I.2- la jeunesse religieuse
Devant le désert des politiques publiques en matière de prise en charge de ses préoccupations et l’obstruction d’un horizon de plus en plus sombre. Telle un fantôme, elle erre de confrérie en confrérie. Cette jeunesse fait sienne la célèbre phrase de l’autre : « la religion est l’opium du peuple ». Elle devient la proie facile des marchands d’illusions et autres chimères. Elle se retrouve piéger dans l’adoration d’un Dieu dont elle ignore la puissance. Victime du désespoir, elle confond l’Islam à l’adoration d’un Illuminé qui la conduit directe dans les abîmes d’un enfer ardent. Elle se retrouve combattante d’une cause des barbus de Gao et la force de travail exploitée d’entrepreneurs agricoles enturbannés.
I.3 – La jeunesse travailleuse
Née dans les confins du pays, démunie mais armée d’une volonté inébranlable, elle ne rechigne devant aucune tâche. Elle arpente les rues et les avenues pour écouler ses bricoles, elle cure et agrémente le quotidien de quelques bourgeoises oisives et dépigmentées. Elle est la main d’œuvre qui porte la souffrance d’un docker du port. Cette jeunesse rend aux carrosses des cols blancs leurs splendeurs d’origines. Souvent sans repères, elle tombe dans les mailles d’une justice impitoyable et renforce l’effectif des nombreux détenus anonymes de nos maisons d’arrêts et de corrections….Pardon !!! « d’incorrections ».
La jeunesse travailleuse c’est aussi celle, qui a bravé les pièges de l’éducation nationale pour se retrouver en haut de l’affiche. Elle accompagne les quelques progrès de notre économie nationale qui demeure sous perfusion continue des Institutions de Bretonne Woods.
I.4- La jeunesse politique
Sous la conduite d’un adulte entrepreneur politique, elle s’essaye à un militantisme du ventre…. Jadis combattante avec des convictions en bandoulière, elle se transforme malgré elle, en garniture d’évènements politiques. Elle est la foule. Elle est la masse… Elle est juste là, pour applaudir. Cette jeunesse exprime son ras le bol par un « y’en a marre », elle s’érige en théoricien du développement sans comprendre les enjeux du moment. Elle devient le mouvement d’un certain 23 juin.
Cependant, une partie de cette jeunesse a su se faufiler entre les jambes du système et se hisser en haut des montagnes veloutées du pouvoir. Elle devient la référence et aiguise les appétits des autres..
Au total, la jeunesse de mon pays est diverse, elle est travailleuse, studieuse, spirituelle et politique. Comme toute la jeunesse de la planète, elle vit les convulsions d’un monde incertain, d’un monde qui tangue entre un capitalisme devenu sauvage et une sociale démocratie qui peine à s’affirmer…Elle est simplement une jeunesse qui vit sa belle jeunesse, en attendant le souffle d’un vrai changement où celui de la mort.
Dr Bassirou NIANG – drbassirou@gmail.com
Devant le désert des politiques publiques en matière de prise en charge de ses préoccupations et l’obstruction d’un horizon de plus en plus sombre. Telle un fantôme, elle erre de confrérie en confrérie. Cette jeunesse fait sienne la célèbre phrase de l’autre : « la religion est l’opium du peuple ». Elle devient la proie facile des marchands d’illusions et autres chimères. Elle se retrouve piéger dans l’adoration d’un Dieu dont elle ignore la puissance. Victime du désespoir, elle confond l’Islam à l’adoration d’un Illuminé qui la conduit directe dans les abîmes d’un enfer ardent. Elle se retrouve combattante d’une cause des barbus de Gao et la force de travail exploitée d’entrepreneurs agricoles enturbannés.
I.3 – La jeunesse travailleuse
Née dans les confins du pays, démunie mais armée d’une volonté inébranlable, elle ne rechigne devant aucune tâche. Elle arpente les rues et les avenues pour écouler ses bricoles, elle cure et agrémente le quotidien de quelques bourgeoises oisives et dépigmentées. Elle est la main d’œuvre qui porte la souffrance d’un docker du port. Cette jeunesse rend aux carrosses des cols blancs leurs splendeurs d’origines. Souvent sans repères, elle tombe dans les mailles d’une justice impitoyable et renforce l’effectif des nombreux détenus anonymes de nos maisons d’arrêts et de corrections….Pardon !!! « d’incorrections ».
La jeunesse travailleuse c’est aussi celle, qui a bravé les pièges de l’éducation nationale pour se retrouver en haut de l’affiche. Elle accompagne les quelques progrès de notre économie nationale qui demeure sous perfusion continue des Institutions de Bretonne Woods.
I.4- La jeunesse politique
Sous la conduite d’un adulte entrepreneur politique, elle s’essaye à un militantisme du ventre…. Jadis combattante avec des convictions en bandoulière, elle se transforme malgré elle, en garniture d’évènements politiques. Elle est la foule. Elle est la masse… Elle est juste là, pour applaudir. Cette jeunesse exprime son ras le bol par un « y’en a marre », elle s’érige en théoricien du développement sans comprendre les enjeux du moment. Elle devient le mouvement d’un certain 23 juin.
Cependant, une partie de cette jeunesse a su se faufiler entre les jambes du système et se hisser en haut des montagnes veloutées du pouvoir. Elle devient la référence et aiguise les appétits des autres..
Au total, la jeunesse de mon pays est diverse, elle est travailleuse, studieuse, spirituelle et politique. Comme toute la jeunesse de la planète, elle vit les convulsions d’un monde incertain, d’un monde qui tangue entre un capitalisme devenu sauvage et une sociale démocratie qui peine à s’affirmer…Elle est simplement une jeunesse qui vit sa belle jeunesse, en attendant le souffle d’un vrai changement où celui de la mort.
Dr Bassirou NIANG – drbassirou@gmail.com