«Depuis dix ans, nous constaté la recrudescence des violences, des mal traitances, du tourisme sexuel dans notre pays», a affirmé le Pr Seigne Mor Mbaye. Et d’ajouter que «pour avoir une idée précise de la recrudescence du phénomène, nous avons mené une enquête à Saint-Louis et produit un document d’alerte distribué aux enfants titré : «Attention à ton say say»».
Pour le psychologue, cela ne semble pas suffire, car dit-il, ««les Tontons say say» ne sont pas ébranlés». Ainsi, il s’agit, précise-t-il, de «passer à la vitesse supérieure en faisant le porte à porte pour sensibiliser les parents et les pousser à parler du problème de sexualité à leurs enfants, tout en évitant de leur donner le sentiment que le monde est dangereux». Car pour lui, l’heure semble sonner de travailler la conscience collective des Sénégalais, base de tout développement. Pour ce faire, a dit Serigne Mor Mbaye, «chaque habitant doit se sentir responsable pour la protection des enfants afin que «Tonton say say» qui est parmi nous prenne conscience».
Le premier adjoint du maire, Woré Diaw n’a pas manqué d’exprimer tout son satisfecit pour une telle initiative qui vient à son heure dans sa commune, une cité cosmopolite de 400 000 âmes, en ce sens que, soutient-elle, «les violences faites aux enfants deviennent nombreuses».
Pour sa part, la représentante de l’Unicef, Mme Mariame Ndiaye Coulibaly estime la protection des enfants doit dépasser une cérémonie mais une lutte de longue de durée afin de traquer les «Tontons say say». Car, argue-t-elle, «ce sont, pour la plupart, des personnes chargées de protéger, d’éduquer les enfants. Ce sont des personnes à qui les enfants ont placé toute leur confiance». Mme Ndiaye a insisté sur l’éducation des enfants, des familles, des communautés sur la protection infantile, avant d’inviter tout le monde à dénoncer «les violences faites aux enfants». Et cela d’autant plus que le Sénégal dispose d’un meilleur arsenal juridique en la matière.
Ferloo.com
Pour le psychologue, cela ne semble pas suffire, car dit-il, ««les Tontons say say» ne sont pas ébranlés». Ainsi, il s’agit, précise-t-il, de «passer à la vitesse supérieure en faisant le porte à porte pour sensibiliser les parents et les pousser à parler du problème de sexualité à leurs enfants, tout en évitant de leur donner le sentiment que le monde est dangereux». Car pour lui, l’heure semble sonner de travailler la conscience collective des Sénégalais, base de tout développement. Pour ce faire, a dit Serigne Mor Mbaye, «chaque habitant doit se sentir responsable pour la protection des enfants afin que «Tonton say say» qui est parmi nous prenne conscience».
Le premier adjoint du maire, Woré Diaw n’a pas manqué d’exprimer tout son satisfecit pour une telle initiative qui vient à son heure dans sa commune, une cité cosmopolite de 400 000 âmes, en ce sens que, soutient-elle, «les violences faites aux enfants deviennent nombreuses».
Pour sa part, la représentante de l’Unicef, Mme Mariame Ndiaye Coulibaly estime la protection des enfants doit dépasser une cérémonie mais une lutte de longue de durée afin de traquer les «Tontons say say». Car, argue-t-elle, «ce sont, pour la plupart, des personnes chargées de protéger, d’éduquer les enfants. Ce sont des personnes à qui les enfants ont placé toute leur confiance». Mme Ndiaye a insisté sur l’éducation des enfants, des familles, des communautés sur la protection infantile, avant d’inviter tout le monde à dénoncer «les violences faites aux enfants». Et cela d’autant plus que le Sénégal dispose d’un meilleur arsenal juridique en la matière.
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