
Et c’est le «tassoukat » Pape Thiopett qui a pris part à la rencontre, qui a pris les devants. Rendre grâce au guide des Thiantacounes a été son mobile. Et il ne s’est pas fait prier pour esquisser des pas de danse puisque c’est la marque déposée des thiantacounes. Son inspiration aidant, l’artiste a transformé le vocable de la danse en vogue Youza en Cheikh bi. En effet, on passe de « youza, youza » à « cheikh bi, cheikh bi » pour faire allusion à Cheikh Béthio Thioune. Suffisant pour que les thiantacounes s’y mettent. Osons espérer que « cheikh bi » ne sera pas dansé en boîte de nuit.