Le coordonnateur du Centre conseil informe que souvent des victimes de viol sont l’objet d’inceste et que les parents des victimes ne veulent pas s’orienter vers la Police.
Revenant sur le Vih/Sida, M. Sadio soutient : «Nous avons essayé de cibler le secteur qui a pour cibles les adolescents et les jeunes. Et nous avons dit que c’est le scolaire. Et pour apporter une modification dans la société, il fraudait quand même travailler avec les jeunes.»
Concernant les difficultés du centre, M. Sadio informe que depuis 2005, le centre ne dispose plus de moyens : «Sur l’espace social, les psychologues ne sont plus en place. On est obligés de travailler dans des situations difficiles. Le centre n’a plus de moyens et cela il faut le dire. N’eussent été les quelques manifestations que nous organisons, dans le cadre des dépistages, ce serait très difficile.»
Aïcha Diallo du secteur relais pour la sensibilisation, s’est prononcée plutôt sur les difficultés notées sur le terrain : «Parfois, c’est difficile. Souvent après avoir reçu une information, on descend sur le terrain pour sensibiliser les jeunes par rapport au Vih/Sida et aux infections sexuellement transmissibles. Au début c’était difficile de parler à une fille de la sexualité, car souvent ce sont les parents qui les empêchent de nous écouter. Mais depuis quelque temps, ce sont ces derniers même qui nous appellent.»
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