La frontière terrestre entre le Sénégal et la Guinée, fermée depuis plusieurs mois pour cause d'Ebola, a été rouverte ce lundi depuis zéro heure (00 heure), a annoncé le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
''Cette décision d'ouverture fait suite aux rencontres entre autorités sénégalaises et guinéennes, lors desquelles les efforts importants, fournis par la République sœur de Guinée pour faire face à la maladie à virus Ebola ont pu être constatés'', explique le ministère dans un communiqué transmis à l’APS.
La réouverture de la frontière terrestre intervient après l'ouverture partielle des frontières aérienne et maritime.
Selon le ministère de l’Intérieur, cette décision ‘’tient également compte des préoccupations sécuritaires, raison pour laquelle un dispositif sera mis en place, au niveau des points de passage de la frontière, pour combattre les risques de propagation de la maladie’’.
''En conséquence, ajoute la même source, les personnes et les biens peuvent librement circuler par voie terrestre entre les deux pays, conformément aux normes qui régissent l'espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest)’’.
''Les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité veilleront à la mise en œuvre de la présente décision’’, selon le communiqué.
Le Sénégal a décidé depuis le 21 août dernier de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, "compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale".
Cette mesure était étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia.
Mais, Conakry n’avait pas apprécié cette décision, estimant qu’il n’y avait pas lieu de fermer des frontières.
Le Sénégal a connu un seul cas d’Ebola le 29 août. Il s’agissait d’un étudiant guinéen arrivé à Dakar par la route en provenance de Guinée, où il avait été en contact direct avec un malade d’Ebola. Guéri, il a pu regagner son pays.
En dépit de la fermeture de sa frontière avec la Guinée, le Sénégal avait accepté d’ouvrir un corridor humanitaire afin de permettre aux organisations humanitaires de ‘’porter assistance’’ aux pays de la sous région touchés par l’épidémie d’Ebola.
Des organisations humanitaires, voulant faire de Dakar une base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente, avaient invité le Sénégal à ouvrir ce corridor humanitaire.
La fermeture des frontières a été jugée contre-productive par de nombreuses organisations qui craignent un impact négatif sur les économies des pays touchés par l’épidémie.
Ainsi, réunis Accra pour les besoins d’un sommet extraordinaire consacré à l’épidémie Ebola, les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, ont appelé à une levée des restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés par cette maladie.
''Cette décision d'ouverture fait suite aux rencontres entre autorités sénégalaises et guinéennes, lors desquelles les efforts importants, fournis par la République sœur de Guinée pour faire face à la maladie à virus Ebola ont pu être constatés'', explique le ministère dans un communiqué transmis à l’APS.
La réouverture de la frontière terrestre intervient après l'ouverture partielle des frontières aérienne et maritime.
Selon le ministère de l’Intérieur, cette décision ‘’tient également compte des préoccupations sécuritaires, raison pour laquelle un dispositif sera mis en place, au niveau des points de passage de la frontière, pour combattre les risques de propagation de la maladie’’.
''En conséquence, ajoute la même source, les personnes et les biens peuvent librement circuler par voie terrestre entre les deux pays, conformément aux normes qui régissent l'espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest)’’.
''Les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité veilleront à la mise en œuvre de la présente décision’’, selon le communiqué.
Le Sénégal a décidé depuis le 21 août dernier de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, "compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale".
Cette mesure était étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia.
Mais, Conakry n’avait pas apprécié cette décision, estimant qu’il n’y avait pas lieu de fermer des frontières.
Le Sénégal a connu un seul cas d’Ebola le 29 août. Il s’agissait d’un étudiant guinéen arrivé à Dakar par la route en provenance de Guinée, où il avait été en contact direct avec un malade d’Ebola. Guéri, il a pu regagner son pays.
En dépit de la fermeture de sa frontière avec la Guinée, le Sénégal avait accepté d’ouvrir un corridor humanitaire afin de permettre aux organisations humanitaires de ‘’porter assistance’’ aux pays de la sous région touchés par l’épidémie d’Ebola.
Des organisations humanitaires, voulant faire de Dakar une base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente, avaient invité le Sénégal à ouvrir ce corridor humanitaire.
La fermeture des frontières a été jugée contre-productive par de nombreuses organisations qui craignent un impact négatif sur les économies des pays touchés par l’épidémie.
Ainsi, réunis Accra pour les besoins d’un sommet extraordinaire consacré à l’épidémie Ebola, les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO, ont appelé à une levée des restrictions et interdictions sur les mouvements des personnes et des biens en direction ou en provenance des pays affectés par cette maladie.