Les abonnés qui paient chaque mois pour suivre les programmes de TFM et 2S ont été plus que dégoutés en constatant ce vendredi que le président Wade et son clan ont accaparé toute la journée durant l’audiovisuel sénégalais, 2S et TFM plus précisément. L’on se demande où sont passés les critiques objectives de Mamoudou Ibra Kane et d’Alssane Samba Diop du groupe Futurs Médias quand il s’agit de dénoncer les manquements et l’opportunisme de leur patron Youssou Ndour.
Comment des journalistes aussi « éminents » peuvent-ils se murer dans le silence et accepter de travailler dans une station où les abonnés qui contribuent à la survie financière de la chaine sont méprisés, au point d’être contraints à « ingurgiter » toute une journée durant le congrès d’investiture d’un octogénaire dont les esprits éclairés demeurent convaincus de l’irrecevabilité de la candidature à l’élection de février prochain ?
L’on peut aisément deviner que TFM et 2S n’ont pas diffusé en intégral, gratuitement ou sans contrepartie le congrès du PDS qui a tant pollué (c'est le cas de le dire) l’audiovisuel sénégalais ce samedi 23 décembre 2011. Combien de millions de francs Youssou Ndour et El Hadj Ndiaye ont-ils empoché chacun ? Que font-ils de leurs abonnés alors ? Ont-ils une once de respect ou de considération vis-à-vis de ceux qui les soutiennent financièrement ?
Autant de questions auxquelles s ildevront répondre ou s'il le faut dédommager leurs abonnés. On l’aura compris : les capitalistes sont mus en premier par leur intérêts crypto-personnels, la recherche du profit, quel qu'en soit le prix, fût-il de l’argent sale. Sous nos tropiques, le peuple, les valeurs, l’éthique et la déontologie passent après le fric. C’est en tout cas l’idée que El Hadj Ndiaye et Youssou Ndour ont réussie à démontrer aujourd’hui en acceptant de servir d’attaché de presse à un vieil homme qui reste convaincu que chaque Sénégalais à un prix.
Nous avons chacun une responsabilité dans ce drame qui est en train de se jouer sous nos yeux. La complicité des propriétaires de chaines de télévision sénégalaises est à dénoncer de manière vigoureuse. Il est aussi regrettable de constater que dans son édition du soir, la RTS, financée avec l’argent du contribuable, a pris le relais et consacré à son tour plus d’une heure de page spéciale au con-grés du PDS, une violation manifeste du temps d'antenne à répartir entre les différents protagonistes de l'arène politique.
Wade n’est pas le seul à plaindre. Car ceux qui passent leur temps à le critiquer dans leurs médias et ’mouvements citoyens’ sont malheureusement les premiers à se plier en quatre pour accepter son argent et lui faire de la publicité. C’est tout simplement triste et regrettable. Wade, Youssou Ndour, El Hadj Ndiaye et Babacar Diagne n’ont pas fini de se jouer de nos compatriotes sénégalais, devenus, contre leur gré, les dindons d’une farce malsaine.
Momar Mbaye
Thiesvision
Comment des journalistes aussi « éminents » peuvent-ils se murer dans le silence et accepter de travailler dans une station où les abonnés qui contribuent à la survie financière de la chaine sont méprisés, au point d’être contraints à « ingurgiter » toute une journée durant le congrès d’investiture d’un octogénaire dont les esprits éclairés demeurent convaincus de l’irrecevabilité de la candidature à l’élection de février prochain ?
L’on peut aisément deviner que TFM et 2S n’ont pas diffusé en intégral, gratuitement ou sans contrepartie le congrès du PDS qui a tant pollué (c'est le cas de le dire) l’audiovisuel sénégalais ce samedi 23 décembre 2011. Combien de millions de francs Youssou Ndour et El Hadj Ndiaye ont-ils empoché chacun ? Que font-ils de leurs abonnés alors ? Ont-ils une once de respect ou de considération vis-à-vis de ceux qui les soutiennent financièrement ?
Autant de questions auxquelles s ildevront répondre ou s'il le faut dédommager leurs abonnés. On l’aura compris : les capitalistes sont mus en premier par leur intérêts crypto-personnels, la recherche du profit, quel qu'en soit le prix, fût-il de l’argent sale. Sous nos tropiques, le peuple, les valeurs, l’éthique et la déontologie passent après le fric. C’est en tout cas l’idée que El Hadj Ndiaye et Youssou Ndour ont réussie à démontrer aujourd’hui en acceptant de servir d’attaché de presse à un vieil homme qui reste convaincu que chaque Sénégalais à un prix.
Nous avons chacun une responsabilité dans ce drame qui est en train de se jouer sous nos yeux. La complicité des propriétaires de chaines de télévision sénégalaises est à dénoncer de manière vigoureuse. Il est aussi regrettable de constater que dans son édition du soir, la RTS, financée avec l’argent du contribuable, a pris le relais et consacré à son tour plus d’une heure de page spéciale au con-grés du PDS, une violation manifeste du temps d'antenne à répartir entre les différents protagonistes de l'arène politique.
Wade n’est pas le seul à plaindre. Car ceux qui passent leur temps à le critiquer dans leurs médias et ’mouvements citoyens’ sont malheureusement les premiers à se plier en quatre pour accepter son argent et lui faire de la publicité. C’est tout simplement triste et regrettable. Wade, Youssou Ndour, El Hadj Ndiaye et Babacar Diagne n’ont pas fini de se jouer de nos compatriotes sénégalais, devenus, contre leur gré, les dindons d’une farce malsaine.
Momar Mbaye
Thiesvision