C'est cet homme, ce repris de justice, ce voleur, ce délinquant financier, ce Ganelon de pure et de pire souche qui a été choisi par Wade pour violer en toute impudeur et indécence notre sacrée constitution. Dommage! hélas! La représentation populaire de la nation est confisquée par une majorité mécanique et obéissante prête à servir comme un caniche le maître, sa femme et ses rejetons. Comme les pédophiles cette majorité se sert illégalement et infiniment de la constitution comme elle veut, quand elle veut, où elle veut. Elle procède par des touches, des attouchements et des agressions. Cette majorité est téléguidée depuis le palais présidentiel dont son occupant se comporte en véritable chef de bandit dont le cachet judiciaire est maculé et taché de sang de crimes et de suicides. Ce chef traîne une fatigue de vieillesse délabrée et un dépérissement mental chronique et progressif marqué par la visite de chaque soir dans sa chambre à coucher, l'ombre de l'âme de Me Babacar Séye qui lui hante l’esprit et lui trouble le sommeil. Les fantômes des morts de Penda Kébé et de Kéba Diop viennent lui aussi perturber le sommeil. Suffisant pour comprendre les délires de notre mal aimé Président à chacune de ses sorties médiatiques. « Il est devenu fou ». Ce titre m’était inspiré par « Marianne » l’hebdomadaire français de référence du brillant journaliste Jean François Kahn qui traitait Sarkozy ainsi.
Wade est devenu la risée de la presse internationale, des dirigeants politiques et diplomatiques du monde entier. Dans les rencontres internationales il parle et gesticule comme un « ringardiste », un anarchiste. Aucune retenue dans ses paroles. Lorsqu’il parle ses collègues se regardent, avec parfois des rires ou des sourires moqueurs et à la fois même méprisants. Il ne se rend pas compte qu’ils le prennent comme un farceur, un rêveur, un fou heureux. Qui va le croire ? Lorsqu’il dit au Sénégal qu’il n y a plus de problèmes de nourriture et qu’il a tout réglé avec son plan Goana et au même moment la famine fait des ravages à Dakar et à l’intérieur du pays. Qui va le croire ? Lorsqu’il dit au Sénégal qu’il a réglé le problème de l’éducation et au même moment les professeurs et les élèves sont dans la rue. Qui va le croire lorsqu’il dit qu’il est un démocrate et au même moment il insulte les journalistes, il les humilie, et les emprisonne. De sus il modifie comme il veut la constitution qui est sacrée.
Abdoulaye Wade est un grand démagogue, un grand menteur qui ignore que la parole d’un vieux, plus forte raison d’un Président de République est d’or est sacrée. Il dit, il redit et se dédit.
L’autre facette d’Abdoulaye Wade c’est son comportement enfantin, juvénile et morveux. Comme un enfant il aime les plaisantins et les jouets.
Le Professeur Assane Seck ancien ministre sous Senghor et Diouf s’étonnait de son comportent guerrier, belliciste, intolérant et fractionniste. Dans l'émission par conviction de 2STV, l'auteur de « Dakar métropole ouest africain » affirmait de ne pas comprendre Me Abdoulaye Wade par son comportement et ses actes. Il ajoute qu’à son « âge très avancé il devait jouer la carte du pardon, rassemblement et de la conciliation. Et non, cher professeur, Me Abdoulaye Wade ne sait pas qu’il est âgé, il ne sait pas qu’il est très vieux, et qu’il est un papi. Il ne sait pas la gravité et la responsabilité morale qui entourent la fonction du président de la République. Me Abdoulaye Wade ne mérite pas le respect qu’on accorde à un président ou à une personne âgée. Il ne fait rien de bon, de juste, de normal pour mériter ce respect canonique ou républicain. Il ne respecte personne, il respecte que sa femme et son fils Karim. Combien de fois il a insulté le peuple Sénégalais en vantant les mérites et les succès de sa famille et de son fils Karim. Il disait devant les journalistes du monde entier que Moustapha Niasse, Tanor Dieng, Dansokho, sont des incapables, des nuls, qu’Idrissa Seck était un voleur et que son fils Karim était un bon, un diplomé de la haute finance internationale. Dans son autobiographie (mon ami Mody Niang avec brio et réussite a apporté un regard critique en révélant les mensonges et les délires qui entourent cet ouvrage) il traite les cadres sénégalais de paresseux et sa famille de travailleurs, il dit, ouvrez bien les yeux : « Si toutes les familles de cadres de notre pays le père, la mère et les enfants travaillaient comme ma famille, le Sénégal aurait vite changé ». Plus tôt en visitant un jour les chantiers de l’ANOCI, il déclara à l’endroit de son fils : « Karim je dirai à ta maman que tu as bien travaillé ». Récemment il dit à Macky Sall : « démissionne parce que tu as convoqué mon fils ». Tous ses exemples montrent que Wade s’en fout du peuple Sénégal, il ne se soucie pas d’eux, il ne les respecte pas. Son seul souci c’est Karim. Syndiely doit même souffrir du manque d’affection du père qui ne vit et respire que pour son garçon, son fils aîné, son futur candidat. La vie de Wade se résume et tourne autour de Karim.
