Le Sénégal est un grand producteur de mangues, avec trois grandes zones de production de mangues que sont notamment les Niayes, le Centre et le Sud. Ces sites regorgent d’énormes potentialités. Mais on assiste de plus en plus à une perte de vitesse au niveau de la filière. Pour cette année, la campagne d’exportation du produit a été très mauvaise. Ce qui a causé d’énormes pertes, aussi bien aux producteurs qu’aux exportateurs.
«Cette année, nous avons eu une campagne catastrophique, parce que la première génération de mangues est arrivée prématurément, avec un lot de soucis. Il y avait la chute des mangues. Ce qui fait que la production n’était pas en grande quantité. Nous avons pu récolter ce qui était à point.
On a eu un décalage d’une vingtaine de jours pour reprendre la deuxième génération. Et cette deuxième génération est arrivée en abondance durant la saison des pluies, période où il y a une prolifération de la mouche des fruits. Ce fléau perturbe d’année en année, les campagnes d’exportation», a expliqué Mamour Guèye, vice-président de l’Interprofession mangue et président de la Plateforme d’innovation mangue zone des Niayes.
Cette situation a causé beaucoup de préjudices aux acteurs de la filière, car l’Union européenne, qui est le premier pays d’exportation de la mangue sénégalaise, a ses exigences.
«Comme la mouche de la mangue est une mouche de quarantaine, une fois qu’une expédition arrive en Europe et qu’on trouve sur une mangue une piqûre, toute la cargaison sera détruite. Parce que les Européens évitent que cette mangue contamine les autres fruits. L’Union européenne a ses exigences par rapport au nombre d’intersections qui sont dues aux piqûres de mouches. Arrivés à un lot de 10 intersections, nous sommes au rouge. Avec la Direction de la protection des végétaux (Dpv), pour éviter que le Sénégal arrive à ce stade, dès qu’on accède au seuil de 10 intersections, on arrête la campagne. Cela se passe toujours au mois d’août, qui est la période où la mangue arrive à un niveau très abondant», a-t-il indiqué.
Pour contourner toutes ces difficultés liées aux exigences de l’UE, les exportateurs ont ouvert une fenêtre avec le Maroc, qui était moins exigeant par rapport à ces intersections. Malheureusement, cette année, cela n’a pas eu les effets escomptés, à cause de la concurrence avec d’autres pays.
«Presque les deux tiers de la production sont allés sur le Maroc et il y avait beaucoup de camions qui sont arrivés au Maroc. Mais la malchance que nous avons, c’est que l’Egypte et l’Espagne ont déversé beaucoup de mangues dans ce pays. Ils nous ont concurrencés. Ce qui a fait que notre campagne est arrêtée. Nous avons une bonne partie de la production dans les plantations. Des cargaisons sont restées dans nos chambres froides et nous étions obligés de vendre à perte», se désole M. Guèye.
Selon lui, la campagne de cette année n’a même pas atteint les 80 mille tonnes ; alors qu’elle a une fois atteint les 240 mille tonnes durant ces dernières années. «On s’attendait vraiment, cette année, à faire les 240 mille tonnes. La production et l’exploitation ont subi un revers catastrophique. Ce qui restait, devrait pouvoir aller vers la transformation», a-t-il laissé entendre.
Seulement, a-t-il souligné, le Sénégal manque d’unités de transformation qui pouvaient capter la production non exportée, parce que le marché local ne peut pas consommer toute cette quantité de mangues.
«Personnellement, j’étais en train de tester un marché sur Dubaï. J’ai fait une expédition dans ce pays. C’est bien de tenter d’autres parts de marchés, pour que, si l’Union européenne avec ses exigences freinent nos exportations, qu’on puisse entrer dans d’autres marchés», a confié Mamour Guèye.
Pour garder la mangue au frais, des unités de conservation existent à Noflaye, où il y a 5 compartiments que les exportateurs utilisent. Il y a un autre à Sangalkam. C’est au niveau de ces unités que le produit est traité et conservé, avant son expédition vers l’étranger.
«Cette année, nous avons eu une campagne catastrophique, parce que la première génération de mangues est arrivée prématurément, avec un lot de soucis. Il y avait la chute des mangues. Ce qui fait que la production n’était pas en grande quantité. Nous avons pu récolter ce qui était à point.
On a eu un décalage d’une vingtaine de jours pour reprendre la deuxième génération. Et cette deuxième génération est arrivée en abondance durant la saison des pluies, période où il y a une prolifération de la mouche des fruits. Ce fléau perturbe d’année en année, les campagnes d’exportation», a expliqué Mamour Guèye, vice-président de l’Interprofession mangue et président de la Plateforme d’innovation mangue zone des Niayes.
Cette situation a causé beaucoup de préjudices aux acteurs de la filière, car l’Union européenne, qui est le premier pays d’exportation de la mangue sénégalaise, a ses exigences.
«Comme la mouche de la mangue est une mouche de quarantaine, une fois qu’une expédition arrive en Europe et qu’on trouve sur une mangue une piqûre, toute la cargaison sera détruite. Parce que les Européens évitent que cette mangue contamine les autres fruits. L’Union européenne a ses exigences par rapport au nombre d’intersections qui sont dues aux piqûres de mouches. Arrivés à un lot de 10 intersections, nous sommes au rouge. Avec la Direction de la protection des végétaux (Dpv), pour éviter que le Sénégal arrive à ce stade, dès qu’on accède au seuil de 10 intersections, on arrête la campagne. Cela se passe toujours au mois d’août, qui est la période où la mangue arrive à un niveau très abondant», a-t-il indiqué.
Pour contourner toutes ces difficultés liées aux exigences de l’UE, les exportateurs ont ouvert une fenêtre avec le Maroc, qui était moins exigeant par rapport à ces intersections. Malheureusement, cette année, cela n’a pas eu les effets escomptés, à cause de la concurrence avec d’autres pays.
«Presque les deux tiers de la production sont allés sur le Maroc et il y avait beaucoup de camions qui sont arrivés au Maroc. Mais la malchance que nous avons, c’est que l’Egypte et l’Espagne ont déversé beaucoup de mangues dans ce pays. Ils nous ont concurrencés. Ce qui a fait que notre campagne est arrêtée. Nous avons une bonne partie de la production dans les plantations. Des cargaisons sont restées dans nos chambres froides et nous étions obligés de vendre à perte», se désole M. Guèye.
Selon lui, la campagne de cette année n’a même pas atteint les 80 mille tonnes ; alors qu’elle a une fois atteint les 240 mille tonnes durant ces dernières années. «On s’attendait vraiment, cette année, à faire les 240 mille tonnes. La production et l’exploitation ont subi un revers catastrophique. Ce qui restait, devrait pouvoir aller vers la transformation», a-t-il laissé entendre.
Seulement, a-t-il souligné, le Sénégal manque d’unités de transformation qui pouvaient capter la production non exportée, parce que le marché local ne peut pas consommer toute cette quantité de mangues.
«Personnellement, j’étais en train de tester un marché sur Dubaï. J’ai fait une expédition dans ce pays. C’est bien de tenter d’autres parts de marchés, pour que, si l’Union européenne avec ses exigences freinent nos exportations, qu’on puisse entrer dans d’autres marchés», a confié Mamour Guèye.
Pour garder la mangue au frais, des unités de conservation existent à Noflaye, où il y a 5 compartiments que les exportateurs utilisent. Il y a un autre à Sangalkam. C’est au niveau de ces unités que le produit est traité et conservé, avant son expédition vers l’étranger.