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La formalisation et l’identification : Deux alternatives pour assainir le secteur du commerce de détail

Les acteurs évoluant dans le secteur du commerce du détal comptent mettre de l’ordre dans leurs activités. Ils l’ont fait savoir, hier, au cours de la cérémonie de lancement d’une campagne de communication sur la bancarisation et la formalisation des détaillants, à la chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (Ccia).


Rédigé par leral.net le Mardi 27 Novembre 2012 à 16:00 | | 1 commentaire(s)|

La formalisation et l’identification : Deux alternatives pour assainir le secteur du commerce de détail
« La distribution pour les produits alimentaires souffre, depuis longtemps, de la pléthore d’intervenants, qui agissent sur la chaine partant de l’industriel au consommateur », a estimé Lamine Néné Ndiaye, président de l’Union des boutiquiers et détaillants du Sénégal (Ubds. Il s’agit, énumère-t-il, des grossistes, des demi grossistes et des détaillants. Ces derniers, déplore M. Ndiaye, évoluent non seulement dans l’informel, mais aussi, ils ne sont pas « quantifiables ». C’est pourquoi, la Cbao s’est engagée à nous accompagner pour une formalisation du secteur de commerce de détail. C’est un programme ambitieux et bénéfique », s’est réjoui M. Ndiaye. .
Selon ce dernier, ces commerçants occupent une place essentielle dans l’activité économique interne. D’où la mise en place, en 2010, de l’Ubds qui vise à assainir le secteur du commerce de détail. Le président a, toutefois, regretté le manque de soutien des autorités dans leur mission. « Que ce soit le régime sortant ou celui de Macky Sall, aucun d’entre eux n’a apporté un remède aux difficultés rencontrées par notre secteur».
Pour Mouhamadou Guèye, représentant de la Cbeao, une des structures de partenaires de ce programme, l’assainissement du milieu des boutiquiers et détaillants, passe d’abord par une formalisation des acteurs. Il souligne, en outre, que la bancarisation leur permettra de bénéficier des services financiers des banques.
« Dans le schéma de baisse des prix des denrées, nous avons pu remarquer que le secteur du commerce de détail posait beaucoup plus de problèmes, qui se répercutaient sur les mesures », a fait remarquer Abdoulaye Fall, représentant du ministre du Commerce. Ainsi pour remédier à cette situation, il annonce la mise en place d’une politique nationale sur la distribution », a indiqué M. Fall.
« En ayant une maitrise sur ce secteur, nous pensons pouvoir régler un problème très récurrent lié au circuit de distribution », a-t-il ajouté. Pour le représentant du ministre, le lancement de ce programme de formalisation par l’Union des boutiquiers et détaillants du Sénégal (Ubds) permettra de faire face aux soucis relatifs au fisc, à l’identification et à l’inscription des commerçants détaillants sur les registres de commerce.
A . DIAW Senecoplus



1.Posté par sss le 27/11/2012 16:21 | Alerter
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A mon avis, le fait que les boutiquiers soient d'origine érangére pose un probléme! si vous remarquez bien, aprés les maures, c'est maintenant autour de mes parents peuhs fouta.
Afin de rèorganiser, je propose de former les ASC dans les quartiers e, gestion, et de les financer pour l'ouverture de mini marché. Ceci présente un double avantae:
1- freiner le chomage grandissant dans les quartiers;
2 -politique des prix beaucoup plus humaniste , du moment que l'ASC est du quartier, ceci permettra aux gérants, désignés et controlés par une commission interne ou non, mais du quartier ne pourra pas faire des dérives. Mais surtout,;
3- plus large choix pour le consommateur qui est sucé par tous ces étrangers à la solde de l'extérieur!!!!!

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