« Tortures systématiques et assassinats politiques ». Tels sont les délits visés par la plainte déposée ce matin au Parquet de Dakar par 14 victimes contre l’ancien président Hissen Habré. C’est en conférence de presse que la Coalition sénégalaise pour le jugement équitable de Hissen Habré (Cosejehab) l’a fait savoir en fondant cette plainte sur « les nouvelles dispositions » dans la réglementation sénégalaise, notamment l’amendement de la Constitution qui consacre la compétence universelle.
Selon l’une des victimes sénégalaises, avec cette plainte, « le Sénégal est au rendez-vous de l’Histoire » après la promesse du président Wade de faire juger l’ancien président tchadien par les juridictions sénégalaises. Et selon Me Demba Ciré Bathily, ancien président de l’Organisation nationale des droits de l’Homme (Ondh), un des membres du Cosejehab, « le Parquet peut s’appuyer sur un important travail d’enquête fait par les victimes au Tchad et par la justice belge ».
En février 2007, le Président Wade a promulgué les lois permettant au Sénégal de juger des faits de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, même commis hors du territoire sénégalais, levant ainsi le principal obstacle juridique pour mener à bien le procès de Hissène Habré.
Selon l’une des victimes sénégalaises, avec cette plainte, « le Sénégal est au rendez-vous de l’Histoire » après la promesse du président Wade de faire juger l’ancien président tchadien par les juridictions sénégalaises. Et selon Me Demba Ciré Bathily, ancien président de l’Organisation nationale des droits de l’Homme (Ondh), un des membres du Cosejehab, « le Parquet peut s’appuyer sur un important travail d’enquête fait par les victimes au Tchad et par la justice belge ».
En février 2007, le Président Wade a promulgué les lois permettant au Sénégal de juger des faits de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, même commis hors du territoire sénégalais, levant ainsi le principal obstacle juridique pour mener à bien le procès de Hissène Habré.