Depuis un certain temps certains médias et sites en ligne se font un malin plaisir de présenter l’Islam comme étant une religion du mal qui discrédite la femme et l’avilit. Parmi ces médias en ligne, je citerai Israel Flash.
C’est pourquoi, mon propos est de tenter de faire la démonstration que la situation de la femme juive dans la Torah et dans la société israélienne est choquant.
Il est vrai, comme dans toutes sociétés et dans toutes religions, que des dépassements sont commis par des extrémistes et des fanatiques mais on ne doit pas en faire un amalgame et une généralisation.
De plus les lois pénales et civiles sont là pour prévenir et punir les contrevenants.
Je tiens à préciser que mon article est basé sur des faits réels et vérifiables ainsi que sur des données provenant d’organismes gouvernementaux israéliens. Il ne peut donc y avoir une quelconque désinformation, mauvaise foi ou contestation.
Si l’on se réfère à de nombreuses études académiques qui ont traité de manière scientifique de la place dévolue à la femme juive dans la religion, la culture et société israélienne, il ressort que celle-ci est des plus alarmantes.
En effet, l’ensemble des partis politiques israéliens sont unanimes sur ce point.
Pour certains, comme le Sha’as, c’est la non application strict de la Torah qui serait la source de tous ces maux. Il pousse même plus loin en affirmant qu’il serait enclin à pardonner plus facilement la violence issue de milieux religieux
Pour d’autres, comme les partis laïcs, la source de la violence contre les femmes serait une certaine conception de la femme véhiculée en grande partie par la position de la femme dans le judaïsme.
S’agissant des chiffres disponibles et diffusés par des organismes officiels du gouvernement israélien, il apparait que près de 200000 femmes juives sont battues annuellement et qu’environ une dizaine périssent de violence. Un chiffre hallucinant par rapport à la population de l’Etat d’Israël.
Quant au nombre de femmes violées il s'élèverait, selon des statistiques judiciaires et policières israéliennes à 5000 viols déclarés (on double normalement ce chiffre pour évaluer le nombre effectif de viols, la déclaration d'un viol représentant toujours un traumatisme supplémentaire redouté par la victime).
Je préciserai que sur ce point, que la loi et son application, si laxiste, est toujours favorable aux hommes. Les juges et policiers considèrent a priori qu'une femme violée est à l'origine de l'incident. Ce qui explique que la plupart des viols étaient rarement suivi d'une déclaration à un poste de police.
Autre phénomène en cours dans la société juive et dégradant pour la femme juive celui des agunots, c’est-à-dire des femmes abandonnées par leur mari et pouvant se remarier faute de guet.
Un système qui réduit la femme juive à un statut d'enfant ou d'objet que l'on utilise, que l'on brutalise et que l'on délaisse une fois l'envie de l'utiliser passée de sorte que de nombreuses femmes avaient été « divorcées in absentia », alors que la loi juive les considérait toujours comme mariées.
Par ailleurs, aucune loi fondamentale israélienne ne consacre le principe d’égalité ni n’interdit la discrimination, c’est ce qui perpétue les comportements négatifs à l’égard de la femme juive.
De multiples cas de mariages forcés ont été signalés, mais aussi ceux relatifs à la violence familiale, aux crimes d’honneur qui font régulièrement l’actualité de la vie quotidienne des israéliennes.
Preuve en est l’augmentation des refuges pour femmes battues ou violées
Quant à la position de la femme dans le monde du travail, il reste beaucoup à faire, notamment dans le traitement des salaires, 40% de moins.
Même dans la chanson israélienne la femme est reléguée à moins que rien. Une nounou, une consolatrice (Tni li Tad), à un objet anonyme de plaisir sexuel (Ze kara halaïla). Aucune chanson actuelle ne lui confère une place de partenaire égale à l'homme et échangeant avec lui.
Autre exemple frappant de la place réservée à la femme juive dans la Torah a été donné par les ultra-orthodoxes à Beit Shemesh.
Ces derniers ont provoqué des heurts violents avec les policiers en réclamant une séparation stricte entre hommes et femmes, en exhortant les femmes à se vêtir modestement, avec des manches et des jupes longues.et à s'assoir à l'arrière des autobus. Epoustouflant !!!
En conclusion, le dilemme est grand dans l’esprit des femmes juives mais aussi dans celui de la société car, comble de la tradition, une croyance très répandue en Israël véhicule cette affirmation qu’un homme juif est passif et ne peut être capable d’aucune violence à l’égard de son épouse. Une affirmation qui vole en éclat avec la démonstration que je viens de faire et qui prouve que la société israélienne est très violente intrinsèquement.
C’est connu, Israël n’est pas à un paradoxe près. Celui de la position de la femme dans la société israélienne illustre une fois de plus l’ambiguïté de la situation.
Israël est, certes, un pays ultramoderne mais c’est également un pays aux prises avec des traditions machistes et une société basée sur la religion patriarcale où la situation de la femme évolue peu. Un pays où le mariage et le divorce civils ne comptent pas aux yeux de la loi juive qui se refuse à accorder des droits à la femme.