Un menteur, un morveux, Wade est aussi un diable, un monstre prêt à sucer le sang de ses fils d’emprunt, de ses amis, de ses compagnons. Tous ses seconds sont passés à l’abattoir : Fara Ndiaye, Serigne Diop, Ousmane Ngom, Idrissa Seck et de fraîche date Macky Sall. Tous se réclamaient d’être "ses fils" excepté Fara Ndiaye, tous il les a honnis, bannis, dévorés et croqués sans pitié, sans honte.
Wade est comme un bolide, il est en " roue libre" comme écrit Mandiaye Gaye. Il n y a personne en face de lui il n y a pas une opposition pour freiner sa descente aux enfers et du pays. Il s'écroule et il fait écrouler notre pays. Le Sénégal est à l'abîme. Wade fait ce qu'il veut. Les hommes qui lui devaient opposer une résistance ont renoncé de concourir au suffrage universel populaire pour siéger à l'assemblée. Ils ont abdiqué face aux dérives monarchiques et machiavéliques de Wade. Ils ont choisi l'opposition de salon, de bureau, de papier, de plume, de radio et de télé. Et là surgit cette question : les assises nationales sont –elles opportunes ? En juillet 2007 j’avais donné ma position sur ses assises. Et si je suis resté longtemps sans en parler c’est parce que je ne voulais pas fâcher ou offusquer certains de mes amis qui croient dur comme fer, qu’elles constitueraient une panacée. Je ne voulais pas aussi être taxé d’un membre de PDS parce qu’au Sénégal lorsqu’on est contre de certains actes de l’opposition tu es catalogué corrompu ou acheté, c’est la triste réalité.
A l’heure où nous sommes, ses assises me paraissent inopportunes parce que la crise est tellement grave et profonde, qu’elle nécessite une vive réaction. On ne peut pas s’enfermer dans des hôtels luxueux et débattre au moment que Wade est en train de tuer le pays. Aujourd’hui il y a urgence. L’urgence c’est de s’attaquer aux dérives de Wade et de répondre coup par coup. Et à ce que je sache ces assises ne rentrent pas dans cette logique. Elles s’inscrivent dans une longue durée, à long terme. Elles peuvent durer un an voire deux ans. Alors il sera trop tard parce que Wade aura fini son sale boulot qui consiste à tripatouiller la constitution, éliminer ses potentiels adversaires et porter son fils au perchoir du palais. Donc le combat c’est un combat de rue. Je ne dis pas un combat de casse ou de brûlis. Non je parle plutôt de marche de protestation. On a le droit de marcher et de protester quand on n’est pas d’accord ou content avec le régime en place. Les marchands ambulants l’avaient fait et ils avaient obtenu gain de cause, les populations de Patte d’Oie, de Parcelles, de Castor et de Niarry Tally éreintées des coupures de courant l’ont fait récemment et ils étaient entendus par les autorités de la SENELEC qui s’étaient obligés de convoquer une conférence de presse et de donner des explications qui ne tiennent pas la route. Importe peu, l’essentiel était de se faire entendre. Donc ils ont réussi leur coup.
Ce combat là ce n’est pas les courageux marchands ambulants de Sadaga ou les audacieux jeunes de Pattes d’oie ou de Niarry Tally qui le mèneront. Non il est politique, c’est aux Tanor, Moustapha Niasse, Bathily et Dansokho de le diriger, d’être au devant dans les fronts. Et la masse suivra ensuite. Malheureusement il y a que le vieux et courageux Dansokho qui bouge malgré son état de santé fragile.
