La fertilité féminine dépend de nombreux facteurs. Mais le plus important d’entre eux reste l’âge de la femme qui souhaite concevoir. Tout au long de la vie, on distingue plusieurs moments auxquels elles sont plus ou moins fertiles. Le Dr Thierry Harvey, gynécologue-obstétricien, nous explique à quel âge la conception est la plus facile, et à partir de quand la fertilité commence à décliner.
Fertilité féminine : entre 25 et 35 ans, c’est le moment idéal pour concevoir
Le moment où les femmes sont les plus fertiles, c’est entre 25 ans et 35 ans. A cette période, les futures mamans auront plus de chance d’avoir une grossesse sans complications, et de donner la vie à un bébé en pleine santé. Par ailleurs, la durée entre l’arrêt de la contraception et le fait de tomber enceinte sera sûrement plus court.
“Avant la vingtaine, on ne parle pas de fertilité car le désir de grossesse avant 20 ans est quand même assez rare”, explique le Dr Thierry Harvey. En effet, s’il est tout à fait possible de concevoir un enfant à cet âge, les femmes n’ont souvent pas fini leurs études et n’ont encore commencé à envisager de procréer.
A partir de 35 ans, les chances de tomber enceinte diminuent
Fertilité féminine : entre 25 et 35 ans, c’est le moment idéal pour concevoir
Le moment où les femmes sont les plus fertiles, c’est entre 25 ans et 35 ans. A cette période, les futures mamans auront plus de chance d’avoir une grossesse sans complications, et de donner la vie à un bébé en pleine santé. Par ailleurs, la durée entre l’arrêt de la contraception et le fait de tomber enceinte sera sûrement plus court.
“Avant la vingtaine, on ne parle pas de fertilité car le désir de grossesse avant 20 ans est quand même assez rare”, explique le Dr Thierry Harvey. En effet, s’il est tout à fait possible de concevoir un enfant à cet âge, les femmes n’ont souvent pas fini leurs études et n’ont encore commencé à envisager de procréer.
A partir de 35 ans, les chances de tomber enceinte diminuent
Une fois qu’elles ont passé l’âge de 35 ans, les femmes commencent à avoir plus de mal à tomber enceinte. Leur fertilité diminue, et les risques de complications pendant la grossesse augmentent. D’après le gynécologue-obstétricien, “passé ce cap, le risque d’anomalies chromosomiques augmente. Et comme le risque augmente, la fertilité diminue”.
C’est pour cette raison que les femmes qui souhaitent avoir un enfant après 35 ans ont plus souvent recours à la procréation médicalement assistée (PMA).
Fertilité féminine : 43 ans, l’âge critique
Pour Thierry Harvey, l’âge de 43 ans est celui à partir duquel les femmes auront de plus en plus de difficultés à tomber enceinte. Et ce, même en ayant recours à la PMA : “les chances d’obtenir une grossesse par FIV à 43 ans sont basses”. “Il faut mettre en parallèle le désir tardif de faire des enfants, et quelque chose qui est irrémédiable : l’horloge biologique”, souligne le chef de service de la maternité des Diaconesses.
A partir de 45 ans, la fertilité est encore plus basse, et les risques sont grands. “La probabilité d’être enceinte est plus faible. Et il y a un risque vital de complications graves à partir de cet âge”. D’autant plus que les parcours PMA ne sont pas sans risques, notamment avec la stimulation ovarienne et la ponction. ”On cumule alors le danger avec l’âge maternel élevé, et le don d’ovocyte, pour lequel il y a un risque de pré-éclampsie”, explique le Dr Thierry Harvey. En étant enceinte à cet âge, il y a un danger que la femme connaisse des complications graves, comme un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus.
C’est pour cette raison que les femmes qui souhaitent avoir un enfant après 35 ans ont plus souvent recours à la procréation médicalement assistée (PMA).
Fertilité féminine : 43 ans, l’âge critique
Pour Thierry Harvey, l’âge de 43 ans est celui à partir duquel les femmes auront de plus en plus de difficultés à tomber enceinte. Et ce, même en ayant recours à la PMA : “les chances d’obtenir une grossesse par FIV à 43 ans sont basses”. “Il faut mettre en parallèle le désir tardif de faire des enfants, et quelque chose qui est irrémédiable : l’horloge biologique”, souligne le chef de service de la maternité des Diaconesses.
