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La démission du ministre de la Jeunesse réclamée

NETTALI- Jeudi, les responsables de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) dirigée par le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Lamine Keïta (sur la photo), avaient tenu une conférence de presse pour s’attaquer violemment aux responsables de l’opposition comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Talla Sylla de l’Alliance Jëf-Jël ou encore Barthélemy Dias du Mouvement national des jeunesses socialistes. Seulement, ces jeunes libéraux de la commission de relance des activités de l’Ujtl vont devoir ouvrir un autre front. Mais, cette fois, les flèches sont décochées de l’intérieur même du Parti démocratique sénégalais (Pds).


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Novembre 2008 à 01:57 | | 0 commentaire(s)|

La démission du ministre de la Jeunesse réclamée
En effet, de jeunes libéraux membres des Jeunesses wadistes que dirige le bouillant Mamadou Lamine Massyla ont tenu une conférence de presse, vendredi à Dakar, en compagnie de la Convention des jeunes diplômés libéraux, pour tirer à boulets rouges sur le ministre de la Jeunesse et la commission de relance des activités de l’Ujtl. Pis, ces jeunes du Pds ne veulent ni plus ni moins que la démission de Mamadou Lamine Keïta. Sinon, ont-ils averti, « nous allons appeler au boycott des élections locales à venir ». D’ailleurs, Lansana Sarr, proche de Mamadou Lamine Massaly, soutient qu’ils vont se battre « par tous les moyens » pour démettre Keïta et son équipe.

Pour ces jeunes libéraux, l’échec du ministre de la Jeunesse est double. « L’échec de Keïta est visible dans les structures de jeunesses de notre parti dont il a en charge la réorganisation », souligne Lansana Sarr. Qui en veut pour preuve « l’absence totale de l’Ujtl de la scène politique ». Mieux, soutient-il, Keïta et ses amis qui pilotent la commission de relance des activités de l’Ujtl ont dépassé « la limite d’âge » pour être membre de l’Ujtl. Résultat : « Personne ne défend le président Abdoulaye Wade contre les attaques de l’opposition », déplorent les jeunes wadistes et la Convention des jeunes diplômés libéraux.

Sur un autre plan, les amis de Mamadou Lamine Massaly soutiennent que le ministre de la Jeunesse a échoué pour ce qui est de la politique de l’emploi des jeunes. Et d’expliquer : « Autant l’Agence nationale de l’emploi des jeunes (Anej) est inconnue de beaucoup de jeunes, autant les crédits distribués par le Fonds national pour la promotion des jeunes (Fnpj) ne sont pas adoptés aux besoins des jeunes promoteurs. »

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