il le préciser, cette interprétation est culturelle, car elle relève de l’herméneutique purement psychanalytique qui fait que les rêves n’ont pas les mêmes significations d’une culture à une autre.
Les lignes qui suivent proposent différents symboles qui entourent l’anneau.
Dans le « Dictionnaire Des Symboles », Jean Chevalier et Alain Gheerbrant précisent qu’il suffit de citer, parmi de nombreux exemples, l’anneau nuptial et l’anneau pastoral, ainsi que l’anneau du Pêcheur qui sert de sceau pontifical et que l’on brise à la mort du Pape, pour percevoir que l’anneau sert essentiellement à marquer un lien, à attacher. Il apparait ainsi comme le signe d’une alliance, d’un vœu, d’une communauté, d’un destin associé. C’est cet attachement, cette liaison à la fois horizontale (terrestre) et verticale (céleste) que se cherche à établir tout disciple avec son guide.
Dans l’ancienne coutume romaine, au plan spirituel, le flamine, prêtre de Jupiter, n’avait pas le droit de porter un anneau sinon brisé et dépourvu pierre. La raison de cet interdit est que toute espèce de lien entourant complètement la partie du corps de l’opérateur enfermait en lui-même sa puissance surnaturelle. Que l’anneau de flamine soit dépourvu de pierre introduit un autre aspect qui est, lui, symbole de puissance et donc non plus de soumission mais de domination spirituelle ou matérielle. Tel est l’anneau auquel Salomon, dit la légende, devait sa sagesse. L’anneau du Pêcheur superpose, lui, les deux pouvoirs, puisqu’il est à la fois symbole de puissance temporelle et de soumission spirituelle.
Plusieurs anneaux dont le symbolisme varie, étaient célèbres, notamment chez les Grecs. Prométhée, délivré par Héraclès, avait dû accepter de garder à son doigt un anneau de fer, où était enchâssé un éclat de pierre en souvenir du roc et des crampons du Caucase où il avait été enchaîné, et surtout, comme marque de soumission à Zeus. Symbole double, ici encore, puisque la soumission à Zeus évoque ainsi ce qui fait la grandeur et le châtiment du héros, inséparables, l’un de l’autre. Le chaton de cet anneau s’il n’est pas un sceau, est du moins une signature.
Dans le christianisme, l’anneau symbolise, l’attachement fidèle, librement accepté. Il est relié au temps et au cosmos. Les premiers chrétiens à l’imitation des Gentils, portaient des anneaux et Clément d’Alexandrie conseillait aux chrétiens de son temps de porter sur le chaton de leur anneau l’image d’une colombe, d’un poisson ou d’une ancre.
L’anneau possède des pouvoirs sur le plan ésotérique. Il est la réduction de la ceinture, protectrice des lieux, conservant un trésor ou un secret. S’emparer d’un anneau, c’est en quelque sorte ouvrir une porte, entrer dans un château, une caverne, le Paradis. Se mettre un anneau ou l’imposer au doigt d’un autre, c’est se réserver soit même ou accepter le don d’un autre, comme un trésor exclusif ou réciproque.
Dans de nombreux récits, l’anneau sert de moyen de reconnaissance : symbole d’une puissance ou d’un lien que rien ne peut briser, même si l’anneau se perd ou s’oublie au bord du chemin.
C’est à un anneau, dit la légende, que Salomon devait sa sagesse. Les Arabes racontent qu’un jour il marqua du sceau de cet anneau tous les démons qu’il avait rassemblés pour ses œuvres de divinations et ils devinrent ses esclaves. Il le perdit une fois dans le Jourdain et dut attendre qu’un pêcheur le lui rapporte pour retrouver son intelligence. N’était-ce pas un génie jaloux qui avait dérobé l’anneau de Salomon, se sont demandé des auteurs ésotériques, pour user de sa puissance, jusqu’à ce que Dieu le contraigne à rejeter cet anneau dans la mer, afin qu’il soit rendu à Salomon ?
Ainsi, cet anneau serait le symbole du savoir et de la puissance que Salomon avait sur d’autres êtres. Il est comme un sceau de feu, reçu du ciel, qui marque sa domination spirituelle et matérielle.