A partir de 45 ans, la fertilité est encore plus basse, et les risques sont grands. “La probabilité d’être enceinte est plus faible. Et il y a un risque vital de complications graves à partir de cet âge”. D’autant plus que les parcours PMA ne sont pas sans risques, notamment avec la stimulation ovarienne et la ponction. ”On cumule alors le danger avec l’âge maternel élevé, et le don d’ovocyte, pour lequel il y a un risque de pré-éclampsie”, explique le Dr Thierry Harvey. En étant enceinte à cet âge, il y a un danger que la femme connaisse des complications graves, comme un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un infarctus.
La ménopause
Vers 50 ans, les femmes connaissent la ménopause. Avec celle-ci, elles arrêtent d’ovuler et ne peuvent donc plus tomber enceintes naturellement, ou à de très rares exceptions : “les grossesses spontanées à 50 ans, ça existe mais c’est rare”. Si il est toujours possible d’obtenir une grossesse tardive grâce à la FIV, en France, de nombreux médecins se refusent à la pratiquer : “dans la maternité que je dirige depuis 22 ans, nous n’acceptons pas le suivi des femmes dont l’âge de la conception est supérieur à 44 ans”, indique le gynécologue. En cause, le risque bien trop élevé : “nous sommes là pour que les femmes aillent mieux, pas pour qu’elles aillent moins bien. Alors je m’autorise à dire non dans certains cas”, explique Thierry Harvey.
Fertilité féminine : d’autres facteurs que l’âge
Si l’âge a une grande importance pour la fertilité féminine, d’autres facteurs peuvent contribuer à la faire diminuer. Notamment des anomalies chromosomiques, aussi bien chez la future maman que chez le futur papa. Mais ce n’est pas tout : un utérus mal formé, qui a été opéré, ou qui présente des fibromes peut également être un frein à la conception. Les problèmes thyroïdiens, le diabète, le surpoids ou l’obésité sévère (IMC supérieur à 35), le syndrome des ovaires polykystiques, l’hypertension… Toutes ces pathologies peuvent contribuer à rendre une femme moins fertile. Mais l’environnement a aussi une influence. Certains polluants, comme les perturbateurs endocriniens, peuvent faire diminuer les chances de tomber enceinte.
Source : magicmaman.com
Vers 50 ans, les femmes connaissent la ménopause. Avec celle-ci, elles arrêtent d’ovuler et ne peuvent donc plus tomber enceintes naturellement, ou à de très rares exceptions : “les grossesses spontanées à 50 ans, ça existe mais c’est rare”. Si il est toujours possible d’obtenir une grossesse tardive grâce à la FIV, en France, de nombreux médecins se refusent à la pratiquer : “dans la maternité que je dirige depuis 22 ans, nous n’acceptons pas le suivi des femmes dont l’âge de la conception est supérieur à 44 ans”, indique le gynécologue. En cause, le risque bien trop élevé : “nous sommes là pour que les femmes aillent mieux, pas pour qu’elles aillent moins bien. Alors je m’autorise à dire non dans certains cas”, explique Thierry Harvey.
Fertilité féminine : d’autres facteurs que l’âge
Si l’âge a une grande importance pour la fertilité féminine, d’autres facteurs peuvent contribuer à la faire diminuer. Notamment des anomalies chromosomiques, aussi bien chez la future maman que chez le futur papa. Mais ce n’est pas tout : un utérus mal formé, qui a été opéré, ou qui présente des fibromes peut également être un frein à la conception. Les problèmes thyroïdiens, le diabète, le surpoids ou l’obésité sévère (IMC supérieur à 35), le syndrome des ovaires polykystiques, l’hypertension… Toutes ces pathologies peuvent contribuer à rendre une femme moins fertile. Mais l’environnement a aussi une influence. Certains polluants, comme les perturbateurs endocriniens, peuvent faire diminuer les chances de tomber enceinte.
Source : magicmaman.com