Le monde de la danse s’agrandit tous les jours. De plus en plus de jeunes sont attirés ainsi par ce secteur culturel. Certainement pour réussir et se faire un nom, car de simple loisir ou passe-temps, la danse est devenue un véritable métier qui, parfois, nourrit bien son homme. Du reste, aujourd’hui, au Sénégal, bien des jeunes artistes ont fini de s’approprier ce gagnepain rentable et pour le moins lucratif. Du reste, certains artistes comme Ndèye Guèye, Oumou Sow, Pape Moussa Sonko, Aïda Dada, Pape Ndiaye «Thiou», Ameth Thiou, Mbatio Ndiaye, pour ne citer que les plus en vue, sont devenus de véritables stars dans ce domaine. Oumou Sow par exemple gère, aujourd’hui, ces propres affaires, grâce à la danse. Elle peut être considérée comme cet exemple de réussite dans la danse qui a ouvert la porte aux autres. «Grâce à la danse, j’ai des contacts partout dans le monde. En Hollande par exemple, j’ai été primée, en 1995. J’ai eu une médaille en bronze à la finale d’Oscar des vacances, sans compter les tournées internationales. Je fais aussi du commerce et les fonds pour lancer cette activité, je les ai eus grâce aux cachets qu’on me donnait, lors des spectacles de danse», confie celle qui s’est convertie en chanteuse depuis peu et qui est d’avis qu’«on doit améliorer beaucoup de choses dans la danse au Sénégal. On doit mettre l’accent plus sur la chorégraphie. En toute chose, il faut faire des recherches. A nos débuts, nous avions des maîtres chorégraphes et on fait des prestations partout dans le monde. Nous avons participé à beaucoup de festivals internationaux». Pour réussir dans la danse, Oumou Sow conseille à tous ceux qui veulent percer dans ce métier de «rester avant tout digne» et de «faire les choses avec professionnalisme». «Il y a aussi une chose très importante dans ce métier, c’est la diversité. Un danseur doit faire toutes les formes de danses et vendre sa culture en portant des tenues traditionnelles», affirme celle qui, en marchant sur les traces des pionnières comme Ndèye Khady Niang et Germaine Acogny, est devenue l’icône de la danse sénégalaise.
Particulière par son style vestimentaire, ses coiffures, et son sens de la créativité, Ndèye Guèye, cette autre danseuse qui a tracé son sillon en s’érigeant en référence dans le milieu et dont on dit qu’elle est, sans nul doute, celle qui a le plus influencé la nouvelle génération, ne manque pas de magnifier la journée internationale consacrée à la danse. «Nous sommes très contents et fiers en même temps d’avoir une telle journée», dit la chef de file du groupe de danse «Les Gazelles» de Dakar qui est persuadée que «la danse peut être un vecteur de développement. Personnellement, la danse m’a permis d’avoir beaucoup de contacts. Financièrement aussi, on s’en sort plus ou moins. Ce métier nous permet d’avoir de quoi nous entretenir». Cependant, elle dénonce certaines tares du milieu, en particulier l’argent. «Le milieu est un peu sale et c’est à cause de l’argent», confie ainsi Ndèye Guèye qui souligne qu’en ce qui la concerne, elle fera «toujours de (son) mieux pour montrer une bonne image à travers la danse tant du point de vue habillements que comportements». Aussi, elle exhorte les jeunes à faire des recherches et pratiquer la danse de manière professionnelle et diversifiée. Tout comme ses collègues danseuses, Papa Moussa Sonko, qui allie danse moderne et traditionnelle, trouve qu’«il faut revaloriser la danse, parce que c’est un métier comme tous les autres». Issu d’une famille de danseurs, il confie que grâce à cette activité qu’il a choisie comme gagne-pain, il s’est ouvert au monde. «Je rencontre plusieurs nationalités, des Japonais par exemple, et financièrement aussi je m’en sors bien par la grâce de Dieu», concède-t-il en reconnaissant qu’aujourd’hui, la danse nourrit bel et bien son homme au Sénégal.
Awa DABO (Stagiaire)
Source Le Populaire
Particulière par son style vestimentaire, ses coiffures, et son sens de la créativité, Ndèye Guèye, cette autre danseuse qui a tracé son sillon en s’érigeant en référence dans le milieu et dont on dit qu’elle est, sans nul doute, celle qui a le plus influencé la nouvelle génération, ne manque pas de magnifier la journée internationale consacrée à la danse. «Nous sommes très contents et fiers en même temps d’avoir une telle journée», dit la chef de file du groupe de danse «Les Gazelles» de Dakar qui est persuadée que «la danse peut être un vecteur de développement. Personnellement, la danse m’a permis d’avoir beaucoup de contacts. Financièrement aussi, on s’en sort plus ou moins. Ce métier nous permet d’avoir de quoi nous entretenir». Cependant, elle dénonce certaines tares du milieu, en particulier l’argent. «Le milieu est un peu sale et c’est à cause de l’argent», confie ainsi Ndèye Guèye qui souligne qu’en ce qui la concerne, elle fera «toujours de (son) mieux pour montrer une bonne image à travers la danse tant du point de vue habillements que comportements». Aussi, elle exhorte les jeunes à faire des recherches et pratiquer la danse de manière professionnelle et diversifiée. Tout comme ses collègues danseuses, Papa Moussa Sonko, qui allie danse moderne et traditionnelle, trouve qu’«il faut revaloriser la danse, parce que c’est un métier comme tous les autres». Issu d’une famille de danseurs, il confie que grâce à cette activité qu’il a choisie comme gagne-pain, il s’est ouvert au monde. «Je rencontre plusieurs nationalités, des Japonais par exemple, et financièrement aussi je m’en sors bien par la grâce de Dieu», concède-t-il en reconnaissant qu’aujourd’hui, la danse nourrit bel et bien son homme au Sénégal.
Awa DABO (Stagiaire)
Source Le Populaire