Bref, la symbolique de l’anneau s’étage à différents niveaux : politique et social, éthique et métaphysique, voire mystique.
xamle.net
Les lignes qui suivent proposent différents symboles qui entourent l’anneau.
Dans le « Dictionnaire Des Symboles », Jean Chevalier et Alain Gheerbrant précisent qu’il suffit de citer, parmi de nombreux exemples, l’anneau nuptial et l’anneau pastoral, ainsi que l’anneau du Pêcheur qui sert de sceau pontifical et que l’on brise à la mort du Pape, pour percevoir que l’anneau sert essentiellement à marquer un lien, à attacher. Il apparait ainsi comme le signe d’une alliance, d’un vœu, d’une communauté, d’un destin associé. C’est cet attachement, cette liaison à la fois horizontale (terrestre) et verticale (céleste) que se cherche à établir tout disciple avec son guide.
Dans l’ancienne coutume romaine, au plan spirituel, le flamine, prêtre de Jupiter, n’avait pas le droit de porter un anneau sinon brisé et dépourvu pierre. La raison de cet interdit est que toute espèce de lien entourant complètement la partie du corps de l’opérateur enfermait en lui-même sa puissance surnaturelle. Que l’anneau de flamine soit dépourvu de pierre introduit un autre aspect qui est, lui, symbole de puissance et donc non plus de soumission mais de domination spirituelle ou matérielle. Tel est l’anneau auquel Salomon, dit la légende, devait sa sagesse. L’anneau du Pêcheur superpose, lui, les deux pouvoirs, puisqu’il est à la fois symbole de puissance temporelle et de soumission spirituelle.
Plusieurs anneaux dont le symbolisme varie, étaient célèbres, notamment chez les Grecs. Prométhée, délivré par Héraclès, avait dû accepter de garder à son doigt un anneau de fer, où était enchâssé un éclat de pierre en souvenir du roc et des crampons du Caucase où il avait été enchaîné, et surtout, comme marque de soumission à Zeus. Symbole double, ici encore, puisque la soumission à Zeus évoque ainsi ce qui fait la grandeur et le châtiment du héros, inséparables, l’un de l’autre. Le chaton de cet anneau s’il n’est pas un sceau, est du moins une signature.
Dans le christianisme, l’anneau symbolise, l’attachement fidèle, librement accepté. Il est relié au temps et au cosmos. Les premiers chrétiens à l’imitation des Gentils, portaient des anneaux et Clément d’Alexandrie conseillait aux chrétiens de son temps de porter sur le chaton de leur anneau l’image d’une colombe, d’un poisson ou d’une ancre.
L’anneau possède des pouvoirs sur le plan ésotérique. Il est la réduction de la ceinture, protectrice des lieux, conservant un trésor ou un secret. S’emparer d’un anneau, c’est en quelque sorte ouvrir une porte, entrer dans un château, une caverne, le Paradis. Se mettre un anneau ou l’imposer au doigt d’un autre, c’est se réserver soit même ou accepter le don d’un autre, comme un trésor exclusif ou réciproque.
Dans de nombreux récits, l’anneau sert de moyen de reconnaissance : symbole d’une puissance ou d’un lien que rien ne peut briser, même si l’anneau se perd ou s’oublie au bord du chemin.
C’est à un anneau, dit la légende, que Salomon devait sa sagesse. Les Arabes racontent qu’un jour il marqua du sceau de cet anneau tous les démons qu’il avait rassemblés pour ses œuvres de divinations et ils devinrent ses esclaves. Il le perdit une fois dans le Jourdain et dut attendre qu’un pêcheur le lui rapporte pour retrouver son intelligence. N’était-ce pas un génie jaloux qui avait dérobé l’anneau de Salomon, se sont demandé des auteurs ésotériques, pour user de sa puissance, jusqu’à ce que Dieu le contraigne à rejeter cet anneau dans la mer, afin qu’il soit rendu à Salomon ?
Ainsi, cet anneau serait le symbole du savoir et de la puissance que Salomon avait sur d’autres êtres. Il est comme un sceau de feu, reçu du ciel, qui marque sa domination spirituelle et matérielle.
Bref, la symbolique de l’anneau s’étage à différents niveaux : politique et social, éthique et métaphysique, voire mystique.
xamle.net