Aujourd’hui ce qui et sûr et certain le plan de Wade risque d’aboutir. Je vois mal cette opposition tenir tête à Wade jusqu’à l’amener au compromis et au renoncement de ses projets. Aujourd’hui les carottes semblent être cuites pour ses leaders d’opposition. Et c’est triste et dommage de le dire, la succession de Wade risque de se jouer dans la triade libérale : Idy, Macky (je n’ai rien contre Macky) et Karim. C’est la vérité, il faut oser de le dire, et le dire yeux dans les yeux à Niasse, Tanor, comme ça ils pourront ouvrir leurs yeux et agir. Seul Dieu peut nous aider en aidant à Wade de retrouver ses esprits et de nous préserver du chaos de son fils. En tout cas Karim a un pied à l’intérieur du palais, il reste à Wade de le pousser pour qu’il ait plein pieds dans le tabernacle sacro saint de notre république. Macky qui était la dernierre sentinelle s’est effondrée. Wade va accélérer sa procédure de mise en place de Karim. Heureusement seule la procédure de Dieu est certaine. On ne peut pas l’arrêter et celle de Wade on peut l’arrêter. Oui nous nous remettons à Dieu parce qu’il n y a pas d’acteurs pour mener le combat. « Dieu est sénégalais, il nous aidera » telle est notre prière quotidienne et stoïque.
Ce qui est sûr et certain Wade terminera mal son mandat. Dieu lui fera payer tous les maux et vices qu’il a commis dans ce pays et sur certains fils de ce pays. Dieu lui fera voir sur terre son sale besogne. Dieu est juste, il le fera. Il fera justice pour nous, pour Talla Sylla, pour Me Babacar séye, pour Idrissa Seck et Pour Macky Sall. Nous pouvons pardonner Senghor et Diouf (je tiens à préciser je n’ai aucune estime politique pour ses deux personnalités Mais j’avoue qu’ils ont au moins la pudeur de ne pas faire certaines choses qui sapent la morale) parce que le pouvoir leur a été donné sur un plateau d’or et d’argent. Et à leur époque c’était toujours la « crise de conscience » sénégalaise. En plus Abdou Diouf confisquait notre vote. Mais pour Wade c’est au cours d’une longue lutte acharnée, marquée par de mort d’hommes, d’emprisonnement et de privations que nous l’avons porté au pouvoir. Je ne regrette pas l’alternance, j’assume mon vote, je faisais partie de ceux qui avaient leur transistor collé sur leurs oreilles et esquissés des pas de danse dans la rue comme un fou lorsqu’ils entendaient que la tendance était favorable à Wade. Le peuple Sénégalais a tout donné à Wade. Et aujourd’hui il ruine nos espoirs. On ne peut pas le pardonner. Il nous payera tôt ou tard.
Mais en attendant la loi des imbéciles sévit, elle a sévi à l’assemblée avec ses carcans de députés, elle a sévi aussi au Sénat avec ses carcasses de sénateurs, elle continue son bon chemin.
Wade est devenu la risée de la presse internationale, des dirigeants politiques et diplomatiques du monde entier. Dans les rencontres internationales il parle et gesticule comme un « ringardiste », un anarchiste. Aucune retenue dans ses paroles. Lorsqu’il parle ses collègues se regardent, avec parfois des rires ou des sourires moqueurs et à la fois même méprisants. Il ne se rend pas compte qu’ils le prennent comme un farceur, un rêveur, un fou heureux. Qui va le croire ? Lorsqu’il dit au Sénégal qu’il n y a plus de problèmes de nourriture et qu’il a tout réglé avec son plan Goana et au même moment la famine fait des ravages à Dakar et à l’intérieur du pays. Qui va le croire ? Lorsqu’il dit au Sénégal qu’il a réglé le problème de l’éducation et au même moment les professeurs et les élèves sont dans la rue. Qui va le croire lorsqu’il dit qu’il est un démocrate et au même moment il insulte les journalistes, il les humilie, et les emprisonne. De sus il modifie comme il veut la constitution qui est sacrée.
Abdoulaye Wade est un grand démagogue, un grand menteur qui ignore que la parole d’un vieux, plus forte raison d’un Président de République est d’or est sacrée. Il dit, il redit et se dédit.
L’autre facette d’Abdoulaye Wade c’est son comportement enfantin, juvénile et morveux. Comme un enfant il aime les plaisantins et les jouets.
