Depuis qu’il est à la tête de la mairie de Dakar, le socialiste Khalifa Sall multiplie des initiatives pour assainir et moderniser la capitale sénégalaise : il s’est attaqué aux épaves, qui jonchent, obstruent et enlaidissent les principales artères de Dakar, et a signé des conventions avec la Banque islamique pour rétablir les feux de signalisation, qui se sont éteints. Il cherche à impliquer les populations dans les différentes activités de l’équipe municipale. Ce qu’il est entrain de réussir. Il a pris à bras le corps la lancinante question des marchands ambulants. Un épineux problème qui avait empêché de dormir son prédécesseur, Pape Diop, dont il pourrait étaler la calamiteuse gestion.
Mais, le régime libéral n’entend pas le laisser faire. Car, s’il arrive à bout de ses différents chantiers, c’est l’opposition, sur la liste de laquelle il a été élu, qui va en profiter. C’est ce qui explique que l’État ait ordonné l’arrêt du chantier qu’il avait entamé sur le terrain Cerf volant. Ce à quoi l’équipe municipale entend s’opposer. Une décision qu’attend de voir matérialiser le régime. Car, les heurts qui en découleront seront le beau prétexte pour placer Dakar sous délégation spéciale. Ce qui serait le début de reprise en main des collectivités locales stratégiques gagnées par la coalition Benno.
Même la mairie de Fatick gagnée par le président de l’Alliance pour la République, Macky Sall, est dans le viseur des libéraux. Le président Wade a presque fini de peaufiner ses plans. Il ne tardera pas à agir. Ce n’est plus qu’une question d’opportunité.
Les populations laisseront-elles faire ?
En tout cas pour sa part, la coalition Benno est mobilisée comme un seul homme. Ses leaders disent à qui veut les entendre qu’ils s’opposeront au dessein « dictatorial » des Wade, par tous les moyens ; même au prix de leurs vies. C’est dire que la tension a fini d’envelopper la capitale sénégalaise. Le président Wade finira-t-il par reculer ? Les Dakarois ont pour l’essentiel pris fait et cause pour leur nouveau maire, qui marche dans le sens des engagements qu’il avait pris.
La Redaction XIBAR.NET
Mais, le régime libéral n’entend pas le laisser faire. Car, s’il arrive à bout de ses différents chantiers, c’est l’opposition, sur la liste de laquelle il a été élu, qui va en profiter. C’est ce qui explique que l’État ait ordonné l’arrêt du chantier qu’il avait entamé sur le terrain Cerf volant. Ce à quoi l’équipe municipale entend s’opposer. Une décision qu’attend de voir matérialiser le régime. Car, les heurts qui en découleront seront le beau prétexte pour placer Dakar sous délégation spéciale. Ce qui serait le début de reprise en main des collectivités locales stratégiques gagnées par la coalition Benno.
Même la mairie de Fatick gagnée par le président de l’Alliance pour la République, Macky Sall, est dans le viseur des libéraux. Le président Wade a presque fini de peaufiner ses plans. Il ne tardera pas à agir. Ce n’est plus qu’une question d’opportunité.
Les populations laisseront-elles faire ?
En tout cas pour sa part, la coalition Benno est mobilisée comme un seul homme. Ses leaders disent à qui veut les entendre qu’ils s’opposeront au dessein « dictatorial » des Wade, par tous les moyens ; même au prix de leurs vies. C’est dire que la tension a fini d’envelopper la capitale sénégalaise. Le président Wade finira-t-il par reculer ? Les Dakarois ont pour l’essentiel pris fait et cause pour leur nouveau maire, qui marche dans le sens des engagements qu’il avait pris.
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