Phénomène social à part entière, les fausses nouvelles focalisent toutes les attentions au regard des nombreuses dérives observées. Doit-on badiner avec les institutions d’un etat ? doit-on tourner en dérision, voire porter atteinte au droit à l’image du garant de la bonne marche de l’appareil étatique ?
Doit-on se transformer en mercenaire de la terreur et de l’Armageddon en manipulant les consciences pour arriver à la magistrature suprême ?
Des interrogations qui restent d’actualité à la lecture de l’inquiétante prolifération des fake news. L’usage inapproprié des nouvelles Technologies de l’information et de la communication est devenu une menace pour la bonne information, l’intégration et la participation des citoyens dans le corps social. Notamment durant les différentes séquences des opérations électorales. aujourd’hui, il ne se passe pas une minute dans le monde sans qu’une fausse information ne soit partagée par des millions de personnes.
Bien plus, les fake news sont devenus une arme politique de destruction massive. Certains gouvernements sont à tort ou raison accusés de violations des droits et libertés à travers l’interruption de la fourniture d’internet ou des réseaux mobiles. Que faire pour contourner les fake news ?
Certains Etats ont opté pour la solution purement politique à travers l’adoption de lois spéciales anti-fake news. le parlement égyptien en juillet dernier a adopté une loi autorisant les pouvoirs publics à des comptes sur les réseaux sociaux et à poursuivre les propagateurs de fausses nouvelles. Sont considérés comme médias, des blogs et comptes de réseaux sociaux ayant plus de 5000 abonnés.
C’est le cas également du Kenya qui s’est doté d’un arsenal juridique similaire avec des lois rigides qualifiées de liberticides par les différents acteurs de la société civile. Car, elle rappelle pour certains, la censure administrative. au Sénégal, le gouvernement a mené une campagne anti fake news l’an dernier.
Depuis 2012, on peut saluer l’initiative Africa Check qui s’affaire à vérifier les déclarations et les chiffres annoncés par les différentes manchettes des médias sénégalaise. Pour pallier les desseins cachés des intox, les professionnels des sphères de l’information recommandent le bon vieux doute cartésien. Confronter, vérifier et recouper restent les maîtres mots, avant de partager une information, il est important de s’armer de patience afin de ne pas tomber dans le panneau. il est essentiel de se questionner sur la fiabilité de la source d’information.
Liberation
Doit-on se transformer en mercenaire de la terreur et de l’Armageddon en manipulant les consciences pour arriver à la magistrature suprême ?
Des interrogations qui restent d’actualité à la lecture de l’inquiétante prolifération des fake news. L’usage inapproprié des nouvelles Technologies de l’information et de la communication est devenu une menace pour la bonne information, l’intégration et la participation des citoyens dans le corps social. Notamment durant les différentes séquences des opérations électorales. aujourd’hui, il ne se passe pas une minute dans le monde sans qu’une fausse information ne soit partagée par des millions de personnes.
Bien plus, les fake news sont devenus une arme politique de destruction massive. Certains gouvernements sont à tort ou raison accusés de violations des droits et libertés à travers l’interruption de la fourniture d’internet ou des réseaux mobiles. Que faire pour contourner les fake news ?
Certains Etats ont opté pour la solution purement politique à travers l’adoption de lois spéciales anti-fake news. le parlement égyptien en juillet dernier a adopté une loi autorisant les pouvoirs publics à des comptes sur les réseaux sociaux et à poursuivre les propagateurs de fausses nouvelles. Sont considérés comme médias, des blogs et comptes de réseaux sociaux ayant plus de 5000 abonnés.
C’est le cas également du Kenya qui s’est doté d’un arsenal juridique similaire avec des lois rigides qualifiées de liberticides par les différents acteurs de la société civile. Car, elle rappelle pour certains, la censure administrative. au Sénégal, le gouvernement a mené une campagne anti fake news l’an dernier.
Depuis 2012, on peut saluer l’initiative Africa Check qui s’affaire à vérifier les déclarations et les chiffres annoncés par les différentes manchettes des médias sénégalaise. Pour pallier les desseins cachés des intox, les professionnels des sphères de l’information recommandent le bon vieux doute cartésien. Confronter, vérifier et recouper restent les maîtres mots, avant de partager une information, il est important de s’armer de patience afin de ne pas tomber dans le panneau. il est essentiel de se questionner sur la fiabilité de la source d’information.
Liberation