Le Professeur Assane Seck ancien ministre sous Senghor et Diouf s’étonnait de son comportent guerrier, belliciste, intolérant et fractionniste. Dans l'émission par conviction de 2STV, l'auteur de « Dakar métropole ouest africain » affirmait de ne pas comprendre Me Abdoulaye Wade par son comportement et ses actes. Il ajoute qu’à son « âge très avancé il devait jouer la carte du pardon, rassemblement et de la conciliation. Et non, cher professeur, Me Abdoulaye Wade ne sait pas qu’il est âgé, il ne sait pas qu’il est très vieux, et qu’il est un papi. Il ne sait pas la gravité et la responsabilité morale qui entourent la fonction du président de la République. Me Abdoulaye Wade ne mérite pas le respect qu’on accorde à un président ou à une personne âgée. Il ne fait rien de bon, de juste, de normal pour mériter ce respect canonique ou républicain. Il ne respecte personne, il respecte que sa femme et son fils Karim. Combien de fois il a insulté le peuple Sénégalais en vantant les mérites et les succès de sa famille et de son fils Karim. Il disait devant les journalistes du monde entier que Moustapha Niasse, Tanor Dieng, Dansokho, sont des incapables, des nuls, qu’Idrissa Seck était un voleur et que son fils Karim était un bon, un diplomé de la haute finance internationale. Dans son autobiographie (mon ami Mody Niang avec brio et réussite a apporté un regard critique en révélant les mensonges et les délires qui entourent cet ouvrage) il traite les cadres sénégalais de paresseux et sa famille de travailleurs, il dit, ouvrez bien les yeux : « Si toutes les familles de cadres de notre pays le père, la mère et les enfants travaillaient comme ma famille, le Sénégal aurait vite changé ». Plus tôt en visitant un jour les chantiers de l’ANOCI, il déclara à l’endroit de son fils : « Karim je dirai à ta maman que tu as bien travaillé ». Récemment il dit à Macky Sall : « démissionne parce que tu as convoqué mon fils ». Tous ses exemples montrent que Wade s’en fout du peuple Sénégal, il ne se soucie pas d’eux, il ne les respecte pas. Son seul souci c’est Karim. Syndiely doit même souffrir du manque d’affection du père qui ne vit et respire que pour son garçon, son fils aîné, son futur candidat. La vie de Wade se résume et tourne autour de Karim.
Un menteur, un morveux, Wade est aussi un diable, un monstre prêt à sucer le sang de ses fils d’emprunt, de ses amis, de ses compagnons. Tous ses seconds sont passés à l’abattoir : Fara Ndiaye, Serigne Diop, Ousmane Ngom, Idrissa Seck et de fraîche date Macky Sall. Tous se réclamaient d’être "ses fils" excepté Fara Ndiaye, tous il les a honnis, bannis, dévorés et croqués sans pitié, sans honte.
Wade est comme un bolide, il est en " roue libre" comme écrit Mandiaye Gaye. Il n y a personne en face de lui il n y a pas une opposition pour freiner sa descente aux enfers et du pays. Il s'écroule et il fait écrouler notre pays. Le Sénégal est à l'abîme. Wade fait ce qu'il veut. Les hommes qui lui devaient opposer une résistance ont renoncé de concourir au suffrage universel populaire pour siéger à l'assemblée. Ils ont abdiqué face aux dérives monarchiques et machiavéliques de Wade. Ils ont choisi l'opposition de salon, de bureau, de papier, de plume, de radio et de télé. Et là surgit cette question : les assises nationales sont –elles opportunes ? En juillet 2007 j’avais donné ma position sur ses assises. Et si je suis resté longtemps sans en parler c’est parce que je ne voulais pas fâcher ou offusquer certains de mes amis qui croient dur comme fer, qu’elles constitueraient une panacée. Je ne voulais pas aussi être taxé d’un membre de PDS parce qu’au Sénégal lorsqu’on est contre de certains actes de l’opposition tu es catalogué corrompu ou acheté, c’est la triste réalité.