Farid Mnebhi.
C’est pourquoi, mon propos est de tenter de faire la démonstration que la situation de la femme juive dans la Torah et dans la société israélienne est choquant.
Il est vrai, comme dans toutes sociétés et dans toutes religions, que des dépassements sont commis par des extrémistes et des fanatiques mais on ne doit pas en faire un amalgame et une généralisation.
De plus les lois pénales et civiles sont là pour prévenir et punir les contrevenants.
Je tiens à préciser que mon article est basé sur des faits réels et vérifiables ainsi que sur des données provenant d’organismes gouvernementaux israéliens. Il ne peut donc y avoir une quelconque désinformation, mauvaise foi ou contestation.
Si l’on se réfère à de nombreuses études académiques qui ont traité de manière scientifique de la place dévolue à la femme juive dans la religion, la culture et société israélienne, il ressort que celle-ci est des plus alarmantes.
En effet, l’ensemble des partis politiques israéliens sont unanimes sur ce point.
Pour certains, comme le Sha’as, c’est la non application strict de la Torah qui serait la source de tous ces maux. Il pousse même plus loin en affirmant qu’il serait enclin à pardonner plus facilement la violence issue de milieux religieux
Pour d’autres, comme les partis laïcs, la source de la violence contre les femmes serait une certaine conception de la femme véhiculée en grande partie par la position de la femme dans le judaïsme.
S’agissant des chiffres disponibles et diffusés par des organismes officiels du gouvernement israélien, il apparait que près de 200000 femmes juives sont battues annuellement et qu’environ une dizaine périssent de violence. Un chiffre hallucinant par rapport à la population de l’Etat d’Israël.
Quant au nombre de femmes violées il s'élèverait, selon des statistiques judiciaires et policières israéliennes à 5000 viols déclarés (on double normalement ce chiffre pour évaluer le nombre effectif de viols, la déclaration d'un viol représentant toujours un traumatisme supplémentaire redouté par la victime).
Je préciserai que sur ce point, que la loi et son application, si laxiste, est toujours favorable aux hommes. Les juges et policiers considèrent a priori qu'une femme violée est à l'origine de l'incident. Ce qui explique que la plupart des viols étaient rarement suivi d'une déclaration à un poste de police.
Autre phénomène en cours dans la société juive et dégradant pour la femme juive celui des agunots, c’est-à-dire des femmes abandonnées par leur mari et pouvant se remarier faute de guet.
Un système qui réduit la femme juive à un statut d'enfant ou d'objet que l'on utilise, que l'on brutalise et que l'on délaisse une fois l'envie de l'utiliser passée de sorte que de nombreuses femmes avaient été « divorcées in absentia », alors que la loi juive les considérait toujours comme mariées.
Par ailleurs, aucune loi fondamentale israélienne ne consacre le principe d’égalité ni n’interdit la discrimination, c’est ce qui perpétue les comportements négatifs à l’égard de la femme juive.
De multiples cas de mariages forcés ont été signalés, mais aussi ceux relatifs à la violence familiale, aux crimes d’honneur qui font régulièrement l’actualité de la vie quotidienne des israéliennes.
Preuve en est l’augmentation des refuges pour femmes battues ou violées
Quant à la position de la femme dans le monde du travail, il reste beaucoup à faire, notamment dans le traitement des salaires, 40% de moins.
Même dans la chanson israélienne la femme est reléguée à moins que rien. Une nounou, une consolatrice (Tni li Tad), à un objet anonyme de plaisir sexuel (Ze kara halaïla). Aucune chanson actuelle ne lui confère une place de partenaire égale à l'homme et échangeant avec lui.
Autre exemple frappant de la place réservée à la femme juive dans la Torah a été donné par les ultra-orthodoxes à Beit Shemesh.
Ces derniers ont provoqué des heurts violents avec les policiers en réclamant une séparation stricte entre hommes et femmes, en exhortant les femmes à se vêtir modestement, avec des manches et des jupes longues.et à s'assoir à l'arrière des autobus. Epoustouflant !!!
En conclusion, le dilemme est grand dans l’esprit des femmes juives mais aussi dans celui de la société car, comble de la tradition, une croyance très répandue en Israël véhicule cette affirmation qu’un homme juif est passif et ne peut être capable d’aucune violence à l’égard de son épouse. Une affirmation qui vole en éclat avec la démonstration que je viens de faire et qui prouve que la société israélienne est très violente intrinsèquement.
C’est connu, Israël n’est pas à un paradoxe près. Celui de la position de la femme dans la société israélienne illustre une fois de plus l’ambiguïté de la situation.
Israël est, certes, un pays ultramoderne mais c’est également un pays aux prises avec des traditions machistes et une société basée sur la religion patriarcale où la situation de la femme évolue peu. Un pays où le mariage et le divorce civils ne comptent pas aux yeux de la loi juive qui se refuse à accorder des droits à la femme.
Farid Mnebhi.