Envoyé le 11 juin par le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, à son ministre des Finances ce SMS a soulevé une vague de protestation, comme l'indique le quotidien El Mundo, dans un article repris par Le Figaro.
Le Figaro précise que depuis la diffusion de ce message par le quotidien espagnol, les internautes ougandais se déchaînent.
Ce qui devait être un message de soutien après la dégradation de la note d'endettement à long terme de l’Espagne a frôlé l’incident diplomatique.
Une journaliste ougandaise, Rosebell Kagumire, a même créé un hashtag spécial en guise de protestation #ugandaisnotspain (l'Ouganda n'est pas l'Espagne). Et ça marche, les tweets en colère se multiplient.
Le comble de l'histoire, c'est que certaines données macro économiques de l’Ouganda sont meilleures que celles de son pays, rappelle le Figaro: seulement 4,2% de la population active est au chômage contre 24% en Espagne et le taux de croissance ougandais atteint les 5% (contre 0,1% en Espagne), selon la Banque mondiale.
Certains ougandais ont ainsi —poliment— fait remarquer à Rajoy qu’il ferait mieux de visiter l’Ouganda plutôt que d’envoyer des SMS dédaigneux.
«Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, vous devriez visiter l'Ouganda. Vous apprendrez alors que nous avons remboursé tous nos programmes de renflouement», note l'ambassadeur de l'Ouganda au Rwanda, qui sous-entend que l’Espagne ne peut pas en dire autant.
Pour certains observateurs et ougandais, le SMS est empreint d’un désagréable relent de colonialisme et illustre bien l’état d’esprit du vieux continent, «imprégné de prétention et d’une bonne dose de sentiment de supériorité».
«Le Premier ministre espagnol ne semble pas avoir remarqué que l'Ouganda change et progresse économiquement», s’indigne Rosebell Kagumire pour le Figaro.
Le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oriem, s’est lui montré «impérial».
«Son ignorance ne mérite pas un incident diplomatique. (Elle) ne mérite même pas qu'on s'y intéresse», a-t-il lâché, balayant d’un revers de la main l’incident.
Lu sur Le Figaro
Le Figaro précise que depuis la diffusion de ce message par le quotidien espagnol, les internautes ougandais se déchaînent.
Ce qui devait être un message de soutien après la dégradation de la note d'endettement à long terme de l’Espagne a frôlé l’incident diplomatique.
Une journaliste ougandaise, Rosebell Kagumire, a même créé un hashtag spécial en guise de protestation #ugandaisnotspain (l'Ouganda n'est pas l'Espagne). Et ça marche, les tweets en colère se multiplient.
Le comble de l'histoire, c'est que certaines données macro économiques de l’Ouganda sont meilleures que celles de son pays, rappelle le Figaro: seulement 4,2% de la population active est au chômage contre 24% en Espagne et le taux de croissance ougandais atteint les 5% (contre 0,1% en Espagne), selon la Banque mondiale.
Certains ougandais ont ainsi —poliment— fait remarquer à Rajoy qu’il ferait mieux de visiter l’Ouganda plutôt que d’envoyer des SMS dédaigneux.
«Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, vous devriez visiter l'Ouganda. Vous apprendrez alors que nous avons remboursé tous nos programmes de renflouement», note l'ambassadeur de l'Ouganda au Rwanda, qui sous-entend que l’Espagne ne peut pas en dire autant.
Pour certains observateurs et ougandais, le SMS est empreint d’un désagréable relent de colonialisme et illustre bien l’état d’esprit du vieux continent, «imprégné de prétention et d’une bonne dose de sentiment de supériorité».
«Le Premier ministre espagnol ne semble pas avoir remarqué que l'Ouganda change et progresse économiquement», s’indigne Rosebell Kagumire pour le Figaro.
Le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oriem, s’est lui montré «impérial».
«Son ignorance ne mérite pas un incident diplomatique. (Elle) ne mérite même pas qu'on s'y intéresse», a-t-il lâché, balayant d’un revers de la main l’incident.
Lu sur Le Figaro