A l’heure où nous sommes, ses assises me paraissent inopportunes parce que la crise est tellement grave et profonde, qu’elle nécessite une vive réaction. On ne peut pas s’enfermer dans des hôtels luxueux et débattre au moment que Wade est en train de tuer le pays. Aujourd’hui il y a urgence. L’urgence c’est de s’attaquer aux dérives de Wade et de répondre coup par coup. Et à ce que je sache ces assises ne rentrent pas dans cette logique. Elles s’inscrivent dans une longue durée, à long terme. Elles peuvent durer un an voire deux ans. Alors il sera trop tard parce que Wade aura fini son sale boulot qui consiste à tripatouiller la constitution, éliminer ses potentiels adversaires et porter son fils au perchoir du palais. Donc le combat c’est un combat de rue. Je ne dis pas un combat de casse ou de brûlis. Non je parle plutôt de marche de protestation. On a le droit de marcher et de protester quand on n’est pas d’accord ou content avec le régime en place. Les marchands ambulants l’avaient fait et ils avaient obtenu gain de cause, les populations de Patte d’Oie, de Parcelles, de Castor et de Niarry Tally éreintées des coupures de courant l’ont fait récemment et ils étaient entendus par les autorités de la SENELEC qui s’étaient obligés de convoquer une conférence de presse et de donner des explications qui ne tiennent pas la route. Importe peu, l’essentiel était de se faire entendre. Donc ils ont réussi leur coup.
Ce combat là ce n’est pas les courageux marchands ambulants de Sadaga ou les audacieux jeunes de Pattes d’oie ou de Niarry Tally qui le mèneront. Non il est politique, c’est aux Tanor, Moustapha Niasse, Bathily et Dansokho de le diriger, d’être au devant dans les fronts. Et la masse suivra ensuite. Malheureusement il y a que le vieux et courageux Dansokho qui bouge malgré son état de santé fragile.
Aujourd’hui ce qui et sûr et certain le plan de Wade risque d’aboutir. Je vois mal cette opposition tenir tête à Wade jusqu’à l’amener au compromis et au renoncement de ses projets. Aujourd’hui les carottes semblent être cuites pour ses leaders d’opposition. Et c’est triste et dommage de le dire, la succession de Wade risque de se jouer dans la triade libérale : Idy, Macky (je n’ai rien contre Macky) et Karim. C’est la vérité, il faut oser de le dire, et le dire yeux dans les yeux à Niasse, Tanor, comme ça ils pourront ouvrir leurs yeux et agir. Seul Dieu peut nous aider en aidant à Wade de retrouver ses esprits et de nous préserver du chaos de son fils. En tout cas Karim a un pied à l’intérieur du palais, il reste à Wade de le pousser pour qu’il ait plein pieds dans le tabernacle sacro saint de notre république. Macky qui était la dernierre sentinelle s’est effondrée. Wade va accélérer sa procédure de mise en place de Karim. Heureusement seule la procédure de Dieu est certaine. On ne peut pas l’arrêter et celle de Wade on peut l’arrêter. Oui nous nous remettons à Dieu parce qu’il n y a pas d’acteurs pour mener le combat. « Dieu est sénégalais, il nous aidera » telle est notre prière quotidienne et stoïque.
Ce qui est sûr et certain Wade terminera mal son mandat. Dieu lui fera payer tous les maux et vices qu’il a commis dans ce pays et sur certains fils de ce pays. Dieu lui fera voir sur terre son sale besogne. Dieu est juste, il le fera. Il fera justice pour nous, pour Talla Sylla, pour Me Babacar séye, pour Idrissa Seck et Pour Macky Sall. Nous pouvons pardonner Senghor et Diouf (je tiens à préciser je n’ai aucune estime politique pour ses deux personnalités Mais j’avoue qu’ils ont au moins la pudeur de ne pas faire certaines choses qui sapent la morale) parce que le pouvoir leur a été donné sur un plateau d’or et d’argent. Et à leur époque c’était toujours la « crise de conscience » sénégalaise. En plus Abdou Diouf confisquait notre vote. Mais pour Wade c’est au cours d’une longue lutte acharnée, marquée par de mort d’hommes, d’emprisonnement et de privations que nous l’avons porté au pouvoir. Je ne regrette pas l’alternance, j’assume mon vote, je faisais partie de ceux qui avaient leur transistor collé sur leurs oreilles et esquissés des pas de danse dans la rue comme un fou lorsqu’ils entendaient que la tendance était favorable à Wade. Le peuple Sénégalais a tout donné à Wade. Et aujourd’hui il ruine nos espoirs. On ne peut pas le pardonner. Il nous payera tôt ou tard.
Mais en attendant la loi des imbéciles sévit, elle a sévi à l’assemblée avec ses carcans de députés, elle a sévi aussi au Sénat avec ses carcasses de sénateurs, elle continue son bon